mercredi 23 novembre 2011

Ile des Pins le 24 novembre 2011





Depuis 3 jours déjà à l'Ile des Pins, que je retrouve toujours avec beaucoup de plaisir. Les paysages sont toujours aussi beaux, paradisiaques comme disent les touristes et en plus, il fait beau. Du vent, bien sûr, mais c'est la saison.





C'est calme, mais il y a du monde toutefois. En nombre très raisonnable! J'ai des clients à la Boutique, mais cela reste tranquille. Pas de bateaux de croisière avant la semaine prochaine.

J'en profite pour soigner ma bronchite... que j'ai attrapée à Sydney. Il faut dire que le temps a brusquement changé : une chute d'une dizaine de degrés, la pluie... Mes bronches n'aiment pas du tout cela!

J'ai donc cessé mes longues marches dans les Parcs Nationaux environnants et me suis cantonnée à Mosman. Jeudi dernier, j'ai réussi à avoir une place pour "The Merry Widow" ou "La Veuve Joyeuse" à l'Opéra de Sydney. Ce n'était pas l'opérette, mais le ballet, c'est à dire qu'ils dansent sur la musique de l'oeuvre mais il n'y a pas de chanteurs. Les costumes étaient superbes et nous avons passé un excellent moment.

Sydney, le 16 novembre 2011


J'ai fait une découverte aujourd'hui. Alors que J. repartais chez elle et se trouvait dans le jardin, elle m'a appelée pour me montrer un "stick insect". Je n'avais jamais entendu parler de cela. Je suis allée chercher mon appareil photos et je l'ai photographié sur toutes les coutures (si l'on peut dire). Il est clair que si l'on ne me l'avait pas montré du doigt, je ne l'aurais jamais remarqué et pensé que c'était une simple brindille.
J'ai cherché sur Internet pour une traduction et n'ai trouvé qu'un terme approchant : "phasme", qui en fait recouvre tous ces "animaux" qui ressemblent à des végétaux. Peut-être quelqu'un d'entre vous peut-il m'éclairer?



lundi 14 novembre 2011

Sydney le 14 novembre 2011

Nous sommes de vrais zombies à la maison... Nos arrivées se sont échelonnées sur une semaine, venant de divers endroits de la planète. Les derniers sont arrivés ce matin. Certains ont froid, d'autres ont chaud. Certains vont à la plage, d'autres se couchent.... Mais tout le monde est au radar.


vendredi 11 novembre 2011

Sydney le 11 novembre 2011























Me voilà donc à Sydney, à Mosman pour être plus précise. Il fait un temps magnifique, moins chaud qu'à Bangkok mais le ciel est d'un bleu transparent! Et surtout, tous les jacarandas sont en fleurs... C'est la pleine saison. Quelle merveille! Cela me rappelle la Rhodésie. C'est un arbre tellement beau et le tapis mauve qui se forme sur le sol donne une couleur d'ambiance. Il y avait bien quelques années que je n'avais pas profité de cette belle saison... mais je me rattrape!

Mon voyage s'est bien passé, alors que je pensais que c'était mal parti. Je n'avais pas réussi à faire mon "check-in" en ligne... J'étais donc à peu près sûre de ne pas avoir de place prés du hublot... Ce que je préfère!

Arrivée à Suvarnabhum, je me précipitai à l'enregistrement en me plaignant que ce que je n'avais pu "check-in"... et que j'étais sûre qu'ils n'avaient plus de places près du hublot... Sur quoi, la préposée me dit qu'en effet on m'avait attribué une place "au milieu"... et j'étais en train de penser que le voyage n'allait pas être confortable du tout... lorsqu'elle a ajouté "l'avion est plein, il a fallu vous mettre en Business..." Et moi : "c'est bon. Laissez tomber la place près du hublot...."

Bon. A nouveau un problème : ils nous ont mis en salle d'embarquement et ils nous annoncent soudain qu'ils n'arrivent pas à ouvrir une porte de l'avion... donc, nous ne partirons pas à l'heure! Et comme d'habitude, nous attendons dans des conditions pas tellement confortables. La salle est bondée et des passagers ne trouvent pas de place pour s'asseoir. Cette maudite porte s'obstine à ne pas s'ouvrir et l'on nous annonce que les ingénieurs de Sydney ont été contactés.... Et nous nous apprêtons à rester là jusqu'au milieu de la nuit!

On nous distribue à manger, à boire... nous prenons notre mal en patience... et tout à coup la maudite s'ouvre.... Et nous embarquons. En fait, nous avons tout juste un peu plus d'une heure de retard.

Évidemment, le voyage a été très confortable... Champagne à peine montés dans l'avion, repas à la carte servi au fur et à mesure, personnel attentionné, etc... Bref tout tellement bien que le dîner terminé, je me suis endormie et ai loupé le super petit déjeuner, car je me ne me suis réveillée que quinze minutes avant l'atterrissage!!

Bangkok, le 9 novembre 2011

C'est sûr que Bangkok ne ressemble pas au Bangkok que nous connaissons! Pas d'embouteillages! C'est surtout cela qui nous surprend. En 10 minutes à peine, j'arrive à ma piscine et en 15 minutes à MBK (grand magasin). Tout cela en bus, bien entendu


A MBK, peu de clients. Des arabes des Emirats, comme d'habitude, mais très peu d'occidentaux et peu de thaïs.


En revanche, les marchés fonctionnent comme si de rien n'était. Il y a quand même moins de monde, c'est sûr!

mercredi 9 novembre 2011

Bangkok, le 9 novembre 2011


















J'ai eu une mauvaise nouvelle hier. Notre "petit" Murphy est parti au paradis des chiens. Les ruelles du Vieux Poët-Laval vont nous sembler bien vides sans lui. Il aurait eu 16 ans dans 2 mois, ce qui est vraiment un âge honorable pour un Labrador, mais nous sommes quand même bien tristes.

dimanche 6 novembre 2011

Bangkok, le 6 novembre 2011

Je suis donc rentrée hier matin à Bangkok. J'ai pris un bus assez tôt dans l'après midi (16.30) car je ne voulais pas arriver en milieu de journée à Bangkok. A la gare routière, ils m'avaient dit que les bus mettaient 3 heures de plus à cause des inondations. Comme d'habitude, ils mettent onze heures, je me suis dit que donc j'arriverai vers 6.30 h et si cela était une ou deux heures plus tard, ce n'était pas grave.


Nous sommes donc partis à l'heure, le bus loin d'être plein. A peine une dizaine de passagers. Et nous avons roulé, roulé, sans incident nobable jusqu'à Yasoton. La nuit était tombée à


18.00 heures, comme d'habitude. Nous avons pris quelques passagers en cours de route, mais le bus n'a jamais été à plus de 50% de sa capacité! Puis, sur la route de Korat, nous avons été arrêtés une bonne heure??? Nous avons découvert plus tard la raison : une collision entre un bus et un 4X4. Les passagers hébétés tous au bord de la route. Et au moins 8 ambulances sur les lieux de l'accident.Toujours très désagréable ce genre de spectacle!


Nous sommes arrêtés un moment à Korat, puis nous avons continué. Vers 3 heures du matin??? Nous voilà dans l'eau jusqu'au haut des roues? Où sommes-nous donc? Hé bien, nous sommes dans les parages de Don Muang... Allons-nous mettre 3 heures pour arriver à Mo Chit (La gare routière du Nord)?


C'est hallucinant toute cette eau : des camions sont à moitié noyés, des gens à moto, sont en panne et poussent leurs engins. Il n'y a pas de voitures, seulement quelques 4X4, des bus et des camions... Et où roulons nous? Il semble que la voie de gauche de l'autoroute soit fermée. Tout le monde est donc sur la voie de droite. On prend des sorties, on re-rentre, on fait des demi-tours à l'instar des autres véhicules... Et surprise, surprise, nous arrivons à Mo Chit à 4.00 heures du matin, soit avec à peine une demie heure de retard!!!! Le chauffeur me dit qu'il est bien fatigué... Il faut dire qu'il a conduit pendant tout le trajet. L'autre n'a jamais pris le volant? Tout le monde l'a remercié car vraiment la dernière heure était loin d'être facile.


Je récupère ma valise qui est complètement détrempée!!! et qui pèse donc une tonne!!! La gare n'est pas ouverte et avec les autres passagers nous marchons donc jusqu'à une route proche dans l'espoir de trouver un taxi. Et j'en trouve un... qui m'emmène à travers les rues désertes de Bangkok! Phitsanulok sans un véhicule!!! Le chauffeur (un petit rigolo, me dit qu'il est perdu... et est désolé!!! Nous rions bien.) Et nous arrivons Soï Rambuttri dans un rien de temps. Les restos sont ouverts ainsi que les débits de boissons... comme dans le bon vieux temps avant Thaksin!

vendredi 4 novembre 2011

Mukdahan, le 4 novembre 2011



Je suis donc arrivée hier dans le milieu de l'après midi à Mukdahan et je repars aujourd'hui même. J'aurais aimé rester plus longtemps car c'est une ville très animée. Le deuxième Pont de l'Amitié a été construit en 2006, qui relie la ville à Savannaketh, au Laos et le défilé des bateaux entre les deux pays a cessé, comme à Nong Khai. En revanche, l'activité "commerciale" n'a pas du tout faibli....

La région et la ville en conséquence, est composée de plusieurs ethnies, au moins huit et parmi elles, une venant du Yunnan, en Chine et une autre de Birmanie. Il y a bien sûr des Lao et également des vietnamiens, ce qui fait que le marché est un vrai bonheur! Et le marché de nuit, avec toutes ses petits échoppes de délices thaï, lao ou vietnamien.... On se régale et pour pas cher. Hé, oui, il y a de la concurrence et c'est au moins deux fois moins cher que Nong Khai.

mercredi 2 novembre 2011

Beung Khan, le 2 novembre 2011







































Le chemin en bois qui fait le tour du rocher



En fait, je me suis arrêtée à Bung Kan surtout parce que je voulais visiter Wat Phuk Tok qui se trouve dans la région. J'avais entendu parler de ce Wat fondé en 1968 parPhra Ajan Juern, un moine célèbre dans le pays, et qui est un lieu de silence et de méditation. Maintenant, une soixantaine de moines y vivent. C'est un lieu recherché pour tous ceux qui veulent faire de la méditation à Isaan. J'aurais bien aimé y rester 3 ou 4 jours, mais ils n'acceptent plus d'occidentaux depuis qu'un couple s'est mal conduit... Rien d'étonnant. Ces maudits touristes font n'importe quoi! Quand je les vois partir visiter le Palais à moitié vêtus!!! A moitié nus devrais-je dire! Evidemment, nous en pâtissons, mais que peut-on faire?





Le Wat se trouve à environ une quarantaine de kilomètres de Bung Kan. Il y a bien un bus qui va à Wat Silai, mais on est encore à une dizaine de kilomètres, mais j'ai pensé que cela prendrait trop de temps et j'ai renoncé à ce moyen de transport.





Levée à 7.00 h, je suis partie sans déjeuner pour "le centre ville", c'est à dire à 300 mètres de ma Guest House au bord de la rivière. Je n'ai eu aucuns problèmes à trouver un tuk-tuk pour m'emmener et me ramener au bout de 3 heures.





Et me voilà partie. Il a fallu plus d'une heure pour arriver au Wat et les derniers kilomètres étaient plutôt laborieux car la route était loin d'être bonne et je me cramponnais pour ne pas sauter avec tous les trous et toutes les bosses! Et nous sommes arrivés. Un silence.... Mais un silence. Et l'endroit est vraiment magnifique. C'est un éperon rocheux qui s'élève au milieu des rizières et des forêts. Des chemins et des escaliers nous amènent au sommet. Il y a 7 étages qui représentent en fait les 7 étapes franchies par Siddharta avant qu'il ne devienne Bouddha. En fait , il y a 6 étages et le dernier est le sommet du rocher.





La montée est facile, mais essoufflante (pour moi). Mais je prends mon temps. A chaque niveau, il y a des statues de Bouddha et autres et au sixième niveau, il y a un chemin de bois qui fait le tour de l'éperon... Au-dessus du vide! Il ne faut pas avoir le vertige... Bien sûr, la vue sur toute la région est magnifique.

Beung Khan, le 1er novembre 2011




J'ai donc quitté Nong Khai ce matin. Il m'a fallu à peine 3 heures pour rejoindre Beung Khan 136 kms plus loin, sur la route de Phanom Khanom. Et cela m'a côuté 100 Baths!




On ne peut pas dire que c'est une ville, plutôt un village. Combien d'habitants, je l'ignore, mais une fois passée la "zone industrielle" à l'entrée de la ville, on se retrouve au bord de la Mae Khong, encore plus somnolente qu'à Nong Khai.





Il y a une belle promenade le long de la rivière et toute la journée des petits restos y offrent de super poissons de la rivière, grillés au feu de bois. Cela s'est surtout pendant la journée. Le soir, ce sont plutôt des sortes de "fondues" ou de petits feux sur la table où l'on fait cuire les morceaux de poissons ou de viande ou les légumes qui sont servis sur de grands plateaux. C'est un vrai délice. Surtout, que le tout est, la plupart du temps, accompagné d'un grand panier de petits légumes frais et odorants.... Les petits jardins au bord de la rivière sont là pour ça!





Justement, les "petits jardins" sont plus grands qu'à Nong Khai ici. La Mae Khong n'est pas aussi large et des îles sablonneuses apparaissent déjà. A la saison sèche, il ne doit pas y avoir beaucoup d'eau.