vendredi 24 mai 2019

Galle, le 18 mai 2019



Je suis arrivée hier à Galle après un autre voyage épuisant. A Ella, je suis montée dans un bus bondé et suis restée debout la première heure alors que le bus négociait les nombreux virages qui nous ramenaient dans la vallée. La force centrifuge m'applatissait avec l'aide d'une tamoul assez costaud qui était dans mon dos sur une pauvre petite vieille tamoul…. Et dans l'autre sens, il fallait que je me cramponne de toutes mes forces pour ne pas m'affaler sur la petite grosse!!!! Enfin, au bout d'une heure de route, des passager sont sortis et le responsable m'a fait asseoir… mais encore la petite grosse a voulu s'asseoir à côté de moi alors que nous étions déjà trois sur la banquette, certes il y avait un enfant, mais les places ne sont pas larges!

J'ai rencontré dans le bus un couple, lui allemand et elle Thaï de Isan qui travaillent à Qatar dans la restauration et qui sont venus passer une semaine de vacances loin du Ramadam, mais pas de chance ici, c'est Paya, alors encore nous sommes privés de bière. Nous avons marché vers le fort où ils avaient une réservation et où je compte bien trouver un petit logis bon marché, ce que je trouve sans problème.

Je trouve tout de suite le fort de Galle magnifique. A l'intérieur de jolies maisons blanches aux toits de tuiles rouges vraiment originales. C'est donc Payam, la fête de la pleine lune de mai. La fête sacrée de sacrée pour les bouddhistes : le bouddha, bien que l'on ne soit pas exactement sûrs de l'année de sa naissance, l'on sait qu'il est né pendant la pleine lune de mai et en plus, il a eu la révélation également pendant la même pleine lune quelques années plus tard.



Déjà, hier à Ella, le temple diffusait en direct dans toute les rues grâce à des micros placés tout le long des rues, les prières et les chants des moines. Pas moyen d'y échapper! Cela me rappelait la propagande communiste dans les petites villages Lao.



 Tout le pays est en vacances pour 3 jours et les rues sont décorées de drapeaux bouddhistes (encore une chose que je ne connaissais pas - évidemment, cela a été inventé par un certain colonel américain Henry Stell Olcott, qui avait débarqué au Sri Lanka, à la fin du 19e siècle, créé des écoles, fondé une société bouddhiste et rédigé un catéchisme et dessiné ce fameux drapeau qui a toutes les couleurs de l'arc en ciel.)

dimanche 19 mai 2019

Ella, le 16 mai 2019







Joli petit village à plus de 1.000 mètres d'altitude…. Des collines couvertes de thé! Et dans les vallées, des rizières.

Je suis arrivée hier après un après un long voyage de 6 heures jusqu'à Bandulla, puis une autre heure de Bandulla à Ella. J'avais pris le bus de 6.00 h le matin comme me l'avait conseillé la manager du Riviera. Heureusement car sinon, il n'y avait qu'un autre bus et je serais arrivé à la nuit, ce qui n'est jamais facile. Mais je me suis levée à 5.00, en fait réveillée depuis 4.00 h comme cela se passe toujours lorsque l'on change ses horaires…. c'est dire si j'étais crevée.






Tout le long la route était en lacet et en réparation, chapeau au chauffeur qui nous a amenés à bon port. Croiser d'autres véhicules était difficile et le vendeur de billets devait souvent descendre du bus pour le guider!



Avec l'aide d'un chauffeur de tuk-tuk, comme dab,  j'ai trouvé une petite guest-house à 1.500 roupies. En fait, ils me demandent combien je veux payer et je leur dis, pas plus que 1.500 roupies et ils sont d'accord. Bien entendu, j'étais encore seule dans l'établissement.

Je suis allée faire un tour rapide dans le centre du village,  puis après avoir mangé une rotti accompagnée d'une brochette de poulet, bien épicée et bien bonne, je suis allée me coucher.

Enfin, j'ai vu quelques visages occidentaux! Il faut dire que d'après ce que je vois, Ella attire la faune des Vegans et autres nouveautés végétariennes et ayurvédiques. On les voit tout maigres circuler dans la rue. En plus, il fait nettement plus frais ici et beaucoup d'occidentaux n'aiment pas la grosse chaleur, donc Ella leur convient. Comme ailleurs, les restaurateurs se sont mis à leur goût et offrent des plats végétariens et des boutiques ont ouvert qui proposent toutes sortes de "médicaments" ayurvédiques! Evidemment, tout est beaucoup plus cher, mais c'est normal! En revanche, les boutiquiers devraient comprendre qu'ils faudrait qu'ils baissent leurs prix s'ils veulent attirer les quelques voyageurs qui passent. J'ai vu deux français tiquer sur les prix de la bière et repartir!



Ce matin, après une bonne nuit de sommeil, je suis allée prendre mon petit-déjeuner au centre du village, là encore plus cher qu'ailleurs, mais les fruits étaient délicieux. Je dois dire que leurs papayes sont bien meilleures que celles que nous avons en Calédonie. Ils on la chaleur et le soleil, ceci explique cela! Puis, j'ai pris un tuk-tuk recommandé par le proprio de la guest-house et suis partie à quelques 6 kms de Ella visiter une fabrique de thé. Ha, le thé de Ceylan! Deux mots qui nous paraissent indissociables, pourtant le thé n'est devenu une production majeure qu'avec l'arrivée des anglais. Auparavant, les portugais cultivaient la cannelle c'est elle qui fit la richesse de l'île. Cependant le thé n'a pas  coulé de source pour les anglais puisqu'ils avaient commencé par planter du café, mais suite à la chute des  cours et surtout à une maladie qui dévasta les plantations, ils se tournèrent vers le thé.

Ce fut un Ecossais, James Taylor qui eut l'idée de repiquer quelques plants de thé qu'il avait ramenés de Chine. Puis Thomas Lipton, fils d'un épicier irlandais, grâce à son sens de la publicité a définitivement rendu le thé, l'or vert de Ceylan. Et en 1880, le thé a remplacé le café et devenu la première culture de l'île.



Je suis donc allée à la Uva Halpewatta Tea Factory où, après m'être promené dans les champs, j'ai suivi la visite de l'usine. Nous étions malgré tout 5 touristes à suivre la visite! Le guide nous a bien expliqué tout le processus de la fabrication du thé noir de Ceylan : bien sûr cueillette (seulement les feuilles du haut), séchage, roulage où les feuilles sont déchiquetées, fermentation et déshydratation. L'on termine par le triage au cours duquel on va déterminer les diverses appellations du thé : le Pekoe, le plus léger, puis le B.O.P. ou Broken Orange Pekoe, Orange à cause du reflet orange de la première feuille, puis Broken Orange Peko Fanning , thé fin et fort, enfin le Dust Tea, ce n'est plus qu'une poussière qui a un goût fort. C'est en général celui-là que l'on nous sert en Occident.



J'ai trouvé cette visite très intéressante bien que j'en aie fait une autrefois à Cameron Highlands en Malaisie. En sortant, nous avons croisé les femmes tamoules qui récoltent les feuilles pour environ 3.500 roupies par mois, soit environ 18 Euros alors que le travail est pénible, au soleil, pieds nus, etc. Elles ont bien sûr les avantages de la plantation : soins médicaux, écoles, etc... mais tout de même. Quand on voit comme les boutiquiers s'enrichissent!


vendredi 17 mai 2019

Batticaloa, le 14 mai 2019



Le trajet s'est bien passé, ponctué par les contrôles de l'armée. Le bus s'arrête et tout le monde descend avec ses paquets et leurs pièces d'identité sont vérifiées par un militaire installé à un bureau de campagne. Moi, ainsi que certaines femmes, je ne descends pas. Un militaire monte toujours à bord et vérifie les quelques passagers restants.  Ils me vérifient mon passeport mais pas mes bagages. Certains s'excusent du dérangement!












Le chauffeur de tuk-tuk m'a emmenée au Riviera où j'ai négocié une chambre à 8 Euros, alors que c'est un endroit de luxe où les chambre sont plutôt à $ 50. C'est un endroit magnifique situé dans un grand parc au bord de la lagune d'un côté et de la mer de l'autre côté. Ma chambre tout là-haut était super! Les chants  des oiseaux comme seul bruit!



En plus, il y a une piscine tout au bord de la lagune dont j'ai été la seule bénéficiaire pendant mon séjour. Regarder le soleil se coucher allongée dans cette eau agréablement chaude!






J'ai beaucoup aimé Batticaloa. Il n'y a rien à visiter mais le cadre est tellement beau Je me suis beaucoup promenée, suis allée au fort hollandais dont il ne reste que les murs d'enceinte puis ai erré dans la ville. Il fait chaud, dans les 35°, mais cela n'est pas pour me déplaire!

Je suis passée devant la cathédrale qui aurait dû être le centre d'un autre massacre, mais l'imbécile dont il est inutile de se souvenir du nom s'était trompé sur l'heure de la messe de Pâques et est arrivé alors que tout le monde était parti, il est donc allé à l'Eglise Evangélique de Zion qui est toute proche. Un responsable refusant de le laisser entrer avec son bagage encombrant, il s'est fait sauter sous le porche. Le nombre des victimes a donc été moindre que s'il avait pu pénétrer dans l'église.

Je suis passée devant ladite église, cernée par de nombreux militaires. Je n'ai pas fait de photo. Je ne suis pas journaliste et inutile de voir de si tristes scènes.



Dans l'imbroglio de la mer et de la lagune, de nombreux ponts permettent de rejoindre les différents quartiers de la ville.



Et bien évidemment, des vaches traînent sur les routes et traversent sans s'occuper du trafic. Idem our les chiens d'ailleurs, mais tout le monde fait attention et aucun animal n'est blessé.



Et bien sûr avec toute cette étendue, des milliers d'oiseaux que j'observais aussi de "ma" piscine et que je voyais tourneyer au-dessus de ma tête, des aigles, des corbeaux…. Et aussi certains que je n'ai pas pu identifier.



jeudi 16 mai 2019

Batticaloa, le 13 mai 2019



Hier matin, Samira m'a redescendue à Trincomalee en moto. Nous avons fait un arrêt au cimetière de la 2ème guerre mondiale, comme au Pont de la Rivière Kwaï, les tombes de très jeunes britanniques, morts pourquoi? On a envie de dire pour rien."



Puis, nous sommes allés au Fort qui domine la mer où je n'ai pas eu le droit de prendre en photo les armes d'Angleterre avec l'inscription gravée dans la pierre qui se trouve sous le porche d'entrée : "Dieu est mon Droit". Je pouvais faire toutes les photos que je voulais mais pas ça. Ha la logique des militaires!

Ce fort avait été construit par les portugais en 1624 en utilisant les débris du temple hindouiste Koneswaram qu'ils avaient eux-mêmes détruit. On dit que les portugais ne laissait rien debout qui honorait une autre religion que le  catholicisme. Mais le fort a été repris par les hollandais qui l'ont à nouveau détruit puis reconstruit en 1665. Et finalement les britanniques ont pris le fort en 1795, l'éternelle histoire de la région.



Nous avons continué jusqu'au promontoire, Swami Rock  où se trouve le temple hindou Konesvaram, qui a été reconstruit et qui est un grand lieu de pèlerinage pour les tamouls. Pour cela, on traverse une base militaire, qui est toujours stationnée là.

Evidemment, il faut se déchausser à l'entrée du temple, c'est à dire à l'extérieur, là où il y a des gravillons et plein de saletés…. et arrivés en haut, le soleil tapant de tous ses feux, le sol est plus que brûlant. C'est dire que l'on ne s'éternise pas. On saute d'un endroit ombragé par une branche jusqu'au bassin où l'on peut s'asperger les pieds d'eau! C'est comme en Birmanie! Je préfère la Thaïlande où l'on se déchausse uniquement pour pénétrer à l'intérieur des temples, là où tout est bien propre et à l'ombre!

Tous les paysages sont vraiment beaux et je me dis que j'aurais mieux fait de rester à Trincomallee plutôt que d'aller à Nilavelli car je trouve la plage encore plus belle ici.



Finalement, Samira m'a emmenée à la gare routière et j'ai pu prendre un bus pour Batticaloa. Quelques 3 heures de routes au milieu de paysages complètement  brûlés par le soleil et la chaleur, devenant un peu plus verdoyants en approchant de Batti, comme ils disent ici.



La situation ne s'améliore pas pour les musulmans qui sont maintenant victimes d'attaques. Des mosquées sont la cible de jets de pierres et des commerces musulmans sont parfois brûlés et il y a eu même un commerçant tué. En tous les cas, ils ne veulent plus de burka nulle part dans la ville. Il y avait même ce panneau dans le bus. Il faut dire qu'au cours de l'un de leurs contrôles, ils ont trouvé un homme caché sous une burka!!!


mercredi 15 mai 2019

Nilaveli, le 12 mai 2019



Je suis donc arrivée hier à Trincomallee après un voyage en bus d'un peu plus de trois heures. Finalement, ces bus sont assez agréables. C'est à l'ancienne mode et dieu merci, ils n'ont pas la climatisation, l'air circule librement…. On n'attrape pas de vilains germes et les sièges sont assez confortables. Par moment, ils sont bondés et il faut s'entasser, mais tout roule. Ils sont lents car ils s'arrêtent à la demande pratiquement tous les 500 m aux abords des localités mais entre deux villages, ils filent! On dit dans les guides que la conduite est vraiment dangereuse dans ce pays, mais jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé. D'abord, personne ne va vraiment vite, sont courtois les uns avec les autres et se laissent passer lorsqu'ils se trouvent face à face dans ces routes étroites. Je n'ai pas trouvé de conduite agressive comme il y a chez nous ou en Métropole.



La ville était complètement bouclée! L'armée avait fermé tous les magasins à cause de troubles inter-ethniques m'a-t-on dit, mais on a bien précisé "minor troubles". Trincomallee est en effet une ville peuplée au tiers de cinghalais, d'un autre tiers de tamouls et du dernier tiers de musulmans. Pour ainsi dire pas de chrétiens par ici. C'est une ville qui a beaucoup souffert. Frappée par le tsunami de 2004 qui a détruit de nombreux villages dans la région et tué des milliers de personnes, elle est tombée presque tout de suite après dans la violence de la guerre civile avec l'armée de séparation tamoul. Maintenant, c'est une ville assez calme.

En arrivant, j'ai pris un tuk-tuk, comme d'habitude pour aller à Nilaveli, plage au nord de la ville et qui se trouve en face de l'îlot Pigeon, où je pensais aller faire un peu de snorkelling!!!! Les prix m'en ont dissuadés : $ 40 alors que ce n'est pas la Malaisie…. ni notre Caillou. Du coup, je suis allée faire un peu de snorkelling avec Samira, le propriétaire de la Guest House où je suis descendue, autour de rochers un peu au nord. L'eau n'était pas très claire mais j'ai quand même vu quelques poissons : cocher, chirurgien, perroquet…. et hélas une vilaine mais jolie raie. Un tout de petit peu de corail mauve et blanc, mais comme ils disent dans les guides, ce n'est pas les Maldives!

mardi 14 mai 2019

Nilaveli, le 11 mai 2019



Le lendemain, j'ai envoyé un message WhatsApp à Ruwan pour qu'il vienne me chercher… Ce qu'il a fait à 15.30 H précises. Et nous voilà repartis! Balade dans les environs de la ville avec divers arrêts au bord des lacs.



 Puis, il m'a emmenée à cet endroit assez extraordinaire, où des statues de 500 moines ont été sculptées en file indienne qui sont censés diffuser le Dhama ou la doctrine de Bouddha à travers le pays. Ce lieu est situé à une dizaine de kilomètres de Anuradhapura et se trouve donc en pleine nature. C'est aussi un monastère où vivent plusieurs moines, bien vivants ceux-ci! Parmi les statues, quelques rares (j'en ai vu 2) qui sont de couleur bleue : ce sont des personnes qui ont fait le mal dans leur vie antérieure. Première fois que je vois cela.


Et nous avons fini la balade par les bords du lac avec la vue sur de magnifiques Dagoba.



Pour mon dernier jour à Anuradhapura, je me suis laissée convaincre par la "manager" de l'hôtel et suis allée avec "son" guide attitré à Mihintale. Dès le début, j'ai regretté de ne pas y être allée avec Ruwan car nous sommes partis beaucoup trop tard : 4 heures passées et le monsieur, bien qu'exhibant une carte de guide professionnel ne parlait pas un anglais excellent et plus tard, n'a pas expliqué grand chose. Tout  cela pour le même prix, de plus il a embarqué une autre touriste.

Mihintale est un lieu sacré pour les bouddhistes Sri Lankais car c'est ici qu'est venu s'installer Mahinda, disciple de Bouddha pour répandre la bonne parole. C'est également là que le roi Dewanampiya Tissa, séduit par la doctrine pacifiste du moine se convertit et convertit son peuple avec lui. C'est aussi le premier endroit de l'île où fut érigé un dagoba.




 Après nous avoir arrêté près d'un banyan au bord du petit lac noir, puis sur divers sites, nous avons escaladé les marches pour accéder au dagoba. Un petit orchestre jouait des musiques sacrées et avec le soir qui tombait le lieu était magique.  Mais hélas, nous étions arrivés un peu trop tard et nous n'avons pas eu le temps de profiter de l'endroit.


samedi 11 mai 2019

Anuradhapura, le 9 mai 2019



Le père de la guest-house m'a encore taxée de 300 roupies pour m'emmener à l'arrêt de bus…. Mais, j'ai eu un bus presque tout de suite pour Dambulla : 50 roupies et de là rapidement un autre : 100 roupies pour Anuradhapura.

Anuradhapura, une ancienne capitale cinghalaise oubliée et envahie par la jungle jusqu'à ce qu'elle soit "redécouverte" au XIXe siècle.

Evidemment, il y a un ticket d'entrée dans les 30 dollars pour les étrangers, mais il y a de très nombreux sites qui ne font pas partie du "ticket" et que l'on peut visiter, soit gratuitement soit en payant la somme plus raisonnable de 200 roupies.

En arrivant, j'ai eu la chance de tomber sur Ruwan, un chauffeur de tuk-tuk sympathique et parlant anglais qui m'a aidée à trouver une chambre pour la nuit. Nous avons visité plusieurs hôtels, tous déserts pour finalement choisir City Resort que j'avais repéré sur internet et qui était assez cher, mais j'ai fait couper les prix par 3 étant donné la situation.



Les heures de grosses chaleur passées, Ruwan est revenu me chercher pour un petit périple de quelques 4 heures à travers la ville.

Un peu d'histoire, la ville a été fondée il y a quelques 2.400 ans mais c'est sous le règne du roi Dewanampiya Tissa, un siècle plus tard qu'elle a pris son essor. En effet, le roi suite à la rencontre avec le moine Mahinda, moine qui amena le bouddhisme au Sri Lanka, il se convertit et convertit son peuple à cette religion. Dès lors, de nombreux palais et temples furent édifiés.

S'ensuivirent de nombreuses alternances cinghalaises et tamouls jusqu'au Xe siècle où le roi Vijaya Bahu Ier, déménagea sa capitale à Polonnaruwa, fatigué des attaques incessantes. Dès lors, la jungle reprit ses droits, enfouissant la plupart des palais jusqu'en 1820 où un britannique curieux la redécouvrit.

Nous avons commencé la visite par le temple Isurumuniya qu'ils appellent volontiers le premier temple qui faisait partie d'un grand ensemble et date du IIIe siècle avant J.C. De belles sculptures dans la pierre, représentant avec une grande justesse des animaux. L'homme et son cheval dont on ne connaît ni la date de la réalisation ni bien sûr qui l'a sculptée.



Les sculptures des amants Surimini est superbe : c'est le Roméo et Juliette cinghalais, lui, fils de roi, elle une bohémienne. Sur la sculpture que j'ai placée au début, il s'agit de la famille royale. Figures souples et fort élégantes.





Nous avons continué notre balade avec l'arbre Bodhi… Ici, il y a 2.600 ans fut planté une bouture de l'arbre sous lequel le Bouddha  reçut l'illumination en Inde…. C'est un lieu de pèlerinage et de nombreuses personnes se pressent avec des offrandes aux différents autels. Cela est très coloré.





J'ai continué la promenade jusqu'au dogoba, le mot utilisé ici pour Stupa. J'en ai fait le tour, comme tout le monde. De nombreux pélerins, assis, récitant des psaumes ou des moines parlant à de petits groupes de personnes, tout le monde en blanc!