samedi 25 octobre 2014

Vientiane, le 25 octobre 2014


J'ai retrouvé Vientiane, la paresseuse, l'endormie; hier après un très court voyage depuis Nongkaï. Tuk-tuk jusqu'à la frontière, puis bus entre le contrôle Thaï et le Laotien, puis encore tuk-tuk pour rejoindre Vientiane qui est à 20 kms de la frontière.

Il m'a amené dans le centre de la ville au bord du Mékong et après deux essais dans des guest houses qui ne m'ont pas convenu (chambres sans fenêtres), j'en ai trouvé une de sympathique : Souphaphone. Parquets en bois ciré, meubles en bois, grande chambre très propre, télé, wifi, la clim si l'on veut, etc. pour $ 21.

Vientiane qui daterait du IXe siècle a eu un destin mouvementé les siècles suivants : tour à tour occupée par les vietnamiens, les Birmans et les Siamois, elle n'a connu une période de gloire qu'au XVIe siècle lorsqu'elle est devenue la capitale du royaume Lan Xian (Luan Prabang)., puis quelques siècles plus tard lorsque les Siamois ont mis sur le trône Chao Anou.... Mais celui-ci a voulu se débarrasser du joug Siamois et a été battu et en conséquence, la ville a été saccagée en 1828, puis abandonnée. Ce n'est qu'une cinquantaine d'années plus tard que la ville a été restaurée par les Français qui en ont fait la capitale du Protectorat.

J'ai profité du reste de l'après-midi pour aller revoir, le Wat Sisaket, le plus ancien wat de Vientiane car il a été épargné par les Siamois lors du saccage de la ville en 1828; L'on dit que les Siamois n'ont pas détruit ce temple car il leur rappellait leurs  propres temples. En fait, le roi  Chao Anou avait fait ses études à Bangkok et avait fait construire ce temple dans le style pré-bangkoksien en 1820-24.

Puis, je me suis promenée dans le centre ville qui a très peu changé et puis finalement, le long du Mékong. Ils ont construit une grande promenade, sur le même modèle que celle de Nongkaï,  qui n'existait pas il y a 6 ans. Il y a toujours le marché de nuit, qui se niche entre la route et la promenade. Peu d'articles intéressants maintenant. En revanche, les restos que j'adorais, ont été relégués à l'extrémité de la promenade et ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes!

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