mercredi 30 août 2017

Tioman, le 22 août 2017


Je suis arrivé hier à Tioman après un voyage assez fatigant. Je suis donc partie avant-hier de Kuala Lumpur. Je suis allée à la nouvelle Gare routière qui est à 20 bonnes minutes du centre quand il n'y a pas de circulation... sinon on peut mettre bien plus qu'une heure. Les voitures ce fléau mondial! Et ce n'est pas près de s'arrêter avec tous ces constructeurs qui se font un pognon monstre!

Enfin, je suis partie vers 8 heures du matin, donc il n'y avait pas de circulation... ceci pour m'entendre dire que le bus de 9.00 h était déjà complet. Donc, il faut attendre celui de 12.30 h. Evidemment, température polaire mais pas de musique assourdissante comme à Flores ni de personnes qui fument. Avantages et inconvénients du progrès.

Le paysage est assez désolant : des kilomètres et des kilomètres de palmeraies..... de grandes sociétés pour l'huile de palme. Il paraît qu'ils sont en train de brûler Bornéo pour en planter encore plus! J'avais déjà vu cela à Cameron Highlands, lorsque j'y étais allée il y a quelque 7-8 ans. Là, c'est les britanniques qui avaient commencé avec la plantation de thé. Puis les malaisiens ont continué avec des serres sur les kilomètres et des kilomètres, offrant un paysage désolant de toiles couvrant les plantations.

J'arrive à Mersing 5 heures plus tard. Je sais qu'il n'y a pas de ferry à cette heure et vais tout de suite acheter un billet pour le lendemain. Départ 8.00 h mais on doit être présent à 6.30 h. Je loue une chambre dans un petit hôtel  chinois, puis vais manger chez un autre chinois.

Hier matin donc, j'étais à 6.30 h du matin à l'embarcadère avec plein d'autres clients endormis comme il se doit. Il faut présenter son billet à un guichet, puis il faut faire la queue à un autre guichet pour acheter un billet pour les Parcs Nationaux, puis il faut encore faire la queue pour se faire inscrire avec son passeport et enfin à 8.00 h, on monte sur le ferry.

Deux heures de traversée pour arriver sur cette émeraude au milieu de l'océan.


J'ai de la chance : je trouve tout de suite un petit bungalow au bord de la plage.... C'est pourtant le pleine saison!



Kuala Lumpur, le 20 août 2017

L'histoire de la Malaysie est pour le moins complexe. Située à un point de passage inévitable pour le commerce maritime entre l'Inde et la Chine, il est sûr qu'elle a connu tous les "envahisseurs". En premier lieu les marchands musulmans dès le XVe siècle. Le grand amiral chinois musulman fera de nombreuse haltes à Malacca dès 1405 et les souverains se sont convertis à l'islam. Comme pratiquement tous les autres souverains de cette région.

Il faut dire que la répartition des territoires était très différente à cette époque : de nombreux royaumes qui atteignent Sumatra, Bornéo et le Siam, et éventuellement Java. De plus ces différents chefs se faisaient la guerre et des parties de territoires changeaient "de mains" très souvent.

Un siècle plus tard, ce sont les européens qui s'intéressent à l'isthme. D'abord les portugais, puis les hollandais et enfin les anglais. Tout cela pour avoir accès aux épices dans l'archipel des Moluques (maintenant en Indonésie - Mon prochain voyage sans doute?)

Pendant ce même siècle et le suivant, le XVIIe, la rivalité entre le royaume d'Aceh (nord de Sumatra) et Johor (sud de l'isthme) domine la politique. En même temps, ils essaient tous deux de reprendre Malacca aux portugais.

Le XVIIIe siècle n'est pas moins agités avec tous ces rois ou sultans qui essaient tour à tour de reprendre ou d'annexer de nouveaux territoires et les trois pays européens qui n'en font pas moins. Les Birmans ont tout à coup des visées sur le pays ainsi que les siamois du royaume d'Ayutthaya.

Le XIXe siècle verra Malacca devenir britannique (entre temps, elle avait été annexée par les hollandais). Puis les britanniques doivent intervenir dans la production d'étain comme les sultans malais ne voulaient pas que leurs sujets soient employés dans les mines. Ils font donc venir des milliers de chinois (comme en Calédonie les français ont fait venir des javanais pour le nickel).  Puis, il y avaient les palmeraies.... et là idem. Donc les britanniques font venir des milliers d'indiens du sud pour travailler dans ces palmeraies  (idem aux Fidji, où la les anglais ont fait venir des indiens pour la canne à sucre)..

Evidemment, toutes ces populations sont restées sur place, ce qui explique la diversité des religions et des ethnies. Actuellement, il y a 25% de la population d'origine Han, 10% d'origine indienne et 51% de malais. La religion des malais étant l'islam, cette religion domine les autres, bouddhisme et hindouisme. Il y a évidemment quelques chrétiens et des animistes.

La domination britannique qui dura 120 ans a créé la Malaysie actuelle. En 1957, 11 états deviennent indépendants, puis en 1963 une Grande Malaysie est créée avec l'ajout de deux provinces de Bornéo : Sabah et Sarawak, ainsi que Singapour.... qui ne resta dans l'association que 2 ans pour devenir complètement indépendante.

C'est un drôle de pays, où il n'y a pour ainsi dire rien à visiter à part Penang et Malacca, dont j'ai parlé l'année dernière. Tous les touristes que j'ai rencontré s'accordent pour le dire. Mais le pays a cependant un certain charme : des fonds sous-marins exceptionnels et des Parcs Nationaux très bien entretenus. Et puis il y a Bornéo, les sultans blancs, les coupeurs de têtes, les rivières tumultueuses et les arbres gigantesques!

Kuala Lumpur, cette capitale tentaculaire d'environ 1.600.000 habitants n'était qu'un village en 1850, lors de sa fondation à cause des nombreux gisements d'étain dans la région. C'était un campement malsain ravagé par la malaria.

Ce qui explique un peu pourquoi il n'y a pas grand-chose à visiter dans la ville. Pour moi, le quartier le plus pittoresque est chinatown avec sa Petaling Street....




Et les rues alentours avec leurs vieilles maisons anglo-chinoises. 


Il y a aussi l'ancienne gare qui est maintenant transformée en musée et bien sûr les fameuses tours Petronas qui font parler d'elles grâce à leur hauteur mais qui pour moi n'ont pas de charme particulier;.. Encore des gratte-ciels! Je suis passée à côté mais je n'ai pas cherché à les visiter!




mercredi 23 août 2017

Kuala Lumpur, le 19 août 2017

Voilà, après un départ mouvementé... me voilà à Kuala Lumpur, Malaysie : changement de décor!

L'Indonésie est encore malgré l'affluence des touristes restée au siècle  dernier, mais je ne vais pas m'en plaindre. Ce qui ne va pas, c'est qu'ils veulent donner l'impression d'avoir progressé mais ce n'est pas le cas et cela crée beaucoup de problèmes aux étrangers. Comme ce taxi collectif hier. Je dois encore dire que  cela est inhérent à Bali. A Flores et Timor, c'est complètement différent. Ils vivent à l'ancienne mais ils respectent au moins, les horaires.

Bali sera toujours Bali, malheureusement elle a perdu une grande partie de son  charme mais elle n'a pas gagné en efficacité.





J'ai donc pris un bus et après avoir un peu erré dans la ville, demandant mon chemin plusieurs fois, je me suis retrouvée enfin dans Chinatown. Là où j'avais résidé il y a quelques années. Au moins, cela n'a pas changé. Toujours les mêmes boutiques, la même foule, les mêmes petits "food courts"... Bref, j'ai pris une chambre dans le premier hôtel chinois que j'ai trouvé. Je suis en plein milieu du mouvement.

Et je  suis allée enfin diner.... dans un de  ces restos chinois dans la rue.



Ici, on sent un net progrès. Beaucoup de propreté : des poubelles un peu partout et je remarque que les gens respectent. Ce qui n'était pas le cas il y a quelques années. On ne voit plus des bouteilles en plastique traîner dans tous les coins. J'ai vu à la gare que la contravention s'élevait à 25.000 Ringit, ce qui fait tout de même 5.000 Euros, une petite fortune dans ce pays. Et je pense que le règlement est appliqué. En fait Kuala ressemble de plus en plus à son voisin Singapour!


Admirez cette nouvelle gare!!!! Pas un papier par terre!

mardi 22 août 2017

Ubud, le 17 août 2017

Je suis donc arrivée avant-hier soir à Ubud. Avion Labuan Bajo - Denpasar, enfin en passant par Kupang et en changeant d'avion : au total 5 heures de voyage alors que le vol normal ne prend pas une heure. Puis un taxi pour Ubud étant que nous sommes arrivés tard. Plus de bus. J'allais me décider à payer la somme qu'ils demandaient quand une jeune espagnole me dit que je pourrais bien aller avec eux et partager les frais. Evidemment, j'étais d'accord et chance, les responsables du bureau de location également. D'habitude ils refusent ce genre d'arrangements. Il faut toujours gagner le max sur le dos des occidentaux.




Je suis donc arrivée vers 21.00 h aux "Ayu 2 Bungalows" où j'avais réservé une chambre à l'avance à cause de cette haute saison qui n'en finit pas. J'ai eu de la chance. C'est très bien. On passe par un dédale de maisons balinaises et l'on arrive dans ce joli endroit avec une petite piscine. Le personnel est adorable, surprenant dans ce monde si touristique. Et pour $ 15 la nuit, petit-déjeuner compris, on ne peut pas se  plaindre.

Je suis bien dans ce losmen en plein centre d'Ubud. Dès que l'on regagne les rues principales, c'est l'enfer! Je dis toujours que qui veut détruire une culture doit aller prendre des cours à Bali. Les rues sont une suite de magasins de souvenirs pour touristes, de locations de motos, de restaurants, etc... et une circulation assourdissante de voitures et de motos ne cesse de les parcourir. Les trottoirs sont étroits et plein d'embûches, de trous béants. Bref, le piéton doit faire vraiment attention.


La photo ne donne qu'une partie de la réalité. Mais lorsque l'on regarde bien, on arrive à voir entre tous ce falmigondis des traces de la culture balinaise.




des constructions ....





ou des offrandes sur le bord des trottoirs ou sur des murs. Et le cérémonial des femmes qui les déposent. Mais à part cela, on pourrait bien être n'importe où. Le Ubud d'il y a 35 ans, lieu magique, plein de mystères, envoûtant et tout simplement beau, n'est plus!




lundi 21 août 2017

Labuan Bajo, île de Flores, le 15 août 2017






Et hier matin, comme par hasard, je pense à Julie, cette gentile jeune française que j'ai rencontrée aux Philippines il y a près de 3 ans et que j'ai revu quelques fois à Sydney où elle réside et en Calédonie où elle était venue passer les fêtes de fin d'année.

Lorsque nous nous étions vues à Sydney en juin, elle m'avait dit qu'elle pensait aller à Labuan Bajo en juillet-août..... Je lui envoie donc un mail avant de partir pour Rinca et autres îles. Je reviens vers 17.00 h, et surprise j'ai une réponse : elle vient juste d'arriver à Labuan Bajo. Rendez-vous est pris immédiatement et nous passons ensemble avec son frère et sa mère la soirée au Pirate!

Le monde est plein de surprises!

Donc, hier j'avais pris un autre tour dans les îles environnantes comme je l'avais fait avant-hier. Les fonds sous-marins sont vraiment incomparables et il y a tellement d'îlots que l'on ne se marche pas (ou plutôt) nage pas dessus. Ces petits "tours" sont bien organisés : il y a environ 6 clients et tout est prévu, les masques (quoique moi, maniaque comme je suis, je voyage avec le mien), l'eau, le repas de midi et bien sûr des jeunes pour nous piloter.

Avant-hier, nous avons fait 3 stops dans où je n'ai fait que faire du masque-tuba. Rien à visiter sur la terre ferme. Plein de bénitiers de toutes couleurs, de coraux divers et de poissons, à peu près les mêmes que chez nous. Mais.... aussi beaucoup d'oursins!

Hier, en revanche, j'avais pris un tour avec l'île de Rinca incluse dans le programme. Je n'avais pas l'intention d'aller à Komodo où je suis déjà allée il y a 34 ans... mais j'étais assez curieuse  de revoir un de ces fameux dragons. Et nous avons été gâtés.

Lorsque l'on arrive, l'on est pris en charge par deux rangers armés de piquesDès en bois, il faut dire que les bébêtes peuvent être agressives. Et l'on commence une petite promenade d'environ 2 kms dans l'île.

Dès le début de notre marche, nous tombons sur un groupe de dragons endormis, à l'ombre, c'est pourquoi l'on ne les voit pas très bien.



Mais un peu plus loin, nous avons la chance de tomber sur un dragon (une dragonne plutôt) en train de creuser pour atteindre les œufs des oiseaux (des sortes de pintades) viennent de pondre. Le spectacle est  ahurissant : la dragonne qui creuse le les oiseaux qui enterrent! On ne le voit pas très bien sur la photo.


Mon petit Acer n'est pas assez performant pour ce genre de  photos.

Elle nous regarde mais n'a pas l'air d'être perturbée dans son travail.




























Et enfin, au bout de la petite marche, une vue de Rinca et de sa baie depuis une colline. Puis on remonte sur le bateau et on va snorkeller un peu plus loin. Encore superbe. Et on repart encore et encore une nouvelle île et des fonds marins très beaux!


jeudi 17 août 2017

Labuan Bajo, île de Flores, le 12 août 2017

La journée a mal commencé : je me lève très tôt comme d'habitude et en attendant le petit déjeuner, je me connecte sur Internet. Une chance, à l'hôtel de Ruteng, il y a la Wifi. Et je trouve un message de mon agence American Express me signalant des mouvements bizarres avec ma carte..... Je leur réponds  de suite et tout va très vite, ils bloquent la carte, etc... Mais les voyous ont acheté sans doute une billet d'avion à Austrian Airlines et aussi autre chose, mais je ne sais pas quoi... pour finalement un joli montant de près de 2.000 Euros..... Je me suis fait piéger en achetant un billet d'avion sur Internet alors qu'ils disent que leurs sites de paiement sont sécurisés! Heureusement que j'avais une connexion Internet et que j'ai lu mon courrier!


Labuan Bajo est devenu une sorte d'enfer à touristes au cours de ces dix dernières années. La ville elle-même n'a pas grand-intérêt, avec une circulation de motos et de voitures intense et presque incessante et des constructions hétéroclites pour loger tous ces nouveaux venus, mais c'est le départ vers Komodo, l'île aux dragons et aussi des quantités d'autres îles et ilots avec des fonds sous-marins incroyablement beaux et pratiquement intacts. On dit que ce sont les plus beaux du monde!





 De loin, les îlots ne sont pas non plus très pittoresques, plutôt du genre pelés. Des éruptions volcaniques? Des feux ?

J'ai trouvé une chambre sans trop de problèmes au "vieux" Bajo Beach Hotel qui continue de refuser les réservations par Internet. Très correct. Bien sûr plus cher que dans les autres villes de Flores.


Ruteng, île de Flores, le 11 août 2017

Et j'ai donc quitté Bajawa ce matin, mais cette fois-ci pas en bus mais en taxi collectif. Un peu plus cher mais incomparablement plus confortable. On est en train de se rapprocher de Labuan Bajo, super touristique et du coup... le confort arrive!


Depuis tous ces derniers jours, je me promène à l'arrière d'une moto conduite par un ojek ou un autre... mais ce qui ne change pas, c'est le parfum incomparable des zones que nous traversons... Les responsables : ces jolies fleurs blanches. Hé oui, tous les caféiers sont en fleur et embaument toute la campagne environnante.

Ruteng est la ville principale de la Regence de Manggarai, mais ce qui fait son prestige c'est les magnifiques rizières en espaliers, presque aussi belles que dans le sud de la Chine. Malheureusement, ce matin, lorsque je suis passé près du point de vue.... il y avait un brouillard à couper au couteau, donc pas de photos.

J'ai   cependant vu des quantités d'autres rizières car de toutes façons toute l'île est couverte de rizières... et l'on mange du riz à tous les repas. Malheureusement, la cuisine indonésienne n'est pas terrible, meilleure que celle des Philippines mais nettement moins bonne que la vietnamienne, la laotienne ou la thaï. C'est dommage car ils ont de bons produits pas en "plastique" mais ils ne les accommodent pas vraiment avec originalité. Toujours leur "nasi goreng" et "mie goreng" (riz et pâtes frits). Pas beaucoup de variétés dans leurs menus.

Mais ce qui a rendu Ruteng célèbre, c'est Liang Bua. En 2003, des archéologues ont fait des fouilles dans cette grotte et ont exhumé un squelette d'un humain de la taille d'un enfant de 3 ans mais avec la  dentition et l'ossature d'un adulte. En continuant leur fouille, ils ont encore trouvé 6 autres squelettes. Après analyses dans les laboratoires, il a été mis à jour que ces humanoïdes ont vécu jusqu'à il y a 12.000 ans. On pense que c'est une éruption volcanique qui les a fait disparaître.

L'homme de Florès "homo floresiensis" d'une taille de 1 mètre venait d'être découvert. Evidemment d'autres savants ont émis d'autres théories!!!!!

Avec lui, des ossements de dragons de Komodo et d'éléphants nains qui ont maintenant disparu de l'île.

Grotte sans grand intérêt sinon, mais au milieu des rizières et des champs de café. Un petit musée attenant, bien intéressant.









mercredi 16 août 2017

Bajawa, ïle de Flores le 10 août 2017

Le Kelimutu était un endroit superbe mais Moni en revanche était bien le lieu à touristes. Les paysans du coin sont devenus âpres au gain comme cela se passe dans ces endroits-là. J'étais à la Guest House "Bintang" la bien-nommée, du nom de la bière locale.

La chambre était correcte mais la patronne était plutôt désagréable et l'on voyait clairement que c'était uniquement l'argent qui l'intéressait. De toutes façons, je ne comptais pas m'éterniser car c'est la haute saison et il y a trop de monde et puis on est à plus de 1.000 mètres et les températures sont trop fraîches pour moi.... surtout la nuit. C'est l'hiver tout de même.

J'ai donc pris un bus qui passait devant la "Bintang" pour Bajawa. Ce qu'il y a de bien c'est que l'ont n'est pas obligés d'aller à la gare routière pour trouver un bus, ils s'arrêtent là où l'on veut et en plus l'on donne l'adresse de l'endroit où l'on va et le chauffeur nous y conduit!

Au bout de 5-6 heures de route, je suis arrivée à Bajawa, toujours dans la montagne, toujours frais et toujours la haute saison. Mais évidemment, c'est l'Asie et un gentil Ojek m'a conduite à un Home Stay où là en revanche la famille était adorable.
























La région de cette petite ville est magnifique. Des cascades, des volcans et surtout des villages traditionnels.

Je suis donc partie tôt ce matin avec le même ojek qui m'a indiqué le home-stay hier. Nous allons d'abord à Luba, un de ces villages où l'on continue de vivre comme il y a mille ans, bien que le tourisme commence à s'y intéresser. Il faut mettre son nom dans un grand livre et faire une donation. Jakarta est bien sûr derrière tout cela. Les villageois ont l'air d'y prendre goût, mais je ne suis pas sûre que l'argent aille dans leurs poches.

Ce qui est également étonnant, c'est toutes ces tombes disséminées dans le village. Vous en voyez 3 dans la première photo.


Nous sommes ensuite allés à Bevona, village sur les flancs du volcan Inerie. que je n'ai pas pu prendre en photo ce jour-là à cause des nuages mais que j'ai eu ce matin de loin, en quittant Bajawa.



A nouveau des quantités de tombes dans le village-même. Imbriquées les unes dans les autres.

C'est vraiment étrange!

Les maisons surmontées d'une petite maison sont les maisons des femmes.


Celles surmontées d'un personnage sont les maisons des hommes.

Ce sont les villages des Ngada, peuples qui occupent ces lieux depuis des siècles mais dont finalement on sait très peu de choses, comme pour tous ces peuples qui vivent dans ces îles.

Nous avons terminé la journée en allant nous délaisser dans une source d'eau chaude... Il y en a des tas dans la région avec tous ces volcans.



























dimanche 13 août 2017

Moni, île de Flores, le 8 août 2017


J'ai donc quitté Wodong hier matin encore avec un bus local...... et suis arrivée au bout de 5 heures de route à Moni, le vrai but de mon séjour à Flores.... Flores que je n'avais pu visiter il y a 34 ans à cause d'un visa un peu trop court (c'est encore le cas aujourd'hui où l'on n'obtient que 30 jours, sinon pour plus, il faut un "sponsor"). Encore l'année dernière, à cause des pluies diluviennes, le ferry que je devais prendre de Sumba avait été annulé.... et les avions étant pleins, j'avais choisi de m'envoler vers Timor.

Me voilà donc enfin au pied du Kalimutu... où se trouve les fameux lacs que j'attends de voir depuis plus de trente ans!

Le Kelimutu est l'un des nombreux volcans qui parsèment l'île et même, dois-je dire, toutes les îles de l'Indonésie. Lors de sa dernière éruption, il a laissé 3 cratères... et ceux-ci se sont remplis de l'eau de la pluie et chaque lac a une couleur différente. On dit que le premier est rouge, le deuxième est turquoise et le dernier bleu foncé.... mais les couleurs changent au cours des saisons et des moments de la journée. Moi, j'ai vu un vert, un bleu turquoise et un noir avec des reflets jaunes.


Les photos ne rendent pas grand'chose par rapport à la beauté du lieu. Il y a non seulement la couleur des lacs, mais aussi et surtout leur "texture". On dirait de la peinture bien épaisse et non de l'eau!
C'est un lieu sacré pour les habitants de la région qui ont conduit dans ce lieu magique les premiers colons hollandais.

Les gens ont pris l'habitude, perpétuée par les guides de voyage, de venir au lever du soleil.... Et ils quittent Moni à 4 heures du matin! Très peu pour moi!!!! Je suis partie à 7.00 h avec un "Ojek", c'est à dire avec une moto conduite par un gars de l'hôtel. Nous avons mis moins d'une heure pour arriver à l'entrée du parc. A partir de là, il y a un parcours d'un peu plus d'un kilomètre qui passe à  côté des lacs. J'ai passé près de 3 heures dans ce site incroyable, les lacs changeant de ton au fur et à mesure de l'avancée de la journée.

Puis, je suis redescendue à Moni à pied à travers les rizières et les bambouseraies. J'ai mis 2 bonnes heures pour parcourir ces 15 kms! Bien que nous soyons à plus de 1.000 mètres, il fait bon dans la journée.... mais les nuits sont fraiches et les douches froides ne sont pas les bienvenues!

samedi 12 août 2017

Wodong, île de Flores, le 7 août 2017


Je suis donc arrivée à Wodong, près de Maumere après un voyage de quelques 4 heures dans un de ces bus locaux. La conduite est correcte, ils sont très prudents... mais comme à Timor, le problème, c'est la musique ! Même avec des boules Quiès, le son est encore presque trop fort! Evidemment, tous les occidentaux le remarquent avec surprise et souvent s'en plaignent, mais les locaux restent imperturbables alors que la musique "tonitrue" dans les tympans. On se demande s'ils sont sourds ou quoi?

Arrivée à Wodong, plus de place dans les guest-houses... mais c'est l'Asie et ils ont eu vite fait de me trouver une petite tente qu'ils m'ont plantée sur la plage à 2 m de la mer!! Le rêve. L'endroit est très beau et la petite "Sante Sante" où je réside  est fort sympathique. Bonne ambiance de la famille et des quelques résidents. Nous passons de bonnes soirées ensemble.

Hier, j'avais loué un bateau pour aller dans les ilots en face. Le patron de la guest house voisine s'en était occupé! 




J'ai fait du masque-tuba à plusieurs endroits et c'était vraiment superbe. Des coraux de toutes couleurs, de toutes formes, de toutes tailles et intacts. Pas encore abîmés par les hommes. Un vrai régal. En revanche, des poissons bien sûr, mais pas de très gros. Des familles apparentées à celles de chez nous.




Nous avons finalement accosté dans une petite île avec des plages de sable fin, désertes.... Et un village de pêcheurs. Maisons simples en bambou et feuille de cocotiers. Pas le grand confort, mais les gens étaient très souriants et paraissaient heureux. Le monsieur a voulu que je le prenne en photo, alors je le poste. Il serait très content s'il le savait!

vendredi 11 août 2017

Larantuka, île de Flores, le 4 août 2017




Je suis arrivée cette nuit à Flores après 13 heures de traversée. Des gens du bateau m'ont emmenée dans un petit hôtel dans le  centre de la ville. J'ai dormi quelques heures puis suis allée me promener. Vraiment très beau. Pas étonnant que les portugais ne s'y soient pas trompés et l'aient appelée "Flores". Et ce n'est que le début. Il paraît que le centre de l'île est encore plus beau! On verra!

jeudi 3 août 2017

Kefamenanu, Ile de Timor, le 30 juillet 2017

Bon, j'ai enfin retrouvé mon blog... dans le même lieu où je l'ai abandonné il y a plus d'un an. Sinon, que suite aux nouvelles d'alors, je n'ai rien écrit sur Soe et ses environs qui pourtant m'avaient beaucoup plus pour leur "sauvagerie".

Aujourd'hui, je suis à Kefa, où je ne m'étais pas arrêtée l'année dernière. J'ai fait le trajet hier depuis Dili. A peu près 8 heures de bus avec le passage de la frontière, qui a malgré tout été simplifié. Les indonésiens ne demandent plus de visas et on obtient 30 jours à la frontière, sans payer $ 30, sans photo, etc....

J'ai passé presque 3 semaines au Timor Leste. Il n'y a pas grand'chose à voir puisque presque tout a été  détruit pendant la guerre avec l'Indonésie. On trouve encore des maisons traditionnelles et bien sûr des paysages sauvages magnifiques. Des plages également superbes, mais avec les crocodiles estuarines...... il vaut mieux ne pas trop en profiter. D'ailleurs à plusieurs endroits, il y a des panneaux "crodiles attacks"!!!!



Kefamenanu, situé entre Dili et Kupang est une petite ville sans rien de particulier. Evidemment, un marché "asiatique" animé et sympathique.

En fait, je me suis arrêtée pour aller voir Temkessi, un de ces villages où les habitants continuent de vivre comme il y a mille ans, voire plus.... Pour y aller, un des "gars" de l'hôtel m'a emmenée avec sa moto. Nous avons traversé des endroits vraiment splendides et une grande quantité d'autres villages "plus modernes" mais où les femmes portent des pareos traditionnels . En revanche, Temkessi proprement dit ne m'a pas vraiment emballée. J'avais vu des villages plus intéressants à Sumba et a Soe l'année dernière.

En plus, il n'arrêtaient pas de demander des "donations"..... Ils ont déjà eu quelques contacts avec les touristes!