samedi 29 novembre 2014

Surin, le 16 novembre 2014

Et hier matin, nous avons donc assisté au spectacle. Nous avions de bonnes places que mon amie nous avait prises et nous avons pu bien profiter de toutes les prestations, bien à l'ombre.... Contrairement aux places bon marché qui sont en plein soleil. C'est le début de l'hiver mais il continue de faire dans les 32° dans la journée et le soleil cogne bien.

Le spectacle a commencé, comme d'habitude avec des discours... et avec des récompenses aux deux mamans éléphants de l'année qui sont venus avec leur petit, se sont fait acclamer et sont reparties avec un régime de bananes.



Après ces introductions, le spectacle a vraiment commencé. D'abord tout un tas d'activités accomplies par les éléphants et montrées simultanément : style jeux de cirque. Ce sont les jeunes qui font cela. Je n'aime pas trop, mais depuis que les éléphants n'ont plus le droit de travailler, leur  population avait tendance à diminuer. Heureusement, le tourisme est arrivé à ce moment-là et a permis aux cornacs de trouver un moyen de subsistance et donc de continuer à élever des éléphants.

On pense qu'il reste environ 2.000 éléphants sauvages en Thailande, 600 au Laos, heureusement encore 6.000 en Birmanie et quelques rares au Viet Nam. Leur nombre ne cesse de diminuer à cause de la déforestation et du braconnage, comme en Afrique. L'élevage des éléphants est donc une solution pour préserver l'espèce. De nombreuses associations se sont montées pour cela, comme celle du Mondolkiri où j'ai fait un séjour il y a 2 ans.


 

Puis, nous avons eu un match de football entre deux équipes d'éléphants... et les  commentaires du speaker! C'était d'un drôle!

Et pour finir, nous avons eu droit à un épisode de l'histoire thaïlandaise, une de leurs nombreuses guerres avec leurs voisins.... où bien sûr les princes se guerroyaient à dos d'éléphants.


 

 

Et puis les éléphants et leurs cornacs , les danseurs, les danseuses, tous les participants ont fait un long défilé, puis les éléphants se sont rapprochés de nos tribunes  et sont venus "mendier" leurs billet de 20 Baths... ou plus en échange de quelques bâtons de canne à sucre ils remettent fidèlement à leurs cornacs.

vendredi 28 novembre 2014

Surin, le 15 novembre 2014



Hier la journée a  démarré beaucoup trop tôt!!!!! On avait dit à mes amis que les éléphants venaient pour le fameux "Buffet des Elephants" à 6.00 h du matin. Donc, nous nous sommes levés à 5.30 h et sommes partis... Pas un éléphant en vue, à peine une âme. En fait, l'évènement ne commençait qu'à 8.30 h.

Ce festival des éléphants existe depuis 1960 et prend de l'importance chaque année, car non seulement les occidentaux viennent assister à cet évènement, mais de plus en plus de thaïs des autres provinces viennent également. Au départ, il s'agissait d'un spectacle qui avait lieu le dimanche et bien sûr un nombre impressionnant d'éléphants avec leurs mahouts qui déambulaient dans toutes les rues de Surin, offrant des promenades aux visiteurs.

J'étais déjà venue en 2008 et même cette année là, c'était beaucoup plus simple. Le fameux buffet des éléphants le samedi puis le spectacle le dimanche. Bien sûr un marché plus grand qu'à l'accoutumée et des tas de balades en éléphants proposées. Maintenant, le festival dure une dizaine de jours, mais bien sûr, le plus important est le 3ème week-end de novembre. Il y a le fameux buffet, le vendredi et 2 représentations le samedi et le dimanche.

Pendant le festival, c'est impressionnant : environ 200 éléphants déambulent dans la ville. Souvent, on ne les entend pas venir derrière nous... et cela fait une drôle d'impression de se trouver nez à nez avec une si grosse bête.



A 8.30 h donc, nous sommes retrounés en ville pour assister au buffet. Tout au long de certaines rues, des étals de fruits et de légumes sont dressés pour le régal des éléphants. Ils arrivent à la queue leu leu et se gavent de tous ces bons fruits. Il faut dire qu'un éléphant mange environ 300 kg par jour! Et ils ont des préférences, je les ai vu choisir essentiellement les pastèques et les ananas et bouder les navets et le sucre de canne. Et vous pouvez remarquer sur les photos que de nombreux fruits sont sculptés!!! Le luxe quoi!







Nous sommes restés un bon moment puis avons regagné la maison pour enfin nous reposer un peu!

jeudi 27 novembre 2014

Surin, le 13 novembre 2014

Nous  venons d'arriver à Surin après un voyage, en fait mieux que à l'accoutumée. Nous n'avons eu qu'une heure de retard. Nous sommes partis presque à l'heure de Bangkok, ce qui ne m'était jamais arrivé avec ce train-là et nous avons surtout pris du retard en sortant de Bangkok à cause de l'immense chantier qui s'échelonne sur plusieurs kilomètres pour l'extension du métro aérien. Ensuite, cela a plutôt bien roulé!

Il nous a quand même fallu plus de 7 heures pour atteindre notre destination. Heureusement, la climatisation était en panne et l'on ne s'est pas "gelé" comme à l'accoutumée. A l'arrivée, les éléphants et leurs mahouts (pas tous évidemment) nous attendaient au pied des escaliers de la gare. Accueil super! La famille nous attendait aussi et  nous n'avons pas traîné. Soirée sympa, nous ne sommes pas ressortis un peu fatigué par le voyage.... mais les éléphants seront encore là demain!

mercredi 26 novembre 2014

Bangkok, le 12 novembre, 2014

Je dois dire que nous ne chômons pas! D'habitude je voyage bien plus lentement, mais D. étant tellement limité par le temps et voulant voir plein de choses et les transports étant ce qu'ils sont à Bangkok.... On n'arrête pas.

Nous sommes allés visiter le palais de Vinmanhek, en fait une superbe maison de maître tout en teck. A l'origine, ce palais se trouvait à Ko Si Chang, cette toute petite île au sud de Bangkok où le roi Rama V (Chalalungkorn) aimait passer les mois d'été et où il laissait souvent son fils de santé fragile. Il a été "déménagé" à Bangkok, dans le domaine royal de Dusit en 1910. C'est un endroit agréable avec des jardins frais tout autour, en revanche, ils font maintenant tout un cinéma pour que l'on se mette un sarong pour la visite.... Avec la chaleur, le sarong sur le pantalon devient vite chaud! Bien sûr, il faut l'acheter.... Et l'on a l'air des plus ridicules! Ce n'est pas demain que je retourne dans ce palais.

Nous sommes également allés voir le Wat Tramitr dans le quartier chinois.Ce temple est célèbre car il abrite un Bouddha de 5,5 tonnes en or massif. Il est magnifique, sculpté dans le style Sukkothai. Il a été découvert il y a une quarantaine d'années, lorsque lors d'une manipulation, le bouddha est tombé et le stuc qui le recouvrait s'est brisé. On pense que cette couche avait été mise pour le protéger des bandes de guerriers, birmans ou autres qui parcouraient alors le pays en volant, tuant, etc....

Nous sommes allés dans le quartier de Sukkhumwit avec ses hauts buildings modernes, avons parcouru plusieurs de ces grands magasins de luxe comme Siam, Central, etc. Nous avons également flâné dans les rues et ruelles de Yaowarat, le quartier chinois. Nous sommes allés prendre un cocktail sur la terrasse de l'Oriental en regardant les bateaux passer sur la Chao Phraya, nous sommes allés à Soï CowBoy, le quartier chaud de Bangkok (qui ne nous a pas paru particulièrement chaud), nous avons pris le métro aérien, etc... En fait nous avons parcouru la ville dans tous les sens avec tous les moyens de transport possibles. Le soir, complètement crevée, je me faisais faire un massage des pieds dans la rue. Un vrai réconfort! 

mardi 25 novembre 2014

Kanchanaburi, le 10 novembre 2014

Toujours pour montrer à D. un haut lieu du tourisme thaïlandai, nous avons pris un minibus pour Kanchanaburi. Bien pratique. Il n'existait pas il y a 4 ans et il fallait faire tout un tas de changements! Là en quelques 3 heures, nous étions rendus!

Je ne vais pas non plus écrire beaucoup sur Kanchanaburi et le fameux pont de la rivière Kwai où je suis allée je ne sais combien de fois pour amener des amis et dont j'ai parlé longuement il y a trois ans environ.

Nous avons séjourné à Sugar Cane, là où j'avais déjà séjourné il y a une dizaine d'années. Toujours les bungalows flottants sur la rivière, très sympa. Nous avons visité le Musée, deux des cimetières des prisonniers de guerre, dont la visite me fait mal au coeur chaque fois puis ce matin, nous avons pris le fameux "Train de la Mort" jusqu'à Nam Tok.

Et puis ce soir, retour à Bangkok pour montrer un peu de la ville à D.

Ayuthaya, le 8 novembre 2014

Il nous reste quelques jours avant le Festival des Elephants à Surin, D. a envie d'aller à Ayuthaya, une autre capitale thaïlandaise. Après ce deux jours de marche, une petite station dans un bus ne nous fera pas de mal. Je ne vais pas écrire grand-chose sur la ville car j'y suis allée très souvent et ai déjà dit l'essentiel dans des articles précédents.

Nous avons séjourné à l'Ayuttayah Guest House qui se trouve Soï 2 et où je n'ai jamais résidé, restant toujours près de la gare chez le Papy qui fait ses chambres à 150 Baths. En fait, ce quartier est bien sympa, avec plein de restos avec des orchestres bien agréables. Et dès que le soir arrive, l'animation bat son plein.




Enfin, la seule chose marquante pour moi (pour D. qui ne connaissait pas, c'était différent), c'est une visite au Kraal des Eléphants. C'est l'endroit où autrefois, ils mettaint les éléphants qu'ils avaient capturés et les dressaient. Maintenant,  ce sont des éléphants d'élevage et ils sont fiers de la réussite de leur entreprise. Et comme par hasard, un bébé était né la nuit précédente.... 120 kgs et j'ai bien senti sa puissance lorsque je lui ai passé un collier de bonne chance autout du cou!

Sukkothai, le 7 novembre 2014 (2;)

Hier, le 6 donc, était le vrai jour de la fête. Nous sommes partis pour le parc historique qui est à environ 12 kilomètres de la ville de Sukkothai et avons loué des vélos pour visiter les lieux. Tout autour du Wat Mahabath, un monde fou! Pas seulement des occidentaux, mais des thaïs.....Il n'était pas si facile de faire du vélo dans ces  coins-là, mais pour les temples un peu éloignés, pas de problèmes.



Ha, nous avons bien circulé à travers le parc. Puis, nous avons rendu les vélos et avons continué à pied pour admirer les kratong officiels (ceux du gouverneur, de la commune, du ministre des sports, etc...)  et aussi les éléphants qui circulent dans le parc. Il y a de plus en plus de monde! Hélas, le sol est détrempé et nous ne pouvons nous asseoir sur les nombreuses pelouses.



Le soir venant, nous achetons enfin notre kratong et nous le mettons à l'eau, chargé de toutes nos colères, mauvaises humeurs, tristesses de l'année qui vient de s'écouler.



Nous commencions à être fatigués et nous sommes donc sortis du parc, histoire de nous restaurer et de nous asseoir un peu! Juste à temps, la pluie est encore venue troubler la fête, forte, une vraie pluie tropicale comme tous les jours Tout le monde courait se réfugier dans un abri quelconque.Le spectacle a dû être interrompu, heureusement que nous y avons assisté hier!

Bonne ambiance dans le resto. Tout le monde s'installe où il peut. Un couple de suisse sont venus à notre table et nous avons discuté. Puis, à un moment je vais au toilettes et j'entends une commotion et "are you alright? Are you alright". Et je sors pour découvrir que c'est D. qui est tombé, en fait sa chaise s'est écrasé sous lui. Heureusement, plus de peur que de mal, mais ces chaises en plastique sont vraiment dangereuses!

Au bout de deux heures environ, la pluie s'est calmé et nous  sommes retournés dans le parc. Nous avons lancé une lanterne chinoise, la tradition de Chiang Mai, qu'ils empruntent maintenant ici. En fait, c'est interdit car encore cette année de nombreux vols ont dû être annulés à cause des ces fameuses lanternes.

vendredi 21 novembre 2014

Sukkothai, le 7 novembre 2014

Sukkothai et Loï Kratong. Le 5 au matin, nous avons pris un taxi pour rejoindre Mo Chit, la gare routière qui dessert le Nord et Nord-Est de la Thailande où j'avais réservé deux places dans un bus pour Sukkothai il y a quelques semaines, car en raison du Festival, je me doutais que les places allaient être prises d'assaut!

Il nous a fallu une bonne heure pour rejoindre la gare qui est vraiment excentrée, heureusement nous avions pris beaucoup de temps d'avance. Le bus est parti à l'heure. Maintenant, les bus partent à l'heure contrairement aux trains qui continuent à avoir des retards d'une demie heure, une heure, deux heures, voire plus!

Voyage tranquille, pas de télé à bord, juste une petite musique (j'avais pris mes boules Quiès, comme d'habitude, juste au cas). Nous sommes arrivés dans le milieu de l'après-midi et avons rejoint la "Sukkothai Guest House" où j'avais réservé nos chambres il y a quelques temps, également en vue du Festival. D'habitude, je ne réserve rien, mais là, c'est un évènement qui déplace des foules. Evidemment, les prix sont doublés pendant cette période, 900 Baths (20 Euros) et 2 Euros le petit déjeuner. Les propriétaires : lui indien et elle thaï et le fils sont très accueillants et les bunglalows, nichés dans une jardin plein de verdure, de fleurs et de bassins remplis de poissons (pour les moustiques) sont très tranquilles et confortables.

Nous avons peu de temps pour profiter de ce havre de paix car j'avais réservé, il y a également quelques temps deux tickets VIP pour le spectacle dans la vieille ville.

Loï Katong qui est une des plus belles fêtes thaïlandaises commence à être célébré à Sukkothai il y a quelques 800 ans. La date de la fête n'est pas fixe puisque'on la célèbre lors de la 12e pleine lune du calendrier lunaire Thaï. Elle tombe donc durant le mois de novembre. Elle fête la fin de la saison des pluies et rend hommage à la déesse de l'eau. Son origine est sans doute en Inde, un hommage à la princesse  du Gange Davali pour avoir apporté de l'eau et donc la vie toute l'année. Quoique certains voient une origine chinoise?

Loï, signifie flotter et Kratong, coupe dans un tronc de bananier. Il faut donc faire flotter son kratong, qui est une composition florale avec une bougie allumée et des bâtons d'encens sur les rivières, lacs, etc.... Inutile de dire que dans des villes comme Bangkok, les services municipaux ont beaucoup de travail le lendemain pour évacuer les milliers, de kratong qui ont été mis sur le fleuve. Ils ont dû prendre des dispositions et ils demandent maintenant de ne plus faire de Kratong en Polystyrène, comme certains fabricants en avaient pris l'habitude mais de retourner au tronc de bananier ou autre produit biodégradable. La tradition veut que l'on abandonne tout ce qui a été mauvais pendant l'année sur son Kratong et que l'on reparte d'un bon pied. Tous les thaïs célèbrent cette fête qui est sans aucun doute celle qu'ils préfèrent;

Sukkhotai a été la première ville de Thailande à organiser un festival. Depuis d'autres villes l'ont rejointe, dont Chiang Mai, mais là, c'est l'origine chinoise, Yi Peng, qui est célébrée.



Nous voilà donc arrivés au festival où nous sommes tout d'abord conviés à manger. Le spectacle a lieu au Wat Mahathat, qui est le plus grand dans le parc historique. On nous apporte une petite table bien sympathique. Malheureusement, le ciell continue de nous imbiber d'eau. Ce n'est pas violent, mais suffisant pour que nous ouvrions nos parapluies.



Pendant tout le repas, nous sommes divertis par de belles dances traditionnelles.


Puis, l'on nous fait passer derrière la scéne où le son et lumière va avoir lieu.... Hélas, il pleut et nous sommes sous nos parapluies! A côté de nous, un couple elle thaï, lui japonais.... dont la fille travaille à Méridien à Nouméa!!!! Une coïncidence encore! Ils sont charmants. Derrière nous en revanche, un abruti de français qui aurait mieux fait de rester dans sa Loire Inférieure... Et en plus il n'a cessé de faire des commentaires idiots, à son image, tout le long du spectacle. C'est malheureusement souvent comme ça : tout est bien et un unique individu gâche tout.


La pluie s'est heureusement calmée et le spectacle a eu lieu : magnifique, superbe. Des danseuses, des éléphants, etc.... Enfin, il faut que vous veniez voir!


mardi 18 novembre 2014

Bangkok, le 4 novembre 2014


D. est arrivé de Nouméa cette nuit à 2.00 H du matin! J'ai pris la dernière navette de 23.00 H pour aller le chercher. Les seules heures où il n'y a pas d'embouteillages à Bangkok, nous sommes donc arrivés très rapidement à Baan Sabaï. Nous avons trouvé, un peu plus loin dans la rue un petit estancot "Bla Bla" qui nous a servi une bière bien fraîche et bienvenue.

Comme je pensais qu'il allait être fatigué, je n'avais rien prévu de bien spécial pour la journée sinon déambuler dans le quartier où il y a multitudes à voir. Finalement, nous ne nous sommes pas levés si tard que ça et nous sommes partis à pied vers le palais en passant devant le Ministère de la Guerre et autres bâtiments officiels. Puis, nous sommes allés jusqu'à Wat Pho. Beaucoup de travaux dans le quartier en ce moment, ce qui n'est pas pratique pour marcher.Puis, nous avons pris le bateau sur la Chao Phraya et au lieu de descendre à notre station, nous avons continué jusqu'au terminus à Nonthaburi, ce qui a permis à D. de voir plusieurs temples et autres constructions le long du fleuve.

Nous sommes revenus par le même chemin et sommes enfin allés au massage, toujours aussi agréable, surtout après ces quelques heures de marche dans la ville. Il faut pourtant se ménager, car demain commence le périple.

Toutefois, nous nous sommes promenés jusqu'à Sanam Luan (les terres royales devant le palais où ont lieu les crémations des membres de la famille royale) où il devait avoir lieu des représentations de marionettes. Un festival avec des marionettes de divers pays pendant plusieurs jours. Hélas, avec ces pluies violentes et imprévues, les représentations sont annulées, sauf celles au Centre Culturel qui n'est pas du tout dans le quartier.

Bangkok, le 2 novembre2014

J'ai retrouvé Bangkok et la pluie. Tout le monde me dit qu'il a plu tous les jours depuis mon départ. Tous les après-midi, une violente pluie s'abat sur la ville pendant 2 à 3 heures. Cela devrait pourtant être fini. Loï Kratong est dans 3 jours quand même!

Le vol de retour avec Bangkok Airways s'est bien passé. C'était un ATR 72, cela m'a rappellé les vols pour l'Ile des Pins et Ouvéa! Le côté sympa, c'est que nous avons survolé Luang Prabang après le décollage et ensuite, nous avons suivi le Mékong jusqu'à la frontière thaïlandaise. Bonne clarté pour observer les paysages et en plus, j'étais du bon dôté de l'avion!

J'ai retrouvé Baan Sabaï avec tout de même un peu plus de touristes, mais ce n'est pas la foule tout de même.

lundi 17 novembre 2014

Luang Prabang, le 31 octobre 2014 (2)

La Guest House est bien agréable. Les propriétaires, lui américain et elle laotienne viennent de l'ouvrir et se mettent en quatre pour faire plaisir aux clients. Auparavant, ils étaient en Chine pendant 7 ans et étaient enseignants. Les petits déjeuners sont copieux et tous les jours, je me suis régalée d'une omelette au basilic et piment!!!

Hier nous avons continué notre "association" G. et moi et cette fois-ci avons loué un tuktuk pour aller voir la cascade Tat Kuang Si à 30 kms au sud de la ville. Le trajet a été agréable malgré les innombrables trous des routes laotiennes, notre chauffeur connaissant bien le trajet et ralentissant quand il le fallait.

Un peu avant d'arriver à la cascade, nous nous sommes arrêtés dans une ferme aux papillons. C'est un jeune couple de hollandais qui viennent de l'ouvrir. Amoureux de la nature, ils ont eu un coup de foudre pour ce coin de jungle et on réussi (comment) à se le faire louer par le gouvernement (on ne peut pas acheter au Laos qui est toujours communiste).quelques ares de jungle. Ils ont dû travailler dur pour créer cette ferme au milieu de la jungle.





C'était un endroit très agréable. Une petite rivière traverse la propriété et cela apporte un peu de fraîcheur. Je ne sais pas si leur entreprise va durer.... J'ai vu tellement de ces jeunes, pleins d'ardeur créer des entreprises improbables, dans des lieux encore plus improbables.... pour se rendre compte au bout d'une ou deux années que finalement les difficultés étaient énormes et pour finalement baisser les bras.


Nous sommes finalement arrivés à Tat Kuang Si. Le tuktuk nous a laissés sur le parking où bien sûr les sempiternelles échoppes de souvenirs, de boissons fraîches, de brochettes, de soupes au nouilles, etc... grouillent comme partout ailleurs!

La cascade est superbe, surtout maintenant à la fin de la saison des pluies. Il y a plusieurs degrés avant d'y arriver et tout le long, de magnifiques trous d'eau où les gens se baignent. Nous nous sommes baignés.... et l'eau était drôlement fraîche! C'était bien boueux autour et drôlement glissant.... et bien sûr, j'ai trouvé le moyen de me retrouver sur le derrière, dans la bonne boue. Bon pour les rhumatismes?



Il s'est remis à pleuvoir.... Cette saison des pluies ne s'arrêtera donc jamais cette année! Mais, cela n'a pas duré longtemps et j'ai pu retourner voir les ours. En fait, dans le parc, il y a un enclos où vivent une bonne quinzaine d'ours. Je ne savais pas qu'il y avait des ours au Laos? Ces animaux ont été confisqués aux  contrebandiers et sont gardés dans ce jardin et ne sont pas relâchés car ils seraient à nouveau la proie des contrebandiers.... Maudits soient-ils ces gens-là qui tuent tous les animaux d'Afrique et d'Asie pour de sombres questions d'argent!!!


Ils n'ont pas l'air malheureux du tout ayant de l'espace et de la bonne nourriture. Mais, bien sûr, ce n'est pas la liberté!

Luang Prabang, le 31 octobre 2014


Déjà la fin du séjour. Tout à l'heure je vais prendre l'avion pour rejoindre Bangkok. Le choix de l'avion s'impose maintenant car les nouvelles dispositions pour les visas font que l'on n'obtient que 15 jours de séjour lorsque l'on entre dans le pays par voie terrestre et 1 mois, par voie aérienne! Ceci depuis environ 2 ans je crois! Cela gêne tout le monde et il feraient bien de revenir sur ces dispositions s'ils veulent continuer à attirer des touristes dans le pays. Le Cambodge donne 1 mois, ainsi que le Laos et La Malaysie 3 mois.






La ville n'a pas changé, toujours un vrai bijou! Une des perles de l'Asie du Sud-Est. Tous ces temples tous plus beaux les uns que les autres dont les toitures donnent l'impression de vouloir atteindre le ciel!

Il y a deux jours donc, après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, pour me remettre de ces 13 heures de bus, je me suis promenée toute la journée, le long du Mékong et du Nam Khan. et ai visité quelques temples, dont le plus fameux, le Wat Xieng Thong dont vous pouvez voir la photo ci-dessus, ainsi que la photo d'un mur extérieur représentant l'Arbre de Vie.

Les temples moins importants ont tous leur charme et c'est un vrai plaisir de marcher et de traverser leurs jardins, admirer leurs formes, leurs couleurs, etc... La ville est une vraie merveille. Classée au Patrimoine  de l'UNESCO, elle a été restaurée mais surtout aucunes de ces vilaines tours modernes n'est venue enlaidir le paysage. J'avais adoré Luang Prabang il y a maintenant dix ans, et je dois dire que cette fois-ci encore, je n'ai pas été déçue, ce qui n'est pas le cas partout!

Le soir, j'ai retrouvé G. à la Guest House et nous sommes allés au Spa, recommandé par les patrons. Le Spa n'était pas mal du tout, pareil à ceux que j'avais connus à l'époque à Vientiane. On rentre dans une pièce toute petite chauffée à bloc et toute "enfumée" d'herbes odorantes. Tout est en bois comme dans les saunas scandinaves. Lorsque l'on sort, l'on s'asperge d'eau à grands coups de calebasses. Bien sûr, ici on n'est pas nus comme en Scandinavie mais revêtu d'un sarong que l'on trempe copieusement. Puis on s'allonge sur des chaises longues en bois et l'on se repose en buvant du thé.

Après, nous avions demandé un massage. C'était plus que moyen. Les laotiens sont toujours aussi paresseux, aucun progrès dans ce domaine. Pendant le massage, la fille s'arrêtait, ce qui est tout à fait contraire aux enseignements du massage en Thailande.... J'ai fini par me retourner pour voir qu'elle pianotait sur son mobile! Ils veulent faire comme les Thais, mais ne sont pas à leur cheville! J'aurais pu tomber sur le mauvais  cheval, mais G. a eu la même expérience! Du temps de la colonisation, les français avaient dû faire venir des vietnamiens pour construire les maisons et les routes... et maintenant encore, lorsque l'on voit quelqu'un travailler dur, on peut se dire que c'est un viet!!!



Le lendemain, donc avant-hier, nous avons loué un bateau pour aller visiter Pak Ou, des grottes situées à deux heures de navigation à contre courant sur le Mékong. La balade en bateau est en fait la partie la plus intéressante de la visite. Les grottes elles-mêmes n'ont rien de fascinant à part qu'elles sont remplies de Bouddhas, de toutes tailles et dans toutes les positions






 En route, nous nous étions arrêté à Ban Xan Hay, petit village sur les bords de la rivière célèbre pour son "Lao Lao" ou whisky Lao ou encore alcool de riz. Le village est devenu une attraction touristique et de nombreuses échoppes se sont crées, tissage de la soie, etc.



Nous sommes revenus en faisant un crochet dans la rivière Ou, très pittoresque avec ses hautes falaises.



En fait, une très bonne journée.

lundi 3 novembre 2014

Luang Prabang, le 27 octobre 2014

Me voilà arrivée à Luang Prabang après treize heures de route... pour couvrir à peine 400 kms. J'avais réservé un bus avec transfert depuis le Centre ville pour ne pas avoir à discuter les prix avec des tuktuks à 7.00 heures du matin. Donc, le minibus devait me prendre à 7.00 heures à mon hôtel! Comme rien n'est ouvert avant 7.00-7.30 h, je n'ai pas pris de petit déjeuner... ce que j'aurais largement pu faire car le gars est arrivé à huit heures moins le quart à cause d'un premier client qu'il avait dû attendre car il ne s'était pas réveillé. Ledit client, un chinois, je crois mais je n'en suis pas sûre était sale et vêtu de vêtements élimés et troués et surtout très sales. Chose que l'on ne voit jamais dans ces pays.

Le bus était très confortable, heureusement et je me suis retrouvée à côté d'un français de Brest, G., qui vient souvent voyager dans cette partie du monde car il compte y prendre sa retraite. Il avait des petits gâteaux qu'il a partagé avec moi, ce qui était bien sympa.

Le voyage, bien que très long s'est bien passé. La route n'était pas bonne. A mon avis, elle a été construite par les français et tout juste rafistolée de temps en temps. Elle est pleine de trous et comme l'on traverse des montagnes, c'est une suite de lacets. Le spectacle est magnifique mais les chauffeurs conduisant prudemment, l'on fait du 30-40 km/heure. En plus, on s'arrête souvent pour charger du bois, du ravitaillement, etc.... et c'est un bus VIP.

Nous avons enfin atteint Luang Prabang à 9.00 heures du soir assez fatigués. Evidemment, comme d'habitude, je n'avais pas de réservation... et j'ai pris un tuktuk avec G. qui lui en avait une à la "Manichan Guest House". Le lieu m'a plu et j'y suis donc restée. Un peu plus cher que ce que je paie d'habitude ($ 25) mais thé et café à volonté toute la journée, plus bonbonne d'eau potable fraîche où l'on peut remplir sa gourde et un "gros" petit-déjeuner, d'après Andy, le propriétaire.

Il était 10 heures passées et nous n'avons pas eu le courage de ressortir pour dîner et nous nous sommes contentés, mais cela était bien agréable, d'une bonne bière bien fraîche! 

samedi 1 novembre 2014

Vientiane, le 26 octobre 2014 (bis)

Mon dernier jour à Vientiane! Je me suis encore promenée dans le centre ville et le long du Mékong puis j'ai visité deux monuments que je souhaitais revoir.



Tout d'abord Wat Si Muang, qui abrite le pilier de la ville, en fait représentant un phallus, qui est considéré comme l'esprit protecteur de Vientiane. Ledit pilier est drapé de tissus sacrés et la dévotion des laotiens est toujours très fervente. Ils étaient très nombreux à présenter leurs respects et à discuter avec des moines. Le pays est toujours communiste, mais on ne le saurait pas que l'on ne le devinerait jamais!

A l'arrière du "sim" un mur en latérite également drapé de tissus sacrés daterait de l'époque Khmer!


Autour du sim, de nombreux Bouddhas debouts. C'est bien sûr l'une des positions du Bouddha, mais  c'est vrai qu'en Thailande, l'on voit plutôt des Bouddhas assis, représentant essentiellement le murna de la prise de la Terre à Témoin pour combattre Mara, ou le murna de la Méditation.


Ensuite, je suis allée voir Haw Pha Kaeo, un temple royal spécialement construit pour abriter le fameux Bouddha de jade amené à Vientiane par le roi Setthathirath qui a déplacé la capitale du royaume Lan Xang de Luang Prabang à Vientiane en 1565. Suite à une guerre avec le Siam en 1779, les Siamois ont volé ledit Bouddha qui trône maintenant au Wat Phra Kaew à Bangkok!!!!!

Tous ces temples de Vientiane sont très anciens, mais ils ont tous été brûlé, détruit, rasé, durant les diverses guerres et ce que l'on voit actuellement sont des "restaurations" effectuées par les français dans les années 20-30. C'est pour cela qu'ils ont une allure de "trop neuf", trop flamboyants.

Dans l'après-midi, je voulais aller faire un sauna Lao au Wat Sok Pa Luang.... et j'ai pris un tuktuk pour y aller car c'est un Wat en dehors du centtre ville dans les bois.... Hélas! Le spa a brûlé il y a quelques mois et n'a pas été réparé!!!!! Ca continue avec ou sans les Siamois!