samedi 11 mai 2019

Anuradhapura, le 9 mai 2019



Le père de la guest-house m'a encore taxée de 300 roupies pour m'emmener à l'arrêt de bus…. Mais, j'ai eu un bus presque tout de suite pour Dambulla : 50 roupies et de là rapidement un autre : 100 roupies pour Anuradhapura.

Anuradhapura, une ancienne capitale cinghalaise oubliée et envahie par la jungle jusqu'à ce qu'elle soit "redécouverte" au XIXe siècle.

Evidemment, il y a un ticket d'entrée dans les 30 dollars pour les étrangers, mais il y a de très nombreux sites qui ne font pas partie du "ticket" et que l'on peut visiter, soit gratuitement soit en payant la somme plus raisonnable de 200 roupies.

En arrivant, j'ai eu la chance de tomber sur Ruwan, un chauffeur de tuk-tuk sympathique et parlant anglais qui m'a aidée à trouver une chambre pour la nuit. Nous avons visité plusieurs hôtels, tous déserts pour finalement choisir City Resort que j'avais repéré sur internet et qui était assez cher, mais j'ai fait couper les prix par 3 étant donné la situation.



Les heures de grosses chaleur passées, Ruwan est revenu me chercher pour un petit périple de quelques 4 heures à travers la ville.

Un peu d'histoire, la ville a été fondée il y a quelques 2.400 ans mais c'est sous le règne du roi Dewanampiya Tissa, un siècle plus tard qu'elle a pris son essor. En effet, le roi suite à la rencontre avec le moine Mahinda, moine qui amena le bouddhisme au Sri Lanka, il se convertit et convertit son peuple à cette religion. Dès lors, de nombreux palais et temples furent édifiés.

S'ensuivirent de nombreuses alternances cinghalaises et tamouls jusqu'au Xe siècle où le roi Vijaya Bahu Ier, déménagea sa capitale à Polonnaruwa, fatigué des attaques incessantes. Dès lors, la jungle reprit ses droits, enfouissant la plupart des palais jusqu'en 1820 où un britannique curieux la redécouvrit.

Nous avons commencé la visite par le temple Isurumuniya qu'ils appellent volontiers le premier temple qui faisait partie d'un grand ensemble et date du IIIe siècle avant J.C. De belles sculptures dans la pierre, représentant avec une grande justesse des animaux. L'homme et son cheval dont on ne connaît ni la date de la réalisation ni bien sûr qui l'a sculptée.



Les sculptures des amants Surimini est superbe : c'est le Roméo et Juliette cinghalais, lui, fils de roi, elle une bohémienne. Sur la sculpture que j'ai placée au début, il s'agit de la famille royale. Figures souples et fort élégantes.





Nous avons continué notre balade avec l'arbre Bodhi… Ici, il y a 2.600 ans fut planté une bouture de l'arbre sous lequel le Bouddha  reçut l'illumination en Inde…. C'est un lieu de pèlerinage et de nombreuses personnes se pressent avec des offrandes aux différents autels. Cela est très coloré.





J'ai continué la promenade jusqu'au dogoba, le mot utilisé ici pour Stupa. J'en ai fait le tour, comme tout le monde. De nombreux pélerins, assis, récitant des psaumes ou des moines parlant à de petits groupes de personnes, tout le monde en blanc!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire