mardi 23 octobre 2012

Onsen Kawayu, le 16 octobre 2012

Je pensais aller vers Furano, Nakafurano ou Biei, enfin passer quelques temps dans ce superbe National Park de Daisetsuzan... Las, il pleut toujours et le réceptionniste me montre l'écran des prévisions, noir pour toute la semaine et toute la région centrale d'Hokkaido. Que faire? Il me dit alors que seul, l'Est de l'île aura un climat convenable! Allons-y donc, d'autant plus que le Akan National Park a également une très bonne réputation, mais je ne pensais pas y aller cette fois-ci, car c'est un peu loin! Tant pis, allons-y!

Je me lève à 6.00 pour attraper le train d'Asahikawa à 7.10 et je pars sans prendre de petit déjeuner mais j'ai pris un café à bord. Arrivée à 11.45 à Asahikawa, je prends un train pour Abishiri à 11.30H... Une chance que j'ai pu l'avoir. Encore 4 heures de train. Enfin, du soleil et un paysage magnifique! Des collines, des montagnes,  dont les arbres ont commencé de changer de couleur... Le vert prime encore avec les sapins, mais les autres essences nous donnent de magnifiques tons de jaune, or, rouge, cuivré, Superbe. C'est vrai que les forêts japonaises sont belles.

J'arrive vers 15 heures à Abishiri, j'hésite entre passer une nuit ici ou bien continuer vers le Parc... J'ai une heure pour me décider! Je me décide donc et prends un petit tortillard bien sympathique qui m'emmène jusqu'à l'Onsen Kawayu, gare de JR. Car cet Onsen Kawayu, comporte deux localités : Onsen Kawayu, gare JR et environ 5 kilomètres plus loin, Onsen Kawayu City... C'était en plus fort mal expliqué sur le Lonely Planet...

J'ai adoré ce petit tortillard. On s'arrêtait dans des hameaux minuscules. C'était l'heure de retour des écoles et il était rempli d'étudiants, tous en uniformes, bien nets et bien sages! Mais ce que j'ai le plus aimé, c'est son sifflet... Il est en fait équipé d'un sifflet pour éloigner les animaux sauvages de la voie. En effet, dans cette région, les daims, renards et ours bruns pullulent! Et le chauffeur s'en servait souvent de ce sifflet! Ils m'ont raconté que quelques mois plus tôt une ourse s'est faite tuer par le train et qu'ils ont recueilli les trois oursons.

Qu'ils sont bien ces trains japonais : toujours à l'heure, propres au-delà de ce que l'on pourrait imaginer. Le sol ciré brille et personne n'a essayé d'écrire son nom ou une bêtise quelconque sur les tablettes ou sur les parois, les sièges ne sont pas lacérés ... Certains wagons ne sont pas tout  neufs, mais ils n'ont subi aucunes détériorations... seulement l'usure normale du temps!

J'arrive à 6. heures du soir mais il fait déjà nuit noire... personne dans les rues et je n'arrive pas à trouver le ryokan dont la dame des renseignements à Abishiri m'avait donné l'adresse. Après quelques errements je tombe sur un autre ryokan et y prends une chambre. En fait, je vais y rester deux nuits.

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