jeudi 23 avril 2015

Paris, le 15 avril 2015

Voilà Paris, la France... et je vais m'arrêter d'écrire pendant mon séjour d'environ 2 mois!

Bangkok, le 13 avril 2015

Cela fait deux jours que j'essaie de passer entre les jets des mitraillettes à eau, tuyaux d'arrosage et autres arroseurs qui sillonnent les rues de Bangkok. Aujourd'hui je ne me suis pas trop mal débrouillée. Je suis arrivée à atteindre MBK en bus sans dommage. J'y ai passé plusieur heures pour quelques achats mais surtout pour me promerne à l'abri de l'eau.

Je suis revenue en métro aérien d'où l'on pouvait voir l'immensité de la fête surtout vers Sala Deng. Mais vous n'aurez pas de photos car je n'ai pas fait la sottise de prendre mes appareils! Mais je vais en acheter un water-proof donc, l'année prochaine peut-être aurez-vous des photos! Si toutefois je reviens!

Bangkok, le 10 avril 2015

Bon voyage avec la compagnie Cebu Pacific, pas chère : j'ai payé 105 Euros pour 2 heures et demie de vol! C'est pas les prix de la Calédonie. Mais nous nous attendions à ce que les hôtesses nous chantent les consignes de sécurité (ce qui a rendu la compagnie célèbre) mais nous n'y avons pas eu  droit. Dommage! Je me réjouissais de voir ça!

Et me revoilà ici! Et je suis furieuse de m'être trompée sur les dates : c'est songkran et je n'aime plus du tout ça à Bangkok avec tous les occidentaux! Il y a 40 ans, c'était sympa et encore maintenant à Surin ou dans une petite ville de province j'aime bien mais ici....NON.

Ce soir, j'ai mangé dans un très bon restaurant avec mes amis japonais N. comme d'habitude.

Manille, le 9 avril 2015

Je suis donc arrivée hier matin plus tôt que prévu dans le port de Manille. C'est quand même autre chose d'arriver par bateau que par avion!



J'ai donc quitté Dumaguetes hier matin très tôt sur un bateau 2Go. Enorme bateau et 1.780 passagers.




Même organisation que pour celui de Batangas-Caticlan : lits superposés sur le pont. Et repas dans une cafétéria. Tout très bien organisé. Les gens qui font la queue sans se bousculer et sans rouspéter. Dans le "dortoir" malgré le nombre de passagers, pas un papier par terre, les gens qui vont régulièrement prendre leurs douches et changent de vêtements. Donc, tout très propre et très tranquille : pas de cris malgré le grand nombre des enfants, qui ici sont très mignons et écoutent leurs parents.

Le voyage devait durer 26 heures, mais nous avons pris de l'avance et de bonne heure hier matin, nous apercevions Manille, dans son énorme nuage de pollution, au loin. Tout le voyage a été un plaisir. Mer d'huile et nous avons longé Negros Orientale, puis Negros Occidentale, puis Panay et bien sur notre route nous avons trouvé plein de petites îles très pittoresques. Nous avons aussi croisé des dauphins.... Enfin, un vrai plaisir.

J'ai regagné le quartier de Makati en Jeepney : il m'en a fallu trois, mais les taxis demandaient des prix prohibitifs au port de Manille, alors je me suis énervée et ai marché et suis tombée sur un jeepney, comme partout dans la ville qui m'a passé à un autre jeepney après quelques 20 minutes de trajet, qui m'a lui-même passé encore à un autre qui m'a finalement déposé au coin de la rue Burgos, à 2 pas de mon hôtel. Et cela pour 30 centimes d'Euros!

PHL était là et avait réservé dans une guest-house nettement mieux que la dernière fois! Nous nous sommes baladés, avons fêté mon départ chez Lolo puis dans plusieurs boîtes de Gogo girls, et voilà, ce soir, je pars pour Bangkok.

samedi 18 avril 2015

Dumaguetes, le 6 avril 2015

Cette sortie en mer a été fantastique! Mais il n'y aura pas de photos... puisque ce qui était si beau se passait  sous l'eau. Nous sommes donc partis ce matin à 7.00 h de chez Harold's en camion jusqu'au bateau, un beau grand bateau qui a embarqué notre groupe assez conséquent puisqu'il y avaient les plongeurs, puis nous les autres qui ne faisions que du snorkelling. Nous étions une bonne soixantaine, peut-être plus mais le bateau était grand et l'on était bien à l'aise.

Nous avons navigué une heure environ et nous sommes arrivés en face de l'île d'Apo. Temps magnifique et eau claire! Et tout le monde à l'eau. Les plongeurs sont partis par petits groupes, chacuns avec leur moniteur et nous de même. L'on pouvait partir seul et nager où bon nous semblait, mais l'on pouvait également suivre un moniteur qui nous faisait une "promenade" en mer. J'ai suivi cette option et suis partie avec l'un d'eux et là miracle!!!! Une tortue qui mangeait tranquillement son corail mou, puis remontait pour respirer et puis partait et nous la suivions... et puis une autre tortue.... même manège, puis une autre et une autre! vraiment génial! Elles ne se souciaient pas du tout de notre présence. Bien évidemment nous ne tentions pas de les toucher ou de les gêner. Jamais, je n'avais vu cela. J'ai bien  vu des tortues en Calédonie mais qui ne fuient pas à la vitesse de la fusée lorsqu'il y a un humain à proximité..... jamais!

Dans la journée, nous sommes arrêtés à 3 endroits différents. Dans les deux autres lieux, nous n'avons pas vu de tortues mais des poissons et du corail en très bon état. Et puis des tricots rayés.... mais vraiment très  gros. Ce doit être une race différente de celle que nous avons en Calédonie, car ils sont vraiment gros : long de 2-3 mètres et épais comme mon bras. Justement, lors de la troisième sortie, je m'étais jointe au groupe des chinois, un tricot rayé a choisi de remonter à la  surface au moment où nous passions, créant un moment
de panique parmi les chinois!!!!



Pas de repos aujourd'hui non plus : ma gentille voisine de bus entre Bacolod et Dumaguetes et qui m'avait envoyé plusieurs SMS est venue me chercher avec sa moto et m'a emmenée dans l'arrière pays. Paysages de forêts, de cascades


... de montagnes dégageant des vapeurs chaudes et soufrées et bien sûr de sources  d'eau chaude et de piscines d'eau chaude....
















Ensuite, elle m'a invitée chez elle.... une petite maison très pauvre au milieu des rizières. Très calme mais pas beaucoup de  confort!

mardi 14 avril 2015

Dumaguetes, île de Negros, le 4 avril 2015

Cela a été de nouveau un long "voyage" d'ariver à Dumaguetes mais il semble que je suis inépuisable lorsqu'il s'agit de prendre des bus, des jeepneys, des trains... Je n'ai sans doute pas fait plus de 250 kms, mais il m'a fallu la journée pour les faire!

Je suis partie tôt de Mambukal, mais le jeepney n'était pas pressé... mais pas du tout! On aurait dit qu'il voulait faire du sur-place! Enfin, on est arrivés à Bacolod et j'ai changé de gare routière encore avec un autre jeepnay... puis enfin un bus pour Dumaguetes. Ce qui est bien ici, c'est qu'il y a encore plein de bus sans air conditionné. En fait je n'ai été obligé d'en prendre un que sur le trajet Manille-Batangas. Depuis, dieu merci je suis dans l'air du temps! Cela fait plaisir en comparant à la Thailande où maintenant on est congelés dans la plupart des bus! En plus ma voisine parlait vraiment bien anglais et nous avons conversé une bonne partie du trajet... Puis, elle a mis Skype et nous avons discuté avec son fiançé américain qui était donc aux U.S.



Je suis descendue chez Harold's recommandé par Lonely Planet et c'est bien! Chambre correcte pour 8 Euros avec salle de bains privative, restaurant sur le toît et un accueil "travellers". Je remarque tout de suite la proposition qui est faite d'une journée de snorkelling à l'île Apo. Je saute tout de suite sur l'occasion et réserve tout de suite. Ce n'est pas cher, 20 Euros pour la journée tout compris.

Mambukal, le 3 avril 2015



J'ai mis du temps pour arriver ici.... trois jeepneys mais tout à bien marché. Mambukal est un resort Mount Kalaon Natural Park, à l'intérieur des terres. Et je voulais un peu voir autre chose que des côtes! Trajet à travers des champs de canne à sucre et quelques rizières, puis la forêt en approchant de la montagne. Le temps continue à être superbe avec 33° environ et un ciel bleu!

Bien sûr le resort est complet! Mais en Asie, il y a toujours des solutions, pas comme le Méridien de

Hienghène qui refuse de me faire manger parce que je n'ai pas réservé.... alors qu'il y a un buffet!!!!! Enfin, ici on m'a trouvé une tente privée que le propriétaire veut bien me louer!!!! Parfait. C'est le même prix que la chambre simple, 12 euros, mais qu'importe!


C'est un endroit très agréable dans une forêt, banians et autres espèces arbres tropicaux bien semblables à ceux que nous avons chez nous. Source d'eaut chaude.... et même bien chaude. Il faut dire que l'on est au pied du volcan. Des cascades, mais ce qui est le plus remarquable c'est une grande concentration  de chauves-souris juste dans les arbres au-dessus de la piscine d'eau chaude.



Piscine dont j'ai bien profité dans la journée mais surtout la nuit sous les étoiles. Il y avait bien sûr du monde, mais tout le monde bien poli et discipliné. Et j'ai également profité de leur salon de massage juste à l'entrée des thermes. Enfin, tout très bien... et même le poulet Inasal le soir.

dimanche 12 avril 2015

Silay, île de Negros le 2 avril 2015


Ma première soirée à Bacolod s'est on ne peut mieux passée.... J'ai dîné d'un poulet inasal, la spécialité de Negros.... et c'est délicieux. Enfin! Ils font mariner le poulet dans du vinaigre de noix de  coco et du citron et après ils le grillent au barbecue.Une recette simple en somme, mais il faut dire que leur "natiive chicken" qu'ils vendent plus cher que le poulet lambda a déjà bien meilleur goût.

Hier, j'ai visité Bacolod qui est une grande ville avec sa circulation incessante, ses coups de klaxon, etc... mais qui a gardé l'aura de son passé et est encore la capitale de la région la plus riche des Philippines grâce à la canne à sucre.



Je suis allée voir la cathédrale San Sebastien, elle aussi entourée de cables électriques!

J'ai aussi visité le musée, bien petit et sans aucunes explications. J'ai toutefois pu deviner que les objets présentés étaient jadis utilisés pour la récolte de la canne à sucre et pour sa transformation en sucre.

Puis une maison appartenant à la famille Dizon Ramos, maintenant devenue un musée : en fait une maison bourgeoise avec des quantités de collections de cristaux, de verreries, de bijoux, etc... et des dernières inventions de la fin du 19e et début du 20e, des ventilateurs électriques, des radios, des phonographes, bref ils ne se privaient de rien!

Puis après un autre poulet Inasal, je suis allée me coucher!

Ce matin, j'ai pris encore un jeepnay pour Silay, mais ce n'était pas loin, une trentaine de kms et j'étais vite rendue.

Une jolie petite ville qui n'est cependant que l'ombre de ce qu'elle fut pendant presque un siècle. En 1850, un français, Yves Leopold Germain Gaston (si vous arrivez à trouver le nom de famille dans cette suite de prénoms, bravo!) a commencé à cultiver la canne à sucre.



Ce monsieur, né en 1903 était originaire de Lisieux en Normandie. Qu'est-il venu faire dans ces iles lointaines? Ces nombreux descendants se posent encore la question et de nombreuses histoires sont nées sur sa mystérieuse origine. Bien sûr ses descendants ne parlaient pas français et n'ont pu comprendre les nombreuses lettres et autres papiers laissés par lui.... et qui ont finalement brûlé avec le bureau qui les contenait!

Je n'ai pu visiter sa maison, qui est maintenant un musée car tout est fermé aujourd'hui en raison de la semaine sainte. Comme les trois autres d'ailleurs!Heureusement que hier j'ai pu visiter celle de Dizon Ramos  à Bacolod. Et ce matin, j'ai pu pénétrer dans celle de la famille Hofilenia qui était ouverte.







Intérieurs bourgeois cossus et nombreuses collections de verreries de Baccharat, de Murano, etc... Bijoux et tout le luxe du début du XXe siècle.




Pour en revenir à Silay, l'introduction de la canne à sucre fut un vrai succès. De nombreux planteurs dont ce monsieur Gaston firent des fortunes colossales et leurs descendants sont encore des personnages influents dans le pays.
Mais, l'émergence de Bacolod, puis la concurrence d'autres pays, et surtout la 2ème guerre mondiale ont  porté un coupe sévère à la ville. Mais aujourd'hui encore, il y a de nombreuses sociétés sucrières dans la région et toute la campagne environnante est une succession de champs de canne, à peine entrecoupés de quelques rares rizières.

Trouvant porte close partout, je suis donc allée à l'église où toute l'activité de la ville était concentrée.





Elles sont mignonnes pas vrai?

Bacolod, île de Negros, le 1er avril 2015

Je ne me suis pas éternisée à Guimaras qui est cependant une jolie petite île entre les îles de Panay et de Negros, justement parce que je voulais aller à Negros et qu'il ne me reste plus que dix jours dans le pays et que les transports (à moins de prendre l'avion, mais cela ne me dit rien, sinon pour les vols obligatoires entre pays), ne sont pas très rapides.


Après un petit tour sur la plage du resort, plage familiale où déjà de nombreuses familles filipinos sont en train de se baigner, je prends une moto puis un jeepnay pour m'amener à l'embarcation du bangka pour Pulupandan. Sur les guides, ils parlent de "port", mais je n'oserais employer ce mot pour cet assemblage de planches quelque peu précaire....




 
Les passagers attendaient dans de petites guinguettes où l'on pouvait avoir du Nescafé et des soupes en boîtes, etc...



pendant que l'on chargeait le bangka


Puis, l'heure du départ est arrivée.... et monter à bord n'a pas été une mince affaire. Heureusement, les marins sont là pour aider les passagers.... Combien sommes-nous, je ne le sais exactement mais plusieurs dizaines.... et avec le chargement et le bateau qui est aussi antique que l'embarcadère!!!!

Une petite houle s'est levée... On nous recouvre de bâches car nous prenons à plusieurs reprises des vagues assez fortes pour passer en partie au-desssus du bateau. On est un peu mouillés malgré tout mais la traversée est rapide, à peine une heure et nous arrivons à Palupandan . Là pas d'embarcadère, mais une planche qui nous amène directement sur la plage.

Et à nouveau Jeepnay et c'est Bacolod la capitale du Negros Occidental avec, elle aussi ses quelques 500.000 habitants.

samedi 11 avril 2015

Ile de Guimaras, le 30 mars 2015


Pas beaucoup de calme ici! C'est l'approche de Pâques et ils sont tellement cathos que pour eux c'est une fête importante. Tout le monde va être en congé dès le milieu de la semaine prochaine et déjà plein de monde part en vacances. Nous étions donc 200 dans ce gîte qui doit bien convenir à environ 80 personnes. En revanche, le repas du soir a été très bien organisé. Impressionnant!

Hier donc, lever vers 6.30 comme d'habitude puis petit de riz et d'un oeuf et d'un tout petit bout de poisson... et nous voilà encore en moto en direction des grottes, que je n'avais pas du tout prévu de visiter.... Mais ils ont un progamme.... Ils faudra attendre 10.00 h pour finalement embarquer sur notre bangka et enfin partir pour les îles! Tout le monde est un peu impatient mais que faire?


A partir de là, c'est féérique. Ces îles Gigantes sont d'une rare beauté et en plus encore très sauvages. Malheureusement l'organisation n'est pas au top, si l'on peut dire car, comme dans bien d'autres endroits, on part par petits groupes en bateau ou autre moyen de transport.... puis tous les bateaux arrivent  au même endroit presque au même moment. Ce qui est particulièrement détestable car l'on croît que l'on va être tranquille et en fait on se retrouve dans un grand groupe. Au lieu de faire une itinéraire différent pour chaque bateau, non, tout le monde suit le même et tout le monde envahit les ilots en même temps. Je me demande pourquoi? L'iinstinct grégaire des asiatiques?


A l'îlot Tangke, 6 bangkas étaient déjà arrivés avant nous et il a fallu nous frayer un chemin en passant à travers chacune d'eux. C'était d'abord un peu dangereux car pas facile du tout, 2 philippinos m'ont aidée à frayer mon chemin sur ces planches étroites et mouvantes jetées entre 2 embarcations. Seule, je serais tombée à la mer. En plus, les bateaux se sont emmêlés les cordes de leurs ancres....


C'est un bel îlot à l'intérieur duquel se trouve "une piscine", comme à l'île des Pins mais plus petite et la disposition n'est pas du tout pareille, elle se trouve au milieu des rochers.
A part ces petits inconvénients, tout a été bien : paysages magnifiques, mer d'huile, soleil au rendez-vous! Que demander de plus? J'ai fait du snorkelling dans plusieurs ilots et vraiment, c'était bien : coraux de diverses couleurs, perroquets, chirurgiens, anémone de mer avec ses 2 poissions clowns.... Bien beau!

Au retour, nous étions tous crevés, avons eu le repas de coquilles Saint-Jacques comme hier au soir et voilà!



Ce matin, je suis partie vers 8.30 de Gigantes Norde et je suis finalement arrivée à mon gite de Guimaras, à 17.00 h.



D'abord moto pour aller au port. Puis comme la marée était basse, le bateau n'avait pas pu accoster et l'on nous y a conduits dans un radeau de bambou où il fallait se tenir debout, ce qui n'était pas si facile.... Mais tout s'est bien passé et nous avons enfin vogué vers Estancia. Encore de beaux paysages de mer et d'ilots pendant deux heures. Le temps continue à être magnifique. De là, tricycle jusqu'à la gare routière, puis bus pendant trois heures jusqu'à Iloilo puis deux jeepneys pour arriver au port, enfin encore quinze minutes de bateau jusqu'à Jordan, île de Guimaras.
Accueillie par un office du tourisme sympatique et efficace qui m'a envoyée dans un resort pas trop cher. La plage est belle et je ferai un plouf demain matin, mais c'est sûr que le masque tuba sera inutile et je ne vais pas avoir le temps de faire le "islands hopping" ici, dommage!

J'ai à nouveau mal mangé, des nouilles sautées mais sans aucuns des bons goûts aromatiques que l'on a en Asie du Sud-Est, mais cela remplit l'estomac! Heureusement, la bière San Miguel est bonne et pas chère!

mercredi 8 avril 2015

Gigantes Norde, le 29 mars 2015


Ce qui m'a plu tout de suite aux Philippines, c'est que les gens sont « normaux » : les hommes ont la coupe traditionnelle, pas rasés comme les trafiquants de drogue et les femmes de beaux cheveux longs. Seulement les femmes plus âgées ont les cheveux coupés et une permanenten, mais pas toutes. Tout le monde est habillé normalement : en général pantalon et T shirt, pas de grande originalité et rien de folkolrique comme dans les autres pays du sud-est asiatique, cela est un peu dommage. J'adore les longyis en Birmanie! Et naturellement, comme presque partout en Asie, les gens sont extrèmement propre, douchés, shampooiné tous les jours, si ce n'est pas deux fois par jour.

Il y a tellement d'îles dans ce pays que l'on se demande comment un gouvernement peut arriver à le gérer! Les gens sont très différents : aujourd'hui, les philippins sont considérés comme une composante de s'ensemble malais. Les 12 langues du pays et les quelques 70 dialectes appartiennent tous au groupe dit des langues malayo-polynésiennes. La plupart de ces langues ne sont d'ailleurs pas utilisées et le tagalog est celle qui est utilisée comme première langue par environ les trois quarts des philippins et comme deuxième langue par tous les autres. Ce tagalog qui a d'ailleurs été fort mâtiné par l'espagnol auquel il a pris de nombreux mots et surtout l'intonation. On a parfois l'impression que les gens parlent espagnol!

Pour en revenir à la population, chaque île a développé sa propre culture et en plus il y a eu par la suite de nombreuses immigrations, de Chine bien entendu mais aussi du Viet Nam. C'est pourquoi, l'on trouve divers types dans la population.Bien qu'ils aient le type asiatique, ils ne ressemblent pas vraiment aux autres, ils sont nettement moins fins, plus costauds. Il faut dire que les quelques siècles de colonisation espagnole ont métissé la race.... et fortement influencé la nourriture. Qui a ensuite souffert de la colonisation américaine!!!!!! Et maintenant, tout les gens que j'ai rencontré sont d'accord avec moi pour  dire que la nourriture n'est pas bonne.

Et puis surtout, les gens sont extrêmement gentils. A un point vraiment incroyable. Ils sont tous comme les autres asiatiques toujours souriants, mais en plus ils saluent volontiers et ils sont toujours prêts à rendre service et à se déranger pour ce faire


Ce matin, j'ai pris un déjeuner on ne peut plus mauvais à Estancia : Nescafé et un substitut de bacon (on aurait dit du plastique... même le goût!) un oeuf et trois tranches de pain ou de soi-disant pain sans aucune qualité gustative sinon le sucre. Enfin, cela n'est pas grave! L'endroit est vraiment beau et les gens tout aussi adorables que partout ailleurs.




Vers midi, j'ai donc pris un tricycle pour le port et après quelques hésitations sur quel bangka il fallait prendre, je voguais allègrement vers l'île du Nord des Gigantes. Un temps magnifique, une mer d'huile, des dégradés de bleu. Superbe.



Après près de 2 heures de navigation, nous arrivons aux abords de l'île qui est entourée de plusieurs minuscules îlots. Magnifique! Nous abordons et me voilà partie à la recherche d'un Home Stay pour la nuit.




 
L'île est étonnante! Je n'ai jamais vu autant de coquillages, des montagnes de coquillages! En fait ils sont producteurs de coquilles Saint-Jacques, qui se vendent ici 25 pesos le kilo.... soit 50 cents d'Euro... Combien cela coûte-t-il chez nous? Et en plus il n'ont aucune usine de conservation donc, tout doit être consommé sur place ou bien dans une destination proche.



La plupart des autres voyageurs ont déjà un « package ». Nous arrivons en fait tous au même « resort ». Quand je dis "nous", je parle des autres voyageurs du bangka qui sont tous philippins et profitent de la semaine sainte pour partir en vacances. Il n'y a pas un seul occidental dans les parages. La propriétaire me trouve un bungalow qui n'est pas encore fini d'être construit mais qui le sera à 8.00 h m'assure-t-elle. J'ai du mal à la croire car il n'y a guère que les armatures dudit bungalow, mais c'est sûr que l'on me trouvera un endroit pour passer la nuit! C'est l'Asie!. Puis, elle me trouve un groupe auquel je pourrai me joindre demain pour "an island hopping", en fait c'est trois jeunes philippinos avec qui j'ai parlé sur la bateau.



Tout va donc bien! Une moto, encore une moto, m'emmène à grande vitesse vers une plage de sable.... car à cause des coquillages on ne peut pas se baigner de ce côté de l'île. L'eau est chaude et le coucher du soleil agréable!

Dîner de coquilles Saint-Jacques, bien évidemment préparées de diverses façons mais certainement pas aussi bonnes que si je les avais préparées... Dommage, mais vraiment leur nourriture n'est pas bonne. Ha ces américains! Partout où ils passent ils amènent leur mauvaise cuisine.

Et puis miracle, le bungalow est terminé et je peux m'installer pour la nuit!

Estancia, île de Panay, le 28 mars 2015


La visite de Miagao terminée, j'ai repris un jeepney pour Iloilo, encore une très grande ville de quelques 450.000 habitants avec la pollution, une circulation incessante, des klaxons, des trottoirs impraticables, etc... Mais  des gens super sympas, comme partout ailleurs dans le pays.

Je suis descendue dans un hôtel chinois bon marché Ung Bon pour 8 Euros la nuit... mais la chambre très propre et la télé et les chaînes internationales : c'est là que contrairement à mon habitude, j'ai allumé le poste et ai pu voir qu'il y avait eu un crash dans les alpes françaises! Heureusement que je ne suis pas les nouvelles, elles sont de plus en plus mauvaises!


Je me suis promenée dans la ville et suis allée au bureau du tourisme où j'ai été fort bien accueillie par un employé fort compétent. Suite à ses conseils, je suis allée me promener dans les endroits qu'il m'avait montrés sur la carte et ainsi pu voir des vestiges de l'époque espagnole. Pas en très bon état, dois-je dire....

J'ai continué la visite le matin suivant, puis suivant toujours les recommandations de l'employé du bureau de tourisme, j'ai pris un jeepney pour Dingle, petite bourgade à l'intérieur du pays où j'ai pris un tricycle pour aller au Bulabog Puti National Park.... Route cahotique mais que la moto a vaillamment affrontée. Cela a bien secoué et j'ai souvent cru que l'on ne passerait pas.... mais, je suis arrivée à bon port.

Ils sont deux et il n'y a aucun touriste en vue. L'installation est sommaire mais on me donne une sorte de paillasse pour dormir. Je me suis acheté deux petits pains et j'ai bu de l'eau de la source... J'ai un peu bouquiné et me suis endormie avec le "chant" des geckos et leurs OK-OK-OK. Vers 4.00 du matin, il est tombé des trombes d'eau et cela a  duré deux bonnes heures.....



A 6.00 h toutefoisque j'avais amené avec moi et le gardien du parc m'a fait un Nescafé. Et nous sommes partis! La forêt ressemble à la nôtre, en Calédonie mais il y a quelques singes macaques qui se dissimulent aux sommets des arbres. A peine si l'on entend leurs cris! Le chemin est difficilement praticable, ils avaient construit une route, mais l'un de leurs nombreux typhons à tout détruit et l'on est obligé de marcher dans un éboulis de gros caillous couverts de mousse verte et glissante!




Il y a de nombreuses grottes dans ce parc, mais nous n'en avons visité que 2. Quelques formations rocheuses, mais rien d'exceptionnel. Cependant, elles ont servi comme cache aux guerilleros pendant la guerre d'indépendance, comme le prouvent des inscriptions (auxquelles certains imbéciles ont ajouté leur nom ou de vilains tags!!!!)

Après cette grande balade dans la forêt, un des employés du parc m'a redescendue en moto (je n'en menais pas large sur cette route où l'on sautait de cailloux en rochers) mais enfin nous avons pu rejoindre Dingle sans encombres et j'ai repris des bus et me voilà à Estancia, joli petit port au nord-est de Panay.





































































































J'ai mangé le petit pain que j'avais amené avec moi et le gardien du parc m'a fait un Nescafé. Et nous sommes partis! La forêt ressemble à la nôtre, en Calédonie mais il y a quelques singes macaques qui se dissimulent aux sommets des arbres. A peine si l'on entend leurs cris! Le chemin est difficilement praticable, ils avaient construit une route, mais l'un de leurs nombreux typhons à tout détruit et l'on est obligé de marcher dans un éboulis de gros caillous couverts de mousse verte et glissante!



Il y a de nombreuses grottes dans ce parc, mais nous n'en avons visité que 2. Quelques formations rocheuses, mais rien d'exceptionnel. Cependant, elles eont servi comme cache aux guerilleros pendant la guerre d'indépendance

lundi 6 avril 2015

Dingle, île de Panay, le 27 mars 2015

J'ai donc quitté Patmongon et cette gentille famille qui ne voulait pas me laisser partir et se demandait bien où je voulais aller, puisque chez eux je pouvais avoir tout ce que je voulais : la mer, la montagne, des mangues, de l'eau pure, etc.... Hé oui, comment expliquer aux gens que l'on veut encore voir plus loin.

J'ai donc pris un Jeepney, je n'ai pas eu à attendre, il en passe sans arrêt sur cette route qui fait le tour de l'île. C'est bien pratique ces jeepneeys, ils vont partout et ne sont pas chers... l'inconvénient c'est qu'ils s'arrêtent sans cesse. Un client ici, on  s'arrête mais si un autre attend 5 mètres plus loin, il ne marche pas vers le jeepney.... c'est le jeepney qui s'arrête devant lui.... et ainsi de suite. Ils peuvent donc s'arrêter une dizaine de fois sur seulement 100 mètres.



Je me suis arrêtée à Migao pour voir cette fameuse église baroque inscrite au patrimoine de l'humanité.  Une église a d fut construite au bord de la mer en 1734, mais avec les incessantes attaques musulmanes, une nouvelle église a été édifiée en 1787. On l'appellait l'église-forteresse car les gens du village venaient s'y réfugier lors des attaques musulmanes et elle permettait également de combattre l'envahisseur

Elle a souffert pendant la révolution espagnole en 1898, puis a encore souffert d'un incendie, puis encore du  tremblement de terre de 1948.... Et l'église que nous voyons aujourd'hui est la troisième construction!

dimanche 5 avril 2015

Patmongon, Antique, île de Panay, le 25 mars 2015

Changement de décor total. Je viens de passer deux jours dans une gentille famille de fermiers philippins. J'avais rencontré D., une de leur  fille dans le bateau de Batangas à Baticlan et elle avait tenu à s'occuper de moi durant toute la traversée. Elle a ensuite beaucoup insisté pour que je lui rende visite dans leur ferme à Patmongon.... Ce que j'ai fait.

J'ai donc repris bateau pour Baticlan avec PHL qui lui se dirigeait vers Pandan. Nous avons pris le même bus et 3 heures plus tard, j'arrivai à Patmongon où D. m'attendait avec impatience. Toute la journée, elle m'avait inondée de SMS....


C'est une petite maison, avec l'électricité mais pas l'eau. En fait, ils captent une source de la montagne et l'eau (non polluée, on la boit) arrive dans une sorte de buanderie où ils la stockent dans de grandes bassines.
Il y a un minimum de meubles, mais suffisamment pour vivre.

C'est une ferme assez grande située entre la mer et la montagne... Quelques rizières et quelques volatiles, mais essentiellement des arbres fruitiers et des manguiers en grande quantité.



Evidemment, nous sommes allés "en famille" profiter de la plage en contrebas, du sable noir ici puis nous sommes partis en moto dans un petit village en haut  des  collines....Très beau et une belle antidote à Boracay!

samedi 4 avril 2015

Boracay, le 23 mars, 2015

Me voilà donc à Boracay depuis 3 jours. Dire que je me plais ici, non. On pourrait être en Thailande, en Malaysie.... ou sur la Côte d'Azur! Un de ces endroits hyper touristiques qui ont perdu tout leur caractère authentique. On retrouve la même foule anonyme, mais ici tout de même plus asiatique qu'occidentale, les petits vendeurs de pacotilles qui vous abordent à chaque tournant et puis les inévitables Pizza Huts, Mc.Donald, etc... qui vendent leur nourriture sans saveur dans tous les coins du monde.




On voit bien que Boracay était une très belle île : du sable blanc, une mer agréable, mais le développement sans vrai plan d'urbanisma a complètement défiguré une grande partie de lîle. Au milieu, une route difficile à traverser tant les moto-pousses sont nombreux. Je ne parle même pas des pots d'échappement.

PHL qui est venu ici il y a 25 ans garde un bon souvenir, c'est pourquoi il y revient.... Moi, je n'ose même pas retourner à Koh Samui après ce que l'on m'en a dit!

Heureusement, « The Lazy Dog » n'est pas sur la plage à la mode mais sur une plage de l'autre côté de l'île, donc à l'abri du bruit et de la foule. C'est un endroit agréable où je peux soigner ma vilaine bronchite!


Je suis tout de même allée à la plage sur l'ex magnifique plage de sable blanc... mais la pollution est maintenant là : une vilaine algue verte pousse et envahit les bords de mer!


Mais laissons ces vilaines choses et buvons une bonne San Miguel et admirons le coucher de soleil... personne ne peut nous le prendre celui-là!

Boracay, le 20 mars 2015




Je suis donc arrivée ce matin après quelques dix heures de traversée avec ce magnifique bateau, l'un d'une magnifique flotte qui sillonne les océans reliant les îles des Philippines entre elles. Il y en a 7.100, suivant la marée et il est clair qu'ils ne vont pas dans les plus petites, mais la desserte maritime est vraiment très bien organisée. Plusieurs compagnies se partagent les grandes destinations. Moi, j'étais sur 2Go et le service a été parfait.

Nous étions sur le pont transformé en énorme dortoir. Un personnel toujours présent pour ramasser les détritus... On nous a même servi un repas dans une boite en plastique;







On nous a donné des oreillers et une couverture, le tout très propre et finalement, j'ai très bien dormi toute la nuit!


Arrivés à Caticlan, la port au nord de l'île de Panay, nous avons débarqué et changé d'embarcadère pour prendre un de ces jolis petits "bangkas", les jeepneys de la mer. Il a fallu passer par trois guichets pour payer trois tickets : l'un pour le trajet, l'un pour une taxe de port et le troisième pour une soi-disant taxe d'écotourisme! (Les phillippins m'ont tous dit qu'ils ne savaient pas vraiment à quoi servait cet argent! Sans doute à quelque poche profonde, comme partout).


Ces petits bangkas font des trajets toutes les 15 minutes entre l'île de Panay et celle Boracay, ce qui fait que j'étais très rapidement rendue à destination. J'ai retrouvé PHL qui m'avait loué une chambre au Lazy Dog et la journée s'est déroulée paisiblement.