samedi 8 décembre 2012

Kuto, Ile des Pins, le 8 décembre



Me revoilà donc à l'Ile des Pins... où le soleil joue un peu à cache-cache mais où le lagon est toujours aussi merveilleux! Le sable blanc de Kuto, le corail de la baie de Kanumera, les poissons multicolores... Bref, tous les plaisirs sont au rendez-vous!

Nouméa, le 16 novembre 2012

Voilà, enfin au "pays" où j'ai retrouvé la Belle Bluema... Il fait supet beau, du vent, mais... bon!!! La mer est encore un peu fraîche (24°), mais tous les superbes paysages calédoniens sont là... et surtout Bluema!

Je ne pense pas beaucoup écrire tous ces temps-ci, car je mène  désormais une vie tranquille ponctueée par les visites aux médecins et les balades en bord de mer et les visites aux amis!



Je mettrai un mot à l'Ile des Pins....

mercredi 7 novembre 2012

Sydney, le 6 novembre 2012


Arrivée depuis hier matin, pas trop tôt... 10.50 h, enfin un horaire correct! Qantas fait des progrès. On part de Bangkok à 21.30, encore une heure correcte pour arriver comme je le disais. Quand je pense à tous ces vols où l'on arrive à 6.30 h du matin, sans oublier l'horrible vol Air France de Nouméa qui arrive à 4.30 h du matin! Chaque fois que je prenais ce vol , c'était épouvantable, mais je n'avais pas le choix.


Au Japon et en Thaïlande, c'était l'automne... et ici c'est le printemps et tous les jacarandas nous offrent leurs magnifiques fleurs mauves... Les fleurs tapissent les trottoirs, on se promène donc dans un halo mauve.

Et tous les oiseaux sont au rendez-vous... le kukaburra qui a toujours ses crises de rire....


... le cacatoès qui se dispute toujours aussi bruyamment avec ses congénères....




..... les loriquets qui se ruent, également bruyamment, sur toutes les fleurs rouges pour en déguster le nectar....


... et tous les autres que je n'ai pas encore rencontrés cette fois-ci!

dimanche 4 novembre 2012

Bangkok, le 4 novembre 2012

Je suis en ce moment à l'aéroport ent train d'attentdre mon vol pour Sydney.  Le Lounge pour les "Business" est confortable et j'en profite pour boire du champagne!!!! Bon, mon séjour en Thaîlande n'a rien de bien intéressant; Rien à écrire que vous ne connaissiez déjà. J'ai passé la semaine à me reposer et à me balader à Banglaaphoo, à rencontrer mes amis, à aller au massage, etc... Enfin, la routine quoi?

Les prix ont un peu augmenetés et évidememnt les thaïs se plaignent... Yunglick perd beaucoup de supporters, surtout que dans le sud les violences on repris et qu'hier encore 3 personnes ont trouvé la mort dans une explosion! Les gens disent qu'elle n'aurait pas dû essayer de se mêler de la question du Sud où est elle est incompétente. Il faut dire que Thaksin (sont frère), lui n'avait fait qu'envenimer les choses!

Cette année, pas de rique d'inondation... Quand je pense à l'année dernière!!! Au contraire, plusieurs régions subissent la sécheresse!!!! Et à Krungtep, je dois dire que je ne me souviens pas avoir vu la Chao Phraya aussi basse!!!! En plus , l'on sent bien que l'on est à la fin de la saison des pluies. Loï Kratong aura lieu la semaine prochaine et normalement après, peu de pluies.

Dans toute la ville, on retape et l'on repeint les monuments en vue de Loï Kratong, mais surtout en vue de l'anniversaire du roi qui va fêter ses 85 ans le 5 décembre. Il est toujours à l'hôpital Siri Raja, mais semble aller assez bien. On commence à voir des portraits de son fils dans Ratchadammoen, c'est bien sûr le prince héritier, mais jusque-là, il avait été plus que discret et comme il n'est pas tellement aimé par la populations!

Quant  au fameux Thaksin, il continue à poser des problèmes... La semaine prochaine il va venir rendre visite au Premier birman... et déjà les chemises rouges ont loué tous les hôtels dans les villes frontalières pour aller le voir. Il avait fait la même chose au  Cambodge il y a quelques mois!!! Je finis par penser que jamais on n'arrivera à s'en débarrasser!

jeudi 1 novembre 2012

Bangkok, le 26 octobre


Et me revoilà  Bangkok, à Banglaphu... Sukkhumwit, cela m'a suffit! Le voyage été assez fatiguant... Pas l'avion proprement dit qui met à peine 6 heures pour relier Tokyo à Bangkok, mais le trajet pour l'aéroport! D'abord, le métro jusqu'à la gare de Tokyo puis, le train jusqu'à Narita... et là une file d'attente d'une bonne heure! J'ai un billet avec la Thaï, qui en principe est une bonne compagnie, mais là, ils ont deux vols successifs pour Bangkok, l'un à 11.00 h, le mien, et le suivant à 12.00 h, ce qui fait qu'avec des passagers qui arrivent en avance et d'autres qui arrivent en retard, c'est pratiquement 1.000 personnes qui font la queue. Du coup, je n'ai pas eu le temps d'aller passer du temps au duty-free!

J'ai retrouvé avec plaisir Baan Sabbai ainsi que tous les gens que je  connais dans le Soi Rambuttri! Et puis les massages.... A peine arrivée, je me suis précipitée au salon et me suis offert 2 heures de massage à l'huile. Et pour suivre, un bon curry vert!!!!

Tokyo le 25 octobre 2012









































Je suis retournée à la gare et j'ai pris un de ces bus hip-hop où l'on paye un prix forfaitaire pour 24 heures et où vous descendez et remontez quand vous voulez... J'étais la seule à bord et je ne suis pas descendue et j'ai fait les 3 circuits tant la pluie était violente. J'ai en gros vu Tokyo... Enfin, il faut se contenter de ce que l'on a! C'est comme ça! On ne peut rien contre les éléments! Et dire qu'ils disent dans les guides touristiques qu'il faut visiter le Japon en automne car c'est à ce moment-là qu'il pleut le moins!!!!











La garede Tokyo, construite en 1940... et qui e fait l'un des rare monument "intéressant" que j'ai vus! Le reste ne semble être que tours, ou au moins immeubles.

Mais quelle ville! On dit qu'il y a maintenant 37 millions d'habitants... et je veux bien le croire! C'est immense! Le métro est un vrai dédale, surtout lorsque l'on ne lit pas le japonais. Ils font des efforts et mettent pas mal de panneaux en anglais... mais le premier jour, on est complètement paumé au milieu de cette foule ENORME qui court dans tous les sens... Heureusement, les japonais, sont très serviables et lorsque l'on demande un renseignement, même s'il ne parlent pas anglais, ils vous aident.... C'est ainsi que j'ai circulé le premier jour! En demandant tout le temps mon chemin... et finalement, je suis chaque fois arivée à bon port!



Aujourd'hui, cela va déjà un peu mieux et je ne demande mon chemin qu'une fois sur deux... Dans un mois je serai au point!!!!




Donc hier, je n'ai pas pu faire grand-chose. Je suis partie de bonne heure comme d'habitude ici et suis directement allée au château impérial. En fait, on ne le visite pas car l'empereur y réside, mais on peut se promener dans les jardins qui sont très vastes... Et donc, je me suis promenée... Jusqu'à ce qu'un grain ne me rattrappe et malgré mon imper et parapluie, me détrempe, partiquement de la tête aux pieds... surtout les pieds...  le temps de trouver un abri et je ruisselais.... Mes pieds faisaient flic-floc dans les tennis... Alors, que faire? Si je rentre à l'hôtel, s'en est fini de la journée... Alors, j'ai gardé mes chaussettes et mes pieds détrempés toute la journée et ô miracle, je ne suis pas tombée malade!


Je suis retournée à la gare et j'ai pris un de ces bus hip-hop où l'on paye un prix forfaitaire pour 24 heures et où vous descendez et remontez quand vous voulez... J'étais la seule à bord et je ne suis pas descendue et j'ai fait les 3 circuits tant la pluie était violente. J'ai en gros vu Tokyo... Enfin, il faut se contenter de ce que l'on a! C'est comme ça! On ne peut rien contre les éléments! Et dire qu'ils disent dans les guides touristiques qu'il faut visiter le Japon en automne car c'est à ce moment-là qu'il pleut le moins!!!!





Aujourd'hui en revanche lorsque je me suis levée, le ciel était d'un bleu à rendre jaloux le rouge du soleil couchant! Je suis retournée à la gare de Tokyo et rapidement dans les jardins impériaux... puis je suis partie pour Ueno, un très beau parc où il se passe beaucoupde choses. J'ai rapidement visité un temple shintoïste, mais mon but était le Musée de Tokyo.... Et je dois dire que je n'ai pas été déçue! J'y ai passé quelques heures!!! Très intéressant sur la civilasation japonaise, les samouraïs, etc.... Moi, qui vient de passer plus d'un mois à lire Tokishawa... Je me retrouvais dans le bain! Et en plus, toutes ces magnifiques estampes. J'avais vue une très belle collection dans la maison de Monnet, à Givenchy, qui comme moi adorait l'art japonais!




Mais dans ce musée, cela était étonnant, des oeuvres de plusieurs siècles à portée de main! Et puis, il y avait notramment des salles entières consacrées aux épées longues et courtes, comme celles que Musashi utilise lors de sa quête de la Voie! Egalement des vêtements des samuraïs, et de nombreux kimonos... Magnifique!

Tokyo, le 23 octobre 2012




Je viens d'arriver à Tokyo. Cela me change d'Hokkaido! Des tours, des néons... et une foule dense à la gare centrale. Voilà ce qu'est devenue la belle Edo!

J'ai donc quitté Hakodate, non sans avoir visité son marché... La grande attraction de la ville à cause des ces crabes géants de la mer de Bering! C'est vrai qu'ils sont imposants et bons à déguster également. Et puis, j'ai pris le train pour Aomori, empruntant le tunnel du Seikan qui avec ses plus de 53 kms de long en fait le tunnel sous-marin, le plus long au monde. A Aomori, j'ai changé pour le Shinkansen, le bullet-train... qui m'a emmenée à Tokyo.

Nous sommes évidemment passés par Sendaï, mais aucune traces du tsunami. Nous n'avons pas longé la mer dans cette région, je pense donc qu'ils n'ont pas reconstruit exactement au même endroit! Il y a une chose que j'ai apprise sur ce tsunami, c'est qu'il a été tellement puissant, qu'il a dévié l'axe de rotation de la terre de 10 à 25 cm , ce qui est très peu, mais a entraîné divers phénomènes, dont le raccourcissement des jour de 1.8 microsecondes! Tout de même!

Je voulais prendre un hôtel près de la gare, mais ils sont hors de prix dans ce quartier, en plus il y a un festival du cinéma et les hôtels augmentent leurs prix de 10-15% environ pendant cette période. Je me résous donc à aller un peu plus loin deux stations de métro. C'est d'ailleurs un quartier fort agréable avec plein de petits snacks à ramen, sushi, etc... remplis de représentants comme d'habitude! L'hôtel est un « business hôtel », confortable et efficace... En plus, on n'est pas obligés de quitter ses chaussures comme dans les ryokans et les mingushus. Autant ce n'est pas gênant de quitter ses tongues en Thailande ou autres pays chauds, autant c'est pénible dans un pays froid. Les japonais ont une technique et ne défont pas leurs lacets, mais les chaussures se déforment vite avec ce système.

mardi 30 octobre 2012

Hakodate, le 22 octobre 2012


J'ai passé une journée à Sapporo, histoire de me reposer et de reprendre tout mon bardas! Je me suis levée aux aurores pour prendre le train pour Hakodate. Toujours bien à l'heure, toujours bien propre et bien tranquille! Personne qui n'utilise son portable ; c'est interdit et tout le monde respecte les consignes. A peine arrivée, j'ai pris un hôtel à 100 mètres de la gare et suis partie explorer la ville. Il ne pleut pas, mais un vent particulièrement froid souffle...

Hakodate n'est pas une ville récente. Des membres de familles puissantes de la région d'Aomori, au nord de Honshu, sont venus à Hokkaido en 1454 et ont construit une château fort sur l'emplacement d'un village Ainu. C'est le début de la ville d'Hakodate, qui en fait ne prospéra guère jusqu'au début du 18e siècle, avec l'arrivée de nouveaux habitants des régions du sud de l'île.

Bien plus tard, en 1802, le shogunat décidant de prendre le contrôle de Hokkaido, choisit  Hakodate comme centre administratif de la région et y construit les divers bureaux adminisratifs.

En mai 1854, le port recut la visite du Commodore Perry. Cette visite est restée vivace dans les esprits des habitants de la ville et une statue a été érigée à sont intention et une célébration a lieu tous les ans. Les esprits avaient été marqué par le fait que l'équpage avait joué de la musique occidentale... Chose complètement inconnue à cette époque!




Et puis avec lère Meiji, le pays veut s'ouvrir au  Monde, les chrétiens ne sont plus interdits... et en 1859, un traité est signé avec cinq nations et Hakodate est l'un des premiers ports à s'ouvrir au commerce international avec Nagasaki et Yokohama. Cette année-là, pas moins de 64 bateaux firent halte dans le port! Le commerce portait essentiellement sur les produits de la mer... et sur le fameux iriki, la bêche de mer, comme nous disons en Calédonie, ou le sea-cucumbers ou encore les holoturies, dont les japonais raffollent, alors que nous nous essayons plutôt de ne pas marcher dessus quand nous allons nous baigner!







Hakodate garde de nombreux vestiges de ces visites « étrangères », l'église orthhodoxe russe, par exemple.. Le quartier de Motomachi par exemple, qui se trouve à flanc de colline, garde de nombreuses constructions du 19e siècles. J'ai passé l'après à me promener dans ce quartier qui est très agréable ainsi que sur le port, où les anciens docks ont été réaménagés en magasins, restaurants, avec le plus grand goût.

lundi 29 octobre 2012

Sapporo, le 19 octobre 2012

Après le repas au mingushu, je suis partie pour le Centre Culturel Ainu où ils font des spectacles de danses et chants folkloriques et où j'avaiss réservé une place. Il fait un froid! 1° m'ont-ils dit.

Le petit spectacle est sympathique et vraiment pas long du tout, environ 40 minutes, mais je dois  dire que cela était suffisant. La musique était très monotone et les danses étaient sympatiques et les costumes fort jolis. Bien entendu, c'était un spectacle pour touristes et il n'y avait que des touristes... asiatiques bien sûr et essentiellement japonais de Honshu.

D'ailleurs, depuis que je suis là, je n'ai pas rencontré un seul occidental, sinon 2 étudiants à l'université de Sapporo. C'est ce qui est bien, ce n'est pas encore vraiment une destination touristique. C'est un peu différent à Kyoto et Nara, mais ici, c'est encore très préservé. En revanche, il paraît qu'en février, lorsque le froid sibérien s'est étendu sur l'île (jusqu'à - 40° m'a-t-on dit) et qu'il y a le festival de la glace à Sapporo, des touristes affluent de tous les continents.


Ce matin, je suis allée me promener dans les bois autour du lac. A nouveau, des arbres aux couleurs automnales et de nombreux onsen. Et puis, toute une zone de "boue brûlante", comme en Nouvelle Zélande. Ils ont entouré la zone avec des tas de panneaux interdisant l'accès! L'anglais en très bizarre, mais on comprend! Ils ont dû avoir des accidents! On voit bien la boue bouillonner....

Je me suis promenée pendant quelques heures dans cette forêt si belle, je n'ai rencontré personne sinon un japonais qui avait des grelots sur son sac à dos et qui émettait un tintement chaque fois qu'il bougeait.... Fichtre, je me suis souvenue! Le bois est infesté d'ours bruns qui juste avant d'hiberner sont à l'affût de tout morceau de calories disponibles! Dire qu'ils sont dangereux est un understatement! Et un moyen de les éviter c'est de mettre des clochettes autour de sa taille.... Et j'avais oublié... et je n'en ai pas rencontrés, car je n'aurais pas eu la moindre chance!

Cet après-midi, bus et train pour rejoindre Sapporo! Le périple à Hokkaido touche à sa fin!

dimanche 28 octobre 2012

Akan Ko, le 18 octobre 2012

Akan Ko, Lac Akan, le 18 octobre 2012






Hier, à notre retour de notre excursion à Kushiro, T. m'a déposée à Kuwayu Onsen même. J'ai donc changé d'hôtel, bie n que j'ai été très contente du Parkway, mais je voulais absolument rester dans cette joli petite ville où des rivières chaudes coulent dans tous les sens et où l'on trouve des onsen à tous les coins de rues.

Ce matin, j'ai fait une bonne marche en direction du volcan Iwa.. En fait, un peu au pas de course car mon bus était à 11.20 et je n'ai démarré qu'après 9 heures car T. est venue me voir avant d'aller à sa fabrication de fromage!





Les couleurs ont encore changé, et il y a encore plus de rouges, ors, jaunes, feux dans le paysage. J'ai pris le sentier qui contourne le village, puis celui qui mène vers le volcan. J'étais toute seule et je pouvais vraiment apprécier mon environnement. Aujourd'hui, le volcan fumait pas mal, plus qu'hier en tous cas! Je n'ai en revanche rencontré ni daims, ni renards aujourd'hui... ou bien m'ont-ils vue arrriver de loin et se sont-ils camouflés dans les fougères et arbustes. J'aurais marcher plus longuement, mais je veux aller à Akan et à Hakodate également... Comme je pense passer les deux derniers jours à Tokyo, il ne me reste finalement pas tellement de temps!

J'ai donc pris le car, qui était bien à l'heure et 2 heures plus tard, je débarquais à Akan. Comme T. m'avait accompagnée au Terminal et avait parlé avec la préposée, celle-ci avait proposé l'hôtel de la Compagnie de Cars. Les prix me convenant, j'avais volontiers accepté, d'autant plus que le bus me déposerait devant l'hôtel.... Hélas, un séminaire et l'hôtel est plein!!! Mais la dame dit qu'ils vont s'occuper de me loger. Pendant le trajet, l'hôtesse est venue m'informer (enfin, heureusement un passager parlait anglais, car elle ne parlait que japonais) que l'on m'avait trouvé un logement et que le bus m'y amènerait..... Et c'est ce qui s'est passé... Me voilà installée dans un mingushu dans le centre ville, sans aucuns efforts de ma part, ni aucun centime déboursé... Ils sont incroyables ces japonais!

Cet un petit mingushu, les propriétaires sont très gentils, mais ne parlent pas un mot d'anglais! Je me suis promenée dans le village qui est surtout constitué d'hôtels 4-5 étoiles et de boutiques de souvenirs. Souvenirs bien kitch, je dois dire, bien que ce soit du bois gravé. Mais ce la doit plaire aux touristes asiatiques. Sinon, tout l'environnement du village est magnifique. A nouveau, il y a des onsen un peu partout, même mon tout petit mingushu en a un.

Dans le prix de la chambre, est compris un diner et un petit déjeuner. Je dîne donc fort bien avec une bonne douzaine de représentants... C'est vrai qu'ils sont légion dans ce pays! Ils ne parlent pas anglais mais veulent tout savoir de moi. Ils traduisent avec leur I-phone, c'est dire si la discussion progresse rapidement. Ils m'offrent du saké... Bref, super soirée!

samedi 27 octobre 2012

Onsen Kawayu, le 17 octobre 2012 (2)

Hier soir , à  10.00 h, après son travail T. m'a emmenée à un autre onsen de l'hôtel, celui-là complètement à l'extérieur... Magnifique, tremper dans cette eau chaude et admirer le ciel étoilé!

Ce matin, je suis donc au rendez-vous à 7.00 H devant la gare de Onsen Kawayu pour aller à Kishuro. T. est déjà la à m'attendre avec sa voiture! Et nous voilà parties!

Kushiro n'est même pas à 80 kms de Onsen Kawayu, et nous passerons moins d'une heure chez le réparateur, mais nous ne serons de retour qu'à 16.00, et encore si T. n'avait pas pris son poste à 18.00 H, je me demande à quelle heure nous serions rentrées!!! Pourtant son mari est à la maison! C'est un australier, bûcheron qui travaille pour une société japonaise, mais je n'aurai pas l'occasion de le rencontrer. Il se lève à 4.00 h et part à 5.00 h pour ne revenir chez lui qu'en fin d'après midi.

Ils habitent au milieu des bois, une petite maison tout à fait confortable... et lui a fait des ajouts en bois, Et tout cela dans un calme!

Nous traversons des bois toujours aussi colorés.. La circulation est facile ici, les routes sont droites, linéaires... et il n'y a pas de rond-points tous les 5 kms, comme c'est dans la région de montélimar en ce moment. En plus, il n'y a pas tellement de circulation et tout le monde  roule à la vitesse réglementaire!!!!!! T. me dit que j'aurais pu louer un voiture, c'est vrai que je n'y avais pas pensé, mais c'est noté pour une autre fois!

Kushiro n'a rien de bien particulier, un peu comme toutes les villes de Hokkaido qui sont relativement récentes, en revanche les alentours sont très particuliers : des marécages à perte de vue et au loin les montagnes.




Mais ce qui a été une vrai découverte pour moi, ce sont les fameuses Tanto, des grues que l'on ne trouve que à Hokkaido, et plus précisément dans cette région! Leur histoire est tout à fait remarquable. C'étaient des oiseaux très importants pour les Ainus, qui les respectaient. Malheureusement, en 1910, on a pensé qu'elles avaient été complètement exterminées ... Mais, surprise, en 1924 vingt oiseaux sont trouvés, vivant dans les marécages de Kushiro. Immédiatement un programme de protection s'est mis en place... et maintenant elles sont nourries pendant les longs mois de glace et de neige et leur nombre s'élève à 600. Cela fait plaisir des histoires comme celle-là!

jeudi 25 octobre 2012

Onsen Kawayu, le 17 octobre 2012



Après un bon bain dans l'un des onsen de l'hôtel et une bonne ramen, je vais me coucher. Je dois dire que ces 11 heures de train m'ont un peu fatiguée!
J'ai mis mon réveil à 7.00 h, car le soleil se couchant si tôt, il vaut mieux se lever de bonne heure si on veut profiter de sa journée! J'ai ouvert les rideaux... et il faisait un beau soleil! Petit déjeuner de poisson fumé et riz, miso, soja, mais une bonne tasse de café!


Le couple qui tient ce ryokan ne parle pas un mot d'anglais... et comme j'essaie d'avoir une ou deux explications, la dame téléphone à quelqu'un qui le parle. Arrive une dame, très gentille qui me propose de m'emmener avec sa voiture à la poste pour que je puisse tirer de l'argent! Et cela a commencé ainsi. T. m'a guidée toute la journée à travers la région qui est magnifique. Elle a fait le taxi en quelque sorte, puisque elle me déposait dans un lieu intéressant, elle restait dans la voiture, lisant, pendant que je me promenais. Elle m'a dit qu'elle connaissait par coeur et n'avait pas envie de marcher avec moi.



L'endroit est magnifique. Le volcan Iwa, qui fume de tous côté, et les lacs Kussarho et Mashu... Lacs qui se sont formés dans les cratères d'anciens volcans. Couleurs magnifiques des arbres qui ont commencé à prendre des teintes ocres, rouges, feux, etc.. Vraiment très beau. Nous n'avons pas rencontré de daims mais plusieurs jolis renards avec une magnifique fourrure rousse!



Dans cette région, il y a encore plus de rivières chaudes qu'ailleurs. L'eau chaude est toujours là, elle afffleure un peu partout. Au bord du lac Kussharo, il suffit de gratter un peu du sable de la plage pour tomber sur de l'eau très chaude. D'ailleurs , il y a un onsen pour les pieds sur la plage même. Et on peut dire qu'il y a un onsen à tous les coins de bois! Les maisons on pratiquement toutes leur onsen et se chauffent avec cette eau de source,  c'est pourquoi il fait si bon à l'intérieur... mais ils ne peuvent pas vraiment régler le chauffage : certains jours, c'est brûlant, d'autres tiède!



Un peu partout autour du lac, on voit des commerçants préparer des oeufs durs (qu'ils vendent ensuite aux touristes) dans l'eau de la source!

Nous sommes finalement rentrées et T. m'a alors proposé de m'emmener avec elle le lendemain à Kushiro, car elle doit récupérer un appareil de chauffage chez un réparateur. J'accepte avec joie.

mardi 23 octobre 2012

Onsen Kawayu, le 16 octobre 2012

Je pensais aller vers Furano, Nakafurano ou Biei, enfin passer quelques temps dans ce superbe National Park de Daisetsuzan... Las, il pleut toujours et le réceptionniste me montre l'écran des prévisions, noir pour toute la semaine et toute la région centrale d'Hokkaido. Que faire? Il me dit alors que seul, l'Est de l'île aura un climat convenable! Allons-y donc, d'autant plus que le Akan National Park a également une très bonne réputation, mais je ne pensais pas y aller cette fois-ci, car c'est un peu loin! Tant pis, allons-y!

Je me lève à 6.00 pour attraper le train d'Asahikawa à 7.10 et je pars sans prendre de petit déjeuner mais j'ai pris un café à bord. Arrivée à 11.45 à Asahikawa, je prends un train pour Abishiri à 11.30H... Une chance que j'ai pu l'avoir. Encore 4 heures de train. Enfin, du soleil et un paysage magnifique! Des collines, des montagnes,  dont les arbres ont commencé de changer de couleur... Le vert prime encore avec les sapins, mais les autres essences nous donnent de magnifiques tons de jaune, or, rouge, cuivré, Superbe. C'est vrai que les forêts japonaises sont belles.

J'arrive vers 15 heures à Abishiri, j'hésite entre passer une nuit ici ou bien continuer vers le Parc... J'ai une heure pour me décider! Je me décide donc et prends un petit tortillard bien sympathique qui m'emmène jusqu'à l'Onsen Kawayu, gare de JR. Car cet Onsen Kawayu, comporte deux localités : Onsen Kawayu, gare JR et environ 5 kilomètres plus loin, Onsen Kawayu City... C'était en plus fort mal expliqué sur le Lonely Planet...

J'ai adoré ce petit tortillard. On s'arrêtait dans des hameaux minuscules. C'était l'heure de retour des écoles et il était rempli d'étudiants, tous en uniformes, bien nets et bien sages! Mais ce que j'ai le plus aimé, c'est son sifflet... Il est en fait équipé d'un sifflet pour éloigner les animaux sauvages de la voie. En effet, dans cette région, les daims, renards et ours bruns pullulent! Et le chauffeur s'en servait souvent de ce sifflet! Ils m'ont raconté que quelques mois plus tôt une ourse s'est faite tuer par le train et qu'ils ont recueilli les trois oursons.

Qu'ils sont bien ces trains japonais : toujours à l'heure, propres au-delà de ce que l'on pourrait imaginer. Le sol ciré brille et personne n'a essayé d'écrire son nom ou une bêtise quelconque sur les tablettes ou sur les parois, les sièges ne sont pas lacérés ... Certains wagons ne sont pas tout  neufs, mais ils n'ont subi aucunes détériorations... seulement l'usure normale du temps!

J'arrive à 6. heures du soir mais il fait déjà nuit noire... personne dans les rues et je n'arrive pas à trouver le ryokan dont la dame des renseignements à Abishiri m'avait donné l'adresse. Après quelques errements je tombe sur un autre ryokan et y prends une chambre. En fait, je vais y rester deux nuits.

lundi 22 octobre 2012

Wakkanai, le 14 octobre 2012

Me revoilà au Dormy Hotel, cette fois-ci, c'est moins cher, on est dimanche soir!! 1.500 yens de moins tout de même. Et toujours le café à discrétion et la soupe de nouille le soir... Sans oublier le Onsen, sur le toit de l'immeuble!

Hier, le temps s'étant un peu éclairci, je me décide à prendre le ferry pour Rishiri, et j'espère également pouvoir aller dans l'île voisine, Rebun. Je suis arrivée vers 3.00 h et l'office du tourisme m'a indiqué un Mingushu tout près du ferry, pas cher et ils ont téléphoné et la dame est venue me chercher en voiture! Après de longues discussions (si l'on peut parler de discussions avec des gens qui savent 10 mots d'anglais... mais ils font tellement d'efforts et moi aussi, que nous arrivons à nous comprendre), il est décidé que la fille de la maison m'emmènera au Onsen à 7.30 h. Ce qu'elle fait à l'heure très précise. Ha que ces onsen sont agréables!




Ce matin, le temps était à peu près  correct et je suis partie faire le tour de l'île. J'ai d'abord pris un bus et suis descendue dans un village de pêcheurs, (en fait toute l'île est une succession de petits villages de pêcheurs) pour contiuer la route à pieds, histoire d'admirer le paysage. Au milieu de l'île, s'élève le mont Rishiri à  1.721 m. C'est un volcan éteint et sa forme rappelle le mont Fiji, et les japonais l'appellent d'ailleurs souvent Rishiri-Fiji. J'ai juste le temps d'apercevoir le sommet le matin, ensuite les nuages viendront le couvrir.. Mais la nature est belle!


Il n'y a pas un chat dans les rues et très peu de voitures sur la route principale. Du varech sèche un peu partout dans les villages : sur des fils, sur les trottoirs, dans des champs de galets... C'est bien vrai que c'est la principale production locale. Il y a aussi du poisson qui sèche, mais c'est plus rare.



Sur l'un des petits ports, des pêcheurs nettoient leur "pêche", un gros tas de coquilles Saint-Jacques, comme ils voient que je les regarde, ils m'en offrent une ... Toute fraîche! Quel goût sublime. Moi qui adore ces coquillages-là!

Je me promène toute la journée... mais voilà que vers la fin de l'après-midi, la pluie est de nouveau au rendez-vous. Le prochain bus est dans 2 heures... Je fais du stop et une dame me ramène à mon mingushu... où la patronne nous fait du café et m'offre divers petits gateaux... Je prends finalement le dernier ferry avec son mari qui regagne Sapporo pour son travail. Les éléments sont déchainés : pluie torrentielle, éclairs, tonnerre... et cela dure au moins quatre heures. Etonnament, la mer n'est pas trop agitée et la traversée se passe sans problèmes.... Je ne serai pas allée à Rebun!



samedi 20 octobre 2012

Wakkanai le 12 octobre 2012

J'ai donc pris le train pour Wakkanai. La pluis s'était mise à tomber et lorsque je suis arrivée à destination, il tombait des cordes. Evidemment, le Tourist Center était fermé, il se faisait tard et comme la nuit tombe à 17.00 h... il faisait nuit noire. Je suis sortie de la gare et j'ai vu le nom d'un hôtel en haut d'un immeuble... J'y suis donc allée. Oui, ils avaient des chambres... Et en plus un onsen... et en plus une soupe de nouille serait servie gratuitement à 9.30.. Que demander de plus?
Je suis donc allée à l'onsen, mais lorsque j'ai essayé de sortir pour me mettre dans le bain extérieur, la pluie et le vent étaient tellement forts que je n'ai pas insisté et suis revenue dans le bassin de l'intérieur. Et il a plu toute la soirée.

Et ce matin, il pleut encore... Vais-je pouvoir aller voir ces iles septentrionales? C'est très douteux! Je vais à la gare et trouve un japonais aux renseignements qui parle un peu anglais. Il comprend que je veux connaître les prévisions météo et me montre sur son écran que les jours suivants ne sont pas meilleurs! Bon, on verra demain! En tous cas aujourd'hui, je vais rester ici.

Quelques heures plus tard, la pluie se calme un peu et je vais me promener dans le centre qui est vraiment petit et vraiment tranquille, puis je prends le chemin du Parc de Wakkanai. Je grimpe la colline, les arbres ont de belles couleurs automnales mais la vue sur la mer est vraiment limitée. Je vais jusqu'au mémorial du centenaire, une tour qui offre une vue de 360° sur Hokkaido. Il paraît que par temps clair l'on peut voir l'île de Sakhalin, mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. En bas de la tour il y a un musée, je comprends que c'est sur l'histoire de la région qui est très ancienne car l'on peut voir des objets de l'âge de pierre, mais toutes les explications sont en japonais... et je ne comprends donc pas grand-chose. Cependant de belles vues du vieux Wakkanai, qui a été entièrement bombardé et dont il ne reste rien!





En redescendant vers le mémorial dédié aux huskies, j'ai le plaisir de tomber sur un groupe de daims, un beau mâle accompagné de plusieurs femelles. Ils s'enfuient mais pas très loin! Et j'ai tout le loisir de les observer.




Oui, un mémorial aux huskies! C'est rare de voir un mémorial à des animaux. Les seuls que je connaisse sont : la statue de Bobby ou autre Sammy, le chien du facteur de Balmoral Beach à Sydney et que tous les habitants connaissaient car il accompagnait toujours sont maître, et celui d'un autre Bob qui était la mascotte des aviateurs de la Bataille d'Angleterre! Sa statue n'est d'ailleurs pas loin du Mémorial des aviateurs eux-mêmes, près de Douvres.

En fait, tout le monde connaît l'histoire de ces braves huskies grâce à un film qui a été tourné à leur sujet. Quarante huskies avaient été sélectionnés et entrainés ici même pour l'expédition japonaise en Antarctique. Ils ont admirablement fait leur travail de chien de traineaux, luttant contre les blizzards et la neige de ce continent inhabité. A cause du mauvais temps, l'équipe qui venait remplacer le premier contingent n'a pu atterrir et quinze huskies ont dû être abandonnés dans ce pays hostile... Un an plus tard, lorsque des membres de l'expédition sont revenus, ils ont trouvé deux survivants : Taro et Jiro. La nouvelle a fait le tour du monde... Et ici, à Wakkanai, ils sont considérés comme de vrais héros. Il y a des petites statues de bois, des T. shirts, etc... à leur effigie.

Asahikawa le 11 octobre 2012

Après ma longue promenade dans le zoo de la ville, je suis retournée à l'Information Center... Y. avait eu mille soucis pour me trouver une  chambre d'hôtel! Toutes les chambres étaient prises ce soir-là! Elle me proposait même de venir dormir chez elle... Je n'en reviens pas!

Enfin, elle me trouve une chambre dans un ryokan tout à fait sympa et m'y emmène avec sa propre voiture!Malheureusement il ne reste qu'une chambre "smoking" et je dois passer la nuit avec le masque sur le nez tant toute la chambre est imprégnée de tabac!







Malgré la fumée, je serais bien restée une nuit de plus à Asahikawa tant il y a de choses à voir, mais ce soir rien à faire, pas une chambre. Ils ne savent pas vraiment pourquoi mais pensent que c'est à cause d'un tournoi à l'Université? 

Je ne veux pas louper le musée Ainu, qui se trouve de l'autre côté de la rivière et je vais donc le visiter avant  de prendre le train pour Wakkanai. Je n'avais bien entendu jamais entendu parler des Ainu avant de venir ici. En fait, c'est le peuple indigène  de l'ile d'Hokkaido. Il y en a également qui vivent en Russie. On ne sait pas exactement combien ils sont actuellement, car ils ont été discriminés par les japonais pendant de longues années, ce qui fait que bien que les  choses aient évoluées favorablement pour eux, nombreux sont ceux qui cachent encore leur identité. Et puis il y a eu de nombreux mariages mixtes avec les japonais... Beaucoup pensent donc qu'il ne reste plus de groupe ethnique Ainu pur.

Avant l'époque Meiji, ils faisaient du commerce avec les japonais et les relations étaient bonnes. Mais vers les années 1860, le Japon "envahit"  l'île d'Hokkaido et pousse ses ressortissants à s'y installer, ceci dans un but de modernisation mais également pour contrer l'expansionnisme russe. C'est une dure période pour les Ainu qui ne peuvent plus agir suivant leurs coutumes, par exemple les femmes n'ont plus le droit de se tatouer!



Le petit musée était intéressant, de nombreuses photos montrant des hommes avec de très longues barbes et des femmes avec des tatouages sur le visage. Egalement des huttes et de nombreux vêtements aux dessins très particuliers et divers objets de la vie de tous les jours. Bien évidemment toutes les explications étaient en japonais!



vendredi 19 octobre 2012

Asahikawa, le 10 octobre 2012



Il fait toujours beau et je me décide à quitter Sapporo, non pas que j'ai fini de la visiter ni que je n'aimerais pas rester encore un peu, mais il faut y aller.... Le quartier de mon hôtel, Susukino,  est le quartier chaud de Sapporo, donc très très animé le soir! Des bars, des boîtes, des restos et bien sûr plein de japonais qui se promènent et plein de  filles qui distribuent des prospectus ou enjoignent les clients à entrer dans leur boutique!

Pour moi, cela me convient à merveille. Il y plusieurs petit restos à Ramen, la soupe de nouilles japonaise, que j'aime autant que la thaï! Elles sont plus copieuses que leurs voisines d'Asie du Sud Est, et le goût en est différent à cause des algues, mais elles sont également délicieuses. Le prix en est presqu'aussi bas : 500 Yens le premiers prix, soit environ 4 Euros... Et avec ça, on a mangé!

Les journées sont belles mais les soirées vraiment très fraîches... Je ne traîne  donc pas pendant des heures dehors mais me réfugie bien vite dans ces petits restos à ramen. Les patrons sont super sympas avec moi... Comme tous les japonais. Ils se décarcassent pour me faire comprendre le menu.... allant même jusqu'à me faire goûter un échantillon de chaque  soupe!

J'ai donc laissé ma valise à la garde de l'hôtel et suis partie explorer la région avec mon sac à dos. J'ai pris un Rail Pass à Paris, ces Pass qui permettent de voyager autant qu'on le désire sur toutes les lignes de Japan Rail, mais qui doit impérativement avoir été acheté à l'étranger. Autant les soupes sont bon marché, autant les transports sont chers ici, donc, c'est vraiment intéressant d'avoir ce Pass.

J'ai donc pris le train pour Asahikawa et en arrivant, suis allée à l'office du tourisme de la gare (il y en a dans chaque gare, et ils sont efficaces, je m'en étais rendue compte lors de mon premier séjour dans le pays) pour qu'ils m'indiquent un hôtel et me donnent un plan de la ville... Je tombe sur une dame absolument adorable qui me dit qu'elle s'occupe de tout. Je lui laisse mon sac et prends le bus pour aller au zoo... Ils ont des ours polaires... Et je veux absolument les revoir!


C'est un très très beau zoo, bien que je ne sois pas une fanatique des animaux en cage, mais là, je trouve qu'ils ont beaucoup d'espace. Il y a toutes sortes  d'oiseaux, plusieurs variété de pingouins (pas comme le dit Buffon, mais les anglophones) mais moi ce qui m'intéresse, ce sont les ours polaires.... Ils sont trois. Ils sont beaux et comme c'est l'heure du repas on leur lance des poissons dans l'eau qu'ils plongent pour aller chercher. Qu'est-ce-qu'ils sont agiles. En descendant d'un étage, je suis au niveau de l'immense hublot de leur piscine et je peux les voir nager sous l'eau.... pour aller récupérr les poissons!! Quelle souplesse, quelle aisance, quelle vitesse!

mercredi 17 octobre 2012

Sapporo, le 9 octobre 2012



Il fait un temps magnifique depuis que je suis arrivée, ciel bleu et soleil, ce qui fait que j'ai un peu chaud avec ma tenue automnale! Hier, j'ai marché comme je le fais chaque fois que j'arrive dans une ville que je ne connais pas... Je parcours des kilomètres sans but précis, histoire de m'immerger dans l'ambiance.

Sapporo n'est pas une très belle ville, par là j'entends qu'il n'y a pas de constructions anciennes... et pour cause : elle a été détruite durant la 2ème guerre mondiale et entièrement reconstruite. Rues qui se croisent à l'équerre, sans beaucoup de charme. En revanche, les immeubles ne sont pas très hauts et il y a des fleurs et des arbres partout. Le parc, ou plutôt l'espace vert Odori Koen qui traverse toute la ville est un endroit très agréable avec fontaines, massifs de fleurs, etc..et en plus très calme. Je m'y suis arrêtée longuement et suis montée au premier étage de la Tour de la télévision...

Mais, ce qui surprend le plus, surtout lorsque l'on arrive de Paris, c'est la propreté. Pas un tag ou gribouillis pour défigurer les immeubles. Quand j'ai pu voir que Paris était de plus en plus souillée par ces affrosités et que l'on ne sait plus où regarder pour échapper à ces horreurs! Ici, la vue se repose agréablement! De même, les gens sont bien habillés et bien coiffés, rien qui ne dépareille... Pas de traine-la-savate comme ceux qui obstruent nos trottoirs à Montélimar pendant l'étEt puis, j'ai retrouvé, les fameuses toilettes japonaises... où le siège est agréablement chaud, et tout un tas de boutons commandent des fonctions les plus improbables... Je me demande pourquoi le reste du monde n'adopte pas ces toilettes absolument géniales, qui, lorsqu'on y a goûté font passer les nôtres et toutes les autres, pour d'archaïques chiottes.


Aujourd'hui, je me suis encore baladée dans le centre de la ville, toujours avec un beau ciel bleu, puis suis allée me promener dans le campus de l'Université. Malheureusement, le musée était fermé, mais j'ai pu visiter les aciens locaux de la faculté d'agriculture, où étaient exposés de nombreux outils agricoles

L'histoire de cette université commence avec le début de l'ère Meiji au Japon . Dès1868, le pays commence un mouvement important de valorisation de Hokkaidō, jusque là faiblement peuplée. La modernisation du pays à cette époque impose le développement de terres agricoles, de plus le voisin Russe a des prétentions territoriales dans la région ce qui incite le Japons à affirmer sa présence dans cette région.
En conséquence l'Agence Gouvernementale met en place une école pour sélectionner et former de futurs cadres agricoles et recrute des conseillers étrangers principalement aux États-Unis, pour former les futurs élèves aux méthodes occidentales. Et la faculté d'Agriculture ouvre officiellement en 1876.

C'est un endroit agréable, tranquille, verdoyant, où il foit faire bon étudier.

Sapporo, le 8 octobre 2012

Je suis donc arrivée hier en fin d'après midi à Sapporo, après un voyage plutôt long et fatiguant! J'ai voyagé avec Eva Air, car ils sont meilleurs marché que la plupart des compagnies et je voyage donc en Premium pour le prix d'un Economique sur une autre compagnie. L'inconvénienT, c'est que nous avons obligatoirement un arrêt à Taipei. En conclusion, 13 heures de vol Paris-Tapei, 4 heures d'attente, puis presque 4 autres heures de vol pour Sapporo. C'est preque aussi long qu'un Paris-Nouméa.

Quant à Air France, c'est presque impossible pour moi de voyager avec eux maintenant.... Lorsque l'on ne prend pas un aller-retour, ils pratiquent des prix rédhibitoires! Ils perdent ainsi de nombreux voyageurs comme moi (et nous sommes de plus en plus nombreux) qui ne veulent pas retourner d'où ils viennent, mais veulent continuer sur une autre destination, sans d'ailleurs être sûr laquelle cela sera. Et après, ils ne comprennent pas pourquoi leurs affaires ne marchent pas!

Eva est de plus une très agréable  compagnie. Le personnel est charmant et attentionné. Les repas sont bons, enfin, que de bonnes choses à dire sur  cette compagnier taïwanese qui a instauré la classe Premium il y a plus d'une dizaine d'années.

L'hôtel que j'ai réservé, bien que  de prix modéré, est très confortable et le personnel parle anglais. En plus, ils ont un onsen,  ces super bains dont je garde un souvenir émerveillé...Donc,  à  peine les bagages ouverts, je mets le yukata fournis par l'hôtel et vais me délasser un très long moment dans ces fameux bains chauds.

vendredi 12 octobre 2012

Problèmes Internet

Ceux qui ont essayé de lire mes précédentes publications, sont tombés sur un salmigondis de notes que je n'avais pas du tout l'intention de publier. Cela a dû leur paraître bien bizarre et désordonné, en fait il s'agissait de mes notes personnelles prises durant les conférences et non destinées à être publiées. Désolée, mais l'Internet est capricieux ici, et le système a publié mon brouillon sans que je lui en intime l'ordre!

Il semble que maintenant tout soit rentré dans l'ordre, et que la conclusion de l'expédition soit à jour.

jeudi 11 octobre 2012

La suite de l'expédition, du 14 au 18 août 2012

Depuis le début de  l'expédition, nous avons vu 16 ours polaires. Je n'étais même pas sûre d'en voir un seul, bien que Christian nous ait dit qu'il y avait de fortes chances que nous en apercevions quelques uns.... Mais 16... et de près! Et 3 qui sont venus vers nous!!! Wouah! Ils sont tellement beaux et ont l'air tellement gentils, bien que ce soient des animaux féroces et que le conducteur du zodiaque soit toujours armé, comme le règlement l'exige, et que lorsque nous mettons pied à terre, des éclaireurs sont partis bien avant nous et nous encadrent de loin lorsque nous marchons dans la toundra.

Nous sommes au milieu de l'expédition. Quelles surprises nous réservent les prochains jours?





Le 14 août, nous avons quitté la banquise et nous longeons les côtes orientales de Gustave-Adolf, calotte polaire longue de 200 kms. Nous ne sommes plus qu'à 79°. Il fait 2° et le ciel est vraiment bleu. Dès le matin, magnifique ballet de baleines à bosse, sans oublier les oiseaux : sternes, mouettes et autres goëlands qui virevoltent dans une profusion de cris et qui profitent de leurs présences pour se nourrir de drill.




L'après-midi, débarquement puis petite marche dans un désert polaire puis une colonie de morses se reposant sur un plage nous est signalée. Nous marchons vers eux. Pas une parole et nous avançons petit à petit dans leur direction. Ils sont énormes couchés en tas pour se défendre pendant leur sommeil, on dirait des gros tas de patates... Et ils ne sont pas silencieux dans leur sommeil : pétant rotant, grognant, se disputant entre eux... Ils sont tellement plus beaux dans la mer!




Le15 août, à nouveau de splendides glaciers! Nous faisons une sortie en zodiaque pour aller observer des oiseaux de plus près et nous avons le plaisir de pouvoir admirer un renard polaire, déjà en tenue d'hiver (sa fourrure est blanche) qui cherche son déjeuner parmi les oiseaux.... Je pensais qu'ils étaient plus grands, mais quelle magnifique toison. On comprend pourquoi ils ont été tellement chassés! Maintenant, c'est heureusement interdit!




Nous allons voir de près les colonies d'oiseaux nichées dans les falaises de schiste. Ce sont des guillemots de Brünnich, Alkefjellet en abrite entre  200.000 et 300.000. Le moindre espace  de roche est occupé. Il y a un de ces vacarmes. Les petits se jettent du haut de la falaise lorsqu'ils se sentent prêts. Les pères les rejoignent et les escortent pour leurs premiers bains. Il paraît que chacun à son cri particulier et qu'ils se reconnaissent... Je l'espère car dans cette foultitude d'oiseaux..... En plus les mouettes et les goëlands virevoltent à l'affût d'un accident!





Les jours suivants, nous faisons encore de belles marches dans la moraine, plusieurs sorties en zodiaque où nous voyons encore des oiseaux, des ours, dont deux, une mère et son petit en train de déguster un morse mort. D'après les spécialistes, ils ne l'ont pas tués eux-mêmes, mais ont trouvé le cadavre et ont joué les nécrophages, ce que les ours apparemment ne dédaignent pas!

Lors de l'un de nos  débarquement, un petit renard polaire, encore en tenue d'été, gris clair sur les flancs et gris foncé sur le dos, s'est promené parmi nous pendant une bonne demie heure, pas du tout gêné par notre présence. Il a reniflé nos sacs et bottes et a même attaqué un étui de carabine!









Enfin, le dernier jour, alors que nous nous promenions en zodiaque près de magnifiques glaciers, des belugas, ou les fameuses baleines blanches, nous sont signalés. Elles sont nombreuses, accompagnées de leurs petits qui eux sont de couleur grise. Nous les voyons très bien, mais quant à les photographier!!!! Les photos ne sont pas probantes! Une baleine ou un iceberg? Il faut avoir l'oeil bien exercé!
Et puis, c'est le retour à Longyearbyn... puis le lendemain à Genève après une longue journée dans les avions et les aéroports! C'est fini, mais quel merveilleux voyage! Tout a été parfait : le personnel, les guides, les scientifiques, les autres voyageurs et surtout les phoques, les morses, les renards, les oiseaux et les OURS.

lundi 8 octobre 2012

La Banquise, le 13 aoüt 2012

Sur le brise-glace le 13 août 2012




Aujourd'hui, nous sommes retournés dans la banquise et le le point le plus septentrional que nous ayons atteint est 81°40', ce qu'ils n'aavaient jamais atteint au paravant, nous a dit Christian. En principe, ils arrivent au 80°, mais la Banquise fond!!!!
Ha, merveilleuse Banquise. Son spectacle en est hallucinant et je ne peux en détacher les yeux. En plus, il fait beau temps, le ciel est bleu et les contrastes des couleurs est vraiment très beau. Nous ne sortons pas en zodiaque le matin, mais nous croisons un ours qui, le bateau s'étant arrêté, marche vers nous, nous observe puis repart marauder.



Une sortie en zodiaque nous est annoncée pour le début de l'après-midi.... Et nous voilà partis, et soudain surprise, Adam monte le zodiaque sur la glace et nous enjoint de descendre...Nous avons marché sur la banquise. Contrairement à ce que je pensais, cela ne glisse pas du tout. Puis tous les autres zodiaques nous ont rejoints et nous avons fait une photo du groupe au grand complet.

Nous avons marché dans tous les sense possibles, admiré les flaques d'eau douce qui ont la couleur lagon et nous donneraient presque envie de nous tremper!!! Nous nous en mettons plein les yeux car nous savons que nous ne retournerons plus dans des parages aussi septentrionaux pendant l'expédition.Et nous revenons sur le bateau.


Alors que nous nous apprêtions à nous délasser et que nous avions déjà commencé notre apéritif... voilà un autre ours qui est signalé avec une proie... Christian n'a pas hésité longtemps pour mettre les zodiaques à l'eau.... Heureusement, nous allons maintenant plus vite pour empiler nos couches de vêtements... et nous voilà partis!


Spectacle inespéré : sur un glaçon, un ours dévorant un phoque...  Autour de lui, , bien sûr les fameuses mouettes ivoires qui accompagnent les ours polaires et qui se nourrissent des restes de leurs proies, mais également les mouettes prédactyles qui profitent également du gueuleton.



Sur un autre morceau de banquise, un autre ours, plus jeune et moins gros attend!!! Soudain, le gros ours abandonne son repas, se met à l'eau et nage vers un autre glaçon... L'avons-nous dérangé ou bien est-il repu? Nous sommes en effet très près, à 15 mètres environ! Soudain, le jeune, rebaptisé l'opportuniste, se met à l'eau et vient finir le festin! Il dégouline suite à son bain, mais cela n'a pas l'air de bien le déranger.


Nous sommes restés longtemps à contempler ce spectacle vraiment incroyable...Un ours se régalant d'un phoque et l'autre l'observant depuis un autre bout de banquise, et tout cela dans le seul bruit des  cris des oiseaux de mer. Enfin, nous sommes allés voir un 3ème très gros ours qui se reposait sur un autre glaçon un peu plus loin. Tout à coup, il s'est jeté à l'eau et a nagé longuement. Peut-être pour aller profiter des restes de la proie. Nous ne le savons pas... Nous avons quitté le site. Nous avions passé près de 3 heures à photographier et contempler. Il était plus de 8 heures lorsque nous avons regagné le bord et le repas a été retardé en conséquence.... C'est absolument fantastique de ne pas avoir des horaires fixes. Lorsque quelque chose se présente, Christian organise tout de suite une sortie et le capitaine arrête le bateau, fait des demis tours...