lundi 22 février 2016

Waitabula, le 8 février 2016

Avant de partir à l'aéroport, qui est donc tout proche, j'ai profité de la petite piscine du Losmen, ce qui était bien agréable et relaxant après les heures de bus et d'avion endurés la veille!

Je me suis enregistrée et suis partie prendre un bon café.... comme une idiote, j'avais encore l'heure de Jakarta!!! Je me croyais donc en avance.... et en fait tout le monde me cherchait. On m'appelait sur les haut-parleurs, mais évidemment, on ne comprend jamais rien à ce qu'ils racontent dans ces engins-là et en plus je ne  prêtais aucune attention.... Heureusement que mon regard est tombé sur l'horloge de l'aéroport... et je suis partie au pas de course. Il était 13.04 et mon vol était à 12.55!!!! Un stewart avait une pancarte "Tambolaca"... Oui, c'était moi qu'on cherchait. Je n'ai pas eu de  contrôles. J'ai traversé la piste en courant avec le gars devant moi.... Je suis montée dans l'avion. Tous les passagers étaient déjà là (bien sûr), sanglés sur leurs sièges. Les portes se sont fermées et l'on est parti!

C'était un Boeing mais c'était l'ambiance d'un ATR pour Ouvéa ou Lifou... : des bonnes soeurs, des gens avec des cartons remplis de victuailles ou autres denrées sûrement rares dans l'île.Et moi, la seule et unique touriste du vol!

Je pensais que l'on allait survoler Lombok, Sumbawa, etc... mais que nenni, nous étions au-dessus des flots et n'avons aperçu la terre qu'à l'approche de Sumba. Il fait beau ici, cela change des pluies de Malacca et le survol de l'Ouest de l'île est superbe. Beaucoup de verdure et une mer aux mille reflets de bleu! En revanche, je ne vois pas vraiment de lagon, seulement un peu dans le sud de l'île. On verra bien une fois sur place.


























Je suis donc allée à un hôtel indiqué dans le guide, pas loin de l’aéroport de Tambolaca.... Mais le prix était exhorbitant! Je n’en croyais pas mes oreilles!!!! Evidemment, il était vide. Evidemment, en face d’une belle plage, mais aucune facilités qui auraient pu justifier ce prix. Pas de connexion Wifi, pas d’eau courante, seulement des cuves... Mais cela est courant dans les îles en Indonésie, j’ai retrouvé les plaisirs de me laver à la casserole! Il y a longtemps que cela ne m’étais pas arrivé!

Le soir, un gars, se présentant comme guide est venu me parler pendant que je mangeais mon nasi gorent.... Comme partout en Indonésie, le menu très limité mais leur piment est bon. Ils font une mixure d’aïl et de priment route forte à souhait.

Le fameux Agus, très gentil du reste m’a dit que demain il viendrait me chercher pour m’amener ailleurs .... J’ai vu tout de suite quelle sorte de guide c’était;.. Comme on en trouve un peu partout dans ces pays. Ils parlent un peu anglais et connaissent à peu près leur île et s’érigent en guides.

La chambre est vraiment très calme et j’ai bien dormi et la plage aussi est vraiment peu f'réquentée, un pêcheur de temps en temps mais tout le monde est très discret.

Vers midi, le fameux Agus es venu me chercher pour m’emmener dans un endroit moins cher à Waitabula.... En fait, c’est dans une maison appartenant à un direceur d’école avec toute la famille. C’est moins que moitié prix, mais ce serait meilleur marché à l’hôtel dans le centre. La famile est très gentille surtout la Mamma qui se plie en 4 pour me faire 

dimanche 14 février 2016

Kuta, Bali, le 7 février 2016

J’ai encore eu une journée bien remplie. Levée à 5.30, mais réveillée depuis bien avant, j’ai bouclé ma valise et suis descendue à la réception où la propriétaire chinoise de Atlas (l’agence de voyages de Malacca) m’attendait avec son mari!

En effet, hier, il lui avait impossible de me trouver un taxi pour m’emmener à la Gare Routière!!! C’est le Nouvel An chinois et chinois ou pas, ils ont des congés et veulent en profiter. Elle m’a donc proposé de m’emmener, ce qui était vraiment gentil. J’ai payé le même prix que le taxi mais avec son mari ils se sont bien occupés de moi.

Cette fois-ci, le bus est parti à l’heure... C’est à dire à 7.30 presque pile. Et le trajet qui devait prendre 4 heures n’en a pris que 3 finalement. Bus évidemment glacé mais je suis équipée,  ce qui me fait malheureusement plus de poids alors que j’essaie de réduire au maximum.

Le bus m’a malgré tout laissé tomber après les contrôles de Singapour... Il était sans doute trop pressé d’aller faire la fête. D’abord, je l’ai cherché, puis j’étais bien embêtée car je n’avais pas de dollars Singapour. Finalement, une jeune fille m’a donné le dollar pour régler le trajet à la gare. Je voulais lui donner de l’argent malaysien, mais elle n’a pas voulu. Il y a des gens vraiment sympas!

J’ai donc regagné Kanji, une gare ferroviaire, là, j’ai pu retirer de l’argent à une machine et me voilà partie pour Changi, l’aéroport de Singapour. J’avais oublié que Singapour était si grande. Il me faudra presqu’une heure pour y arriver.

Je suis en avance, car j’avais voulu prévoir large après l’expérience du bus Penang-Malacca. Je vais donc m’enregistrer.... Et elle veut un billet de sortie du territoire. Ha, cette escroquerie pour vendre des billets. J’ai donc dû acheter un billet Jakarta-Singapour. 32 Euros, le moins cher mais je ne pourrai pas me le faire rembourser, mais le pourrai l’utiliser pendant un an... Il m’étonnerait fort que j’ai besoin d’un Jakarta-Singapour cette année!

Mon vol pour Jakarta par bien à 17.15 h, comme prévu Compagnie Lion, pas chère et confortable. Puis à Jakarta, changement de Terminal.... Et attente et embarquement sur le vol de Bali.... Et chaque fois, quitter sa veste et sa montre, sortir l’ordinateur du sac, puis essayer de tout remettre en ordre!!! Et maintenant, il y a deux contrôles pour l’entrée dans le terminal, puis dans la salle d’embarquement, puis un nouveau pour sortir du Terminal.... Finalement, on n’arrête pas. Je comprends que l’on entende souvent des annonces de “passeport qui ont été trouvés”..... Les pauvres gens qui n’ont pas l’habitude de voyager sont complètement perdus!

Enfin, j'arrive à Bali à minuit.... Je regagne l'hôtel que j'ai réservé près de l'aéroport avec un taxi qui me taxe. Tous les chauffeurs de taxi sont des voleurs, mais je dois dire que ceux de Bali ont le pompon. Et bien sûr, il n'y a rien à faire!

L'hôtel n'est pas vraiment terrible, mais le lit est accueillant ainsi que la douche!

Pourquoi ce satané ordinateur se met-il à me couper les mots là où je ne le veux pas!!!! Ha Windows 10.

Malacca, le 6 février 2016 (2)

Je suis allée un peu partout dans Malacca. Cela a malgré tout bien changé en trente ans! Il y a maintenant une quantité de touristes... il faut dire que c'est le Nouvel An Chinois! En plus, comme Penang, Malacca a été reconnue comme appartenant au Patrimoine de l'Humanité en 2008!.

Je suis bien entendu retourné à Jonker Street. Il me semble que c'est là que j'habitais à l'époque, dans un vieil appartement ayant sûrement appartenu à des anglais et que des chinois me louaient pour une bouchée de pain.

Je suis également montée sur une drôle d'ascenseur qui monte le long d'une colonne à 80 mètres de haut et qui tourne permettant aux usagers d'admirer le paysage à la ronde. c'était assez impressionnant!

Finalement, c'était un séjour agréable, mais si je reviendrai!

Malacca, le 6 février 2016

Le voyage n'a pas été vraiment sur des roulettes.... Mon bus devait normalement partir à 9.00... Il y avaient quelques autres touristes qui avaient des horaires différents.... Finalement, on nous tous emmenés à la Gare Routière... et nous sommes partis à 10.30 h et n'avons atteint Malacca qu'à 7 heures du soir!Evidemment, la Gare Routière est en dehors de la ville..... et les taxis s'en donnent à coeur joie pour les prix! Ils se font leur mois de salaire sur ce qu'ils ont escroqué aux touristes! C'est partout pareil maintenant, sauf bien sûr le Japon et la Chine!

 L'hôtel que j'ai réservé sur booking.com est un peu excentré, mais dans ce quartier il y a une foultitude d'hôtels.... Cela n'existait pas il y a 30 ans! L'hôtel est bien, le personnel varié (des indiens, des malays, des chinois...) et très sympathique. Le quartier est toutefois musulman et l'on ne peut pas se faire servir une bière. Il faut aller dans le centre touristique pour cela. Mais il y a de quoi manger!!!! Ha, j'avais oublié, les malays mangent avec leurs doigts et ils ont une dextérité incroyable! Je regardais la dame assise non loin de moi, qui avalait à une vitesse incroyable des moules avec du riz, le tout en ne se servant que de la main droite bien sûr.

Jusqu'à la fondation de la ville par le Sultan Sri  Majara (il a  d'ailleurs d'autres noms) dans les années 1.400, Malacca était un petit village de pêcheurs. Le port était bien situé, dans la partie la plus étroite du détroit de Malacca. En plus, il était bien protégé et l'on pouvait l'utiliser en toutes saisons. Avec l'aide des gens de la mer, il établit un port international où tous les navires étaient obligés de s'arrêter.

La flotte de Zheng He, le fameux eunuque, commandant de la flotte chinoise pendant l'époque Ming (dont une  certaine rumeur dit qu'il a découvert l'Amérique avant Christophe Colomb, un livre a même été écrit à ce sujet, que j'ai lu mais dont j'ai oublié le titre), y a souvent fait escale grâce à sa situation si favorable. La légende dit que l'une des filles de l'empereur Ming est venue se marier avec le Sultan Manshur Shah vers les années 1.460. Elle avait amené avec elle 500 attendants qui se sont mariés avec des malays et se sont installés dans la ville.

Dans ces mêmes années 1.460-70, les vietnamiens attaquèrent une délégation revenant de Chine, tuant plusieurs individus, castrant les jeunes et faisant esclaves tout le monde. Malacca ne répondit pas à cette attaque car elle ne voulait pas se battre contre un autre pays  dépendant de la Chine. Bien que le Viet Nam ait eu des vues sur Malacca!

L'empereur chinois envoya une lettre de reproche aux Vietnamiens et conseilla à Malacca de se battre si cela se reproduisait!



Quelques décennies plus tard, en 1511 le portugais Alfonso de Albuquerque débarqua à la tête d'une armée de 1.200 hommes et de 17 navires.Après avoir capturé la ville, il épargna les Hindous, les Birmans et les Chinois mais fit exécuter tous les Musulmans. Les survivants furent vendus comme esclaves. Il ne reste guère que la Porta  de Santiago  comme construction de cette époque, car un siècle plus tard, les hollandais, après plusieurs tentatives, ont vaincu les portugais en 1641.



Néanmoins, les hollandais étaient plus intéressés par leur port de Batavia (actuellement Jakarta) sur l'île de Java et ne s'occupaient que de loin de Malacca. Ils ont cependant construit de nombreux édifices dont le fameux Stadthuys dont la couleur rouge a déteint sur tout le quartier...







samedi 13 février 2016

Penang, le 5 février 2016




Je dois dire que cela n'est pas désagréable  du tout.... On ne prend pas dans le nez la fumée des personnes qui marchent devant nous, comme en France.


J'ai fait beaucoup de transport en commun à Penang. Un bon système qui marche bien, les bus sont nombreux, hélas climatisés et trop mais très propres et très fiables quand les embouteillages aux heures de pointe ne les ralentissent pas trop!! Je suis allée visiter le temple Kek Lok Si, un immense temple bouddhiste où affluent de nombreux pélerins de Hong Kong, des Philippines, de Chine et de toute l'Asie du Sud Est. Il faut dire que le bouddhisme Mahayana et le bouddhisme Theravada ainsi que les rites chinois sont harmonieusement associés et qu'ainsi il convient à tous ces divers pèlerins aux pratiques différentes..


Il a été construit en hommage à Guanyin, la déesse de la miséricorde, entre les années 1890 et 1905 par Beow Lean (enfin c'est lui qui en a été l'inspirateur) chef des moines 5 riches marchands chinois l'ont sponsorisé! En 2002, une gigantesque statue de Guanyin, haute de presque 61 mètres est venue remplacer la petite statue primitive!

Il y a beaucoup à dire sur ce temple incroyable par sa grandeur et par sa symbolique, mais, je ne vais pas vous raconter  cela!






Le Nouvel An Chinois est bientôt là!!! Et le  temple pavoise accrochant des quantités de guirlandes et de lampes en papier... Les visiteurs vont se précipiter par milliers!!!!!





















Le lendemain, je suis montée sur la colline de Penang qui s'élève à 735 mètres avec le funiculaire. Bien ce n'est plus le joli funiculaire en bois vernis  qui faisait le transpot en 1923! On le voit seulement en exposition! Mais le trajet est impressionnant.

Il fait plus frais en haut et cette colline était fort prisée des colons anglais et des riches marchands chinois qui y venaient se reposer. Maintenant, il y a des restaurants et quelques parcours pédestres et une mosquée,







Ainsi qu'un temple hindou,













 et l'hôtel où ont été tournées certaines scènes du film "Indochine". Il fonctionne toujours et la terrasse surplombant Georgetown est très agréable. J'y ai d'ailleurs pris un citron pressé!




vendredi 12 février 2016

Penang, le 4 février 2016


On fait souvent commencer l'histoire de Penang avec l'arrivée du navigateur anglais Francis Light qui a convaincu le sultan de Kedah de lui "donner" l'île. Puis comme à l'époque, l'île était recouverte d'une jungle inextricable et infestée  de moustiques et que donc la malaria sévissait, il eut l'idée de faire tirer de ses cannons une belle quantité de pièces d'argent.... ceci dans le but de motiver les ouvriers à débrousser plus rapidement!

Ceci est la petite histoire que les gens aiment raconter et sans doute, est-elle vraie? Mais l'histoire de Penang a commencé bien avant les anglais. On aurait découvert des traces de vie pendant la préhistoire, puis ce qui sûr c'est que les indiens ont utilisé le port dès le Premier siècle, qui ont amené avec eux le bouddhisme et l'hindouisme... Puis au 9ème siècle, ce sont les marchands arabes qui ont introduit l'Islam et enfin au 14ème siècle,  ce sont les chinois qui ont "découvert" l'île... puis à la suite de nombreux navigateurs européens : portugais et hollandais essentiellement.

C'est ce passé et ce cosmopolitisme qui ont fait le charme de cette île qui est bien unique, on doit le dire! Dans les années 1960-1970, les hippies, l'ont à leur tour "découverte" et en ont fait un de leur paradis; Il faut dire qu'elle est très belle et qu'alors, les plages étaient propres et l'on pouvait profiter de la mer.....

Maintenant, depuis que l'île a été classée au Patrimoine de l'Humanité en 2008, les touristes abondent (raison de la pollution.... on construit des hôtels à tire-larigot), on parle d'environ 6 millions de visiteurs par an. De très jolies boutiques ont ouvert et le Street Art s'est développé, rendant la ville encore plus attractive!

Penang, le 3 février 2016

Après m'être installée à Batu Ferringhi, je suis revenue me promener dans Georgetown, qui comme je le disais précédemment a gardé beaucoup de son  charme! Il vrai que maintenant Penang est classée au Patrimoine de l'Humanité... Ils préservent donc.Les quartiers indiens et chinois et arméniens, et autres sont toujours là et je dirais mieux entretenus qu'il y a 30 ans.

De nombreuses maisons ont été rénovés. Il y en a qui sont en vente, mais c'est sûr qu'il y a des frais de remises en état.... et les propriétaires ne peuvent pas faire  ce qu'ils veulent!

Bien sûr, des quantités de gratte-ciels ont été construits, mais  ils ne sont pas dans le centre. Il faut bien loger tout ce monde!

Ces constructions, beaucoup trop nombreuses, ont fait beaucoup de mal à l'environnement. Je m'étais installée à Batu Ferringhi avec le projet de me plonger dans la mer... avec le souvenir de la belle plage que j'avais connue à l'époque! Que nenni! On m'a tout de suite prévenue : restez loin de l'eau. Si vous vous baignez, c'est à vos propres risques! Je suis allée voir et l'eau n'est pas ragoutante du tout et en plus il y a plein de méduses dont certaines sont très venimeuses!  Pollution... pollution!!! C'est ça lorsque l'on construit à tour de bras.... sans installer des systèmes d'épuration!

mercredi 3 février 2016

Luan Prabang, le 11 août 2015

Non, je n'ai pas vraiment pu faire de trek dans les rizières car la pluie incessante a continué de s'abattre sur la région. Mais, au bout de deux jours, on a cru voir un bout de ciel bleu.... et mon hôtelier a eu vite fait de me trouver une moto avec chauffeur et un équipement anti-pluie... Et nous voilà partis! C'était super! Le conducteur m'a amenée par des chemins boueux à souhait à un endroit où j'ai pu descendre à pied dans la vallée. Tout au fond, le bouillonnement de l'eau et les  cascades étaient impressionnants. Je suis remontée de l'autre côté, toujours en longeant les rizières et accompagnée par des femmes Hmong, super gentilles! Cela m'a pris deux bonnes heures et il ne pleuvait toujours pas! Puis mon conducteur m'a récupérée sur l'autre colline et il m'a emmenée faire rapidement le tour de quelques villages Hmong.... C'était magnifique! Nous sommes rentrés.... et la pluie a recommencé. Quelle chance j'ai eue d'avoir ces quelques heures de répit!

Deux jours plus tard, je partais pour Dien Bien Phu... Un endroit que je  voulais voir depuis si longtemps! La pluie avait enfin cessé et j'ai pu me promener à loisir dans ces lieux magnifiques où l'on a du mal à croire que tant de gens ont été tués... et les rescapés ne se sont jamais remis de "l'enfer de Dien Bien Phu". Victoire pour les Viets qui ont gardé tous les vestiges des blockhaus des français : la Montagne Geneviève,  et les autres toutes portant un nom de femme. Le blockhaus d'Entrecastaux... qui se trouve maintenant au milieu de champs. Pas un bruit sinon le chant des oiseaux!

Oui, le pluie a cessé mais les inondations ont fait des dégâts et une partie de la route est partie...  et me voilà bloquée... Pas de bus! J'en ai profité pour continuer mes promenades dans les environs de la ville. Enfin, au bout de deux jours, un bus est annoncé et j'achète vite mon billet pour Luang Prabang.

Nous sommes partis de fort bonne heure et on est passé. Tout le long des éboulements mais qui ont été déjà été  pelletés pour que les voitures puissent passer! Nous avons passé la frontière tranquillement, mieux que celle de Thailande -  Laos à Vientiane. Mais ils se surpassent de plus en plus pour voler le pélerin! D'abord, on paie le visa : $ 31, les 1 dollars pour soi-disant le tourisme, puis on passe devant un autre gars où il faut payer 10.000 Kip (un peu plus d'un dollar) pour je ne sais quoi, puis un autre gars qui demande $ 2 pour mettre encore 2 ou 3 tampons sur le visa.... puis le fin du fin que je n'avais jamais eu : un gars, qui rentre vite dans son bureau, se met un masque sur le  visage, puis pointe une sorte de lampe sur moi et me dit que je dis que j'ai 27°... Je suis donc presque morte!!!! mais je dois payer 5.000 kips pour que l'on m'ait pris la température!!!!!! Ce sera quoi la prochaine fois?

Le paysage est magnifique, pas vraiment sauvage car partout la présence humaine mais bucolique!

La route n'est pas bonne, loin de là et dans certains endroits, c'est même dangereux car la route est à flanc de colline et surplombe le vide.... sans garde-fous.... Un plongeon serait fatal!!! Mais notre bonne étoile était là et aussi le chauffeur Viet, extraordinaire qui au bout de 14 heures de tape-cul nous amenés à bon port!

dimanche 31 janvier 2016

Penang, le 1er février 2016

Mon dieu, qu'il y a longtemps que je n'ai pas touché à ce blog! Tout le monde me l'a fait remarquer. Je me suis arrêtée brusquement en Chine.... Pourtant le voyage à continué, au Viet Nam, puis au Laos, puis en Thailande et enfin retour à Nouméa après un court stop-over à Sydney!

Plusieurs raisons à cela, d'abord en Chine je n'avais pas de connexion à Google puisque le site est bloqué dans le pays. Ensuite, j'ai eu des problèmes avec mon ordinateur... "ILS" voulaient que je le changent car XP était dépassé, moi il me convenait fort bien et je dois dire que maintenant que j'ai acheté un nouvel ordinateur avec Windows 10, le ménage n'est pas très heureux, et je regrette fort mon ancien compagnon..... Mais il avait fini par s'éteindre (c'est le cas de la dire) à cause de quelques gouttes d'eau malencontreusement tombée sur le clavier.

Bon, me voilà maintenant à Penang, Malaysie, l'ancien paradis des hippies et qui a bien changé. J'étais venue passer quelques jours en 1983-1984, lors de l'un de mes périples et déjà c'était devenu un peu touristique.... mais rien à voir avec maintenant. La jolie petite route qui sillonnait le long de la mer est devenue une route à 2 fois quatre voies avec une circulation incessante!

Je n'ai fait que traverser Georgetown mais j'ai trouvé que la ville avait gardé son charme anglo-indien-malay-chinois.... Mais je vais y retourner.