vendredi 27 mars 2015

Manille, le 19 mars 2015 (2)

Je suis revenue à pieds de Intramuros, car je n'avais pas envie de rester encore une heure ou plus bloquée dans les bouchons. Au moins, à pieds on avance, mais qu'est-ce-qu'on avale comme fumées d'échappement des voitures! Et moi, qui ai oublié tous mes masques à Nouméa!




J'ai donc longé la Baie de Manille, le long de laquelle se trouve l'ambassade américaine. Ils sont en train de construire une grande promenade qui paraît fort agréable au  bord de la mer, mais pour l'odeur, on peut allègrement ajouter le « de ». D'ailleurs dans toute la ville, il flotte une odeur d'urine et autres.... Pourtant, des efforts considérables sont faits : les feuilles sont soigneusement ramassées, pas de papiers qui trainent.... mais avec une telle population, que faire?

Je suis donc retournée à Makati.... boire un bon demi chez Lolo un français qui a ouvert un restaurant dans le quartier. Puis après avoir un peut traîné dans les divers bars plein de go-go girls avec leurs vieux matous occidentaux pour écouter les divers orchestres (et ils sont bons) qui s'y produisent, j'ai remonté mes 7 étages!   Ce matin, j'ai un peu traîné dans le quartier parlant avec des locaux, qui sont très sympathiques et qui ont un énorme avantage : ils parlent tous couramment anglais, américain devrais-je dire. On peut donc discuter de tout avec le premier venu. Cela change de l'Asie du Sud-Est! Depuis le début, je vais prendre mon petit déjeuner dans le même snack, et ça y est, on me connaît comme une vieille habituée!   Je prépare les valises, amène celles (dont celles de P.)  qui doivent rester à Manille chez Lolo puis après une promenade à Rockwell (un nouveau centre  commercial très chic), j'affronte le trafic de Manille pour aller prendre un bus qui m'amènera à Batangas, le port de Manille où je dois prendre un bateau pour Boracay.

dimanche 22 mars 2015

Manille, le 19 mars 2015

Ce qui m'a sauté à la gorge en arrivant, c'est la pollution colossale de la ville. Car, si Manille proprement dite n'a que 1.6 millions d'habitants, la somme de toutes les agglomérations environnantes donne un chiffre dix fois plus élevé, soit environ 16 millions. Et tout se monde ne cesse de se déplacer avec des voitures et de vieux Jeepneys.


Ces mini-bus sont bien sympathiques à regarder et vont un peu partout mais comme leurs cousins tuktuk, ils dégagent des volutes de fumées noires impressionnantes! De mon 7ème étage, le soleil brillant de ses mille feux, je pouvais voir ce nuage noir qui couvrait la ville toute la journée. Evidemment, il m'a rattrapé et j'ai déclaré une vilaine bronchite!

Lorsque l'on se promène, l'on pourrait ignorer cette pollution car la ville est remplie de voies ombragées et de jardins. Toute la ville ayant été rasée en 1945, grâce aux bons offices de ce fou de Mac Arthur, tout a été reconstruit  à la va-comme-je-te-pousse, laissant de grands espaces pour les arbres et les jardins. Cela donne une impression de banlieue américaine, mais rien du passé, rien de pittoresque, rien en souvenir de la colonisation hispanique.


Hier, je suis toutefois allée à Intramuros, la vieille ville historique, qui a bien entendu été rasée en 1945 mais où quelques  vestiges ont été restaurés, tel le Fort Santiago. J'ai aussi pu admirer l'église San Augustin, le seul bâtiment qui soit resté debout lors des bombardements de Manille en 1945.




 Je suis également passée à la cathédrale, puis à la Casa Manila, un endroit vraiment bien reconstitué : c'est Imelda Marcos en personne qui s'est occupée de cette reproduction. C'est une maison espagnole du 19e siècle où l'on a inclus un hôtel, de petits restaurants, quelques petites boutiques.





samedi 21 mars 2015

Manille, le 18 mars, 2015


En revanche le choix du Condo où PHL m'avait réservé une chambre, enfin un petit appartement n'a pas été un franc succès! Tout d'abord, l'ascenseur ne marchait pas et la "réceptionniste" m'avait réservé une chambre au 7e!!!!!! Bon, elle n'est pas douée et j'ai du mal à comprendre ses explications, non à cause de son anglais fort correct, mais par ses explications peu claires, c'est le moins que l'on puisse dire.

PHL, je l'avais rencontré en Rhodésie dans les années 70, puis par la suite, nous avons partagé un appartement à Paris dans les années 80 et  depuis nous nous voyons assez régulièrement, dernièrement à Paris en janvier. Et il se trouvait qu'il était dans le pays... qu'il connaît bien car il y a travaillé plusieurs années et y est revenu en touriste assez souvent, un peu comme moi, pour la Thailande.

Donc, il connaissait bien ce Condo où il avait séjourné à de très nombreuses reprises.... mais maintenant, cela part en niguedouille! Pendant 3 jours, j'ai dû monter et descendre ces 7 étages et dire que les escaliers laissaient voir l'état de délabrement du bâtiment n'est qu'un euphémisme. Ce matin l'ascenseur marchait, et tout à coup le lieu paraissait moins miteux!

J'ai essayé de voir dans les hôtels environnants, mais les prix m'ont vite découragée! Ce n'est pas les prix de la Thailande, ni du Laos, encore moins du Cambodge. Une chambre minuscule dans l'hôtel d'en face coûtait 2.500 Pesos, soit plus de 50 Euros. Je suis donc retournée au Condo Virra et ai monté mes 7 étages avec un employé qui m'a aidée à porter mes valises.

En revanche, l'ambiance du quartier est correcte : enfin, des gogo girls avec des touristes occidentaux.... Plein de bars et de restos, de la musique.... Animation assurée 24 heures sur24! Je suis allée passer la soirée dans le bar-restaurant juste à côté avec bière pression, beignets  de piments et orchestre!!!!



Manille, le 17 mars 2015

Départ de Sydney un peu difficile : les ouvriers devaient arriver à 7.00 H pour la énième réparation du parquet... Et tous ces frais et tous ces travaux à cause d'un maudit frigidaire!

R. m'a amenée à Milson's Point où j'ai pris le train pour l'aéroport. Rapide et facile avec tous les bons services australiens. Des ascenseurs partout et des indications très compréhensibles. Jusque là tout très bien, mais le franchissement des frontières, une autre histoire. D'abord j'ai mis plus d'une heure à check-in, une heure debout. Fatigant. Puis, j'ai mis une bonne demie heure à passer le contrôle de police, puis une autre demie pour le contrôle de sécurité. C'est de la folie. Ils avaient bien amélioré leurs services, mais à nouveau ils sont dépassés, et il faut qu'ils réorganisent car les gens sont excédés et surtout très fatigués!

J'ai donc pris mon vol bon marché sur Philippine Airlines. Comme sur Air Asia, on n'a pas la télé et on peut incliner son siège et comme les deux places à côté de moi étaient libres, j'ai pu m'allonger, très agréable après ces fatigantes heures à l'aéroport de Sydney. Personnel agréable, repas corrects, boissons autant que l'on veut. Rien à dire.

Arrivée à Manille, services rapides. A peine une demie heure plus tard, j'étais dans un taxi en direction de Makati!

mercredi 18 mars 2015

Sydney, le 15 mars 2015

Oui, le Vanuatu a bien trinqué, même Port Vila dont les photos publiées à la télé donnent des vues méconnaissables de la ville! Et il paraît que Tanna et Malicolo (pour qui j'ai une affection particulière) ont également subi de gros dégâts.

Nouméa n'a eu que du très mauvais temps, mais Maré et l'Ile des Pins ont subi quelques belles bourrasques à 100 kms/h. A. m'a envoyé des photos de notre beau flamboyant... parti s'écraser sur le sol avec une grosse bourrasque, mais ils n'ont pas eu de trop gros dommages. Tat mieux!

Ici, temps magnifique et J. est venue et nous avons fait un tour vers Kirribili, puis sur le ferry vers Darling Harbour.... Le soir, P. rentré de la Gold Coast nous a fait un superbe gigot d'agneau au barbecue..... La routine quoi! 

Sydney, le 13 mars 2015

J'ai quitté Nouméa avec le cyclone, comme il y a trois ans! C'est dire si je suis contente de quitter ces basses pression qui ravivent les douleurs et rendent les gens et les chiens fous! En plus, l'humidité est difficilement supportable bien qu'il ne fasse relativement pas tellement chaud (tout juste 31°). Normalement, il ne devrait pas trop affecter Nouméa, mais les Loyautés et l'Ile des Pins, mais c'est surtout le Vanuatu qui va "trinquer", comme d'habitude.

Ici, c'est comme l'air conditionné dans la rue... mais après ces quelques jours de dépression, ce n'est pas du tout désagréable... mais il ne faut pas que cela dure.

Soirée tranquille avec R. qui est seule P. étant parti pour la Gold Coast.... encore le golf! Enfin, il revient demain!

vendredi 6 mars 2015

Nouméa, le 17 février 2015

Cela fera demain un mois que je suis sur le Territoire. Un temps magnifique les trois premières semaines qui m'ont poussée à fréquenter assidûment le Lagon.... Mais depuis une semaine, les dépressions se suivent et déversent leurs hectolitres d'eau sur le pays.

Beaucoup de rendez-vous médicaux,  comme d'habitude lorsque je viens.... et plein de  repas sympas entre amis.


Une belle sortie avec D. dans les collines du sud. Un bon dénivellé de 514 m et bien qu'il n'y ait eu que 10 km de trek, nous avons mis 5 heures. La descente n'était pas facile non plus avec la latérite mouillée qui glissait comme une savonnette!