J'ai décidé de rester un peu plus longtemps et de visiter les environs de Battambang, et surtout la campagne que l'on dit très belle. La patronne de la Guest House, qui est vraiment très gentille avec moi me trouve un tuk-tuk en moins de deux, qui pendant toute la journée va me faire visiter les environs pour $15.
Et nous voilà partis.Il me conduit d'abord le long de la rivière qui est bordée de champs de légumes de toutes sortes, choux, courgettes, carottes, etc... et de fruits. Il faut dire que la région est réputée pour ses fruits et légumes!
C'est lui qui fait son programme et il m'emmène dans des petits chemins campagnards pour mon plus grand plaisir. Puis, nous allons voir le Temple Phnom Banan, temple Khmer du XIe siècle même époque qu'Angkor. Bien évidemment, il est en haut d'une colline et il faut escalader 358 marches de pierre, de hauteurs variables pour y accéder. Avec la chaleur... J'y arrive sans trop de peine et je suis récompensée : un temple superbe et très peu de visiteurs!
La redescente est tout aussi difficile, car les marches, comme dans tous ces temples sont très étroites et il faut placer ses pieds carrément de biais... Les Khmers sont tout petits, il faut dire et cette taille de marche leur convenait sans doute.
Et nous reprenons la route, par des petits chemins bordant des rizières, qui sont à sec en ce moment, pour l'autre temple intéressant du coin : Phnom Santeau.
En chemin vers le haut de la colline, nous nous arrêtons pour visiter des grottes avec magnifiques stalactiques et encore des chauve-souris, petites comme celles de Khao Yai..
Ensuite, à mi-chemin du sommet, il m'emmène vers le "killling field" de Battambang. C'est affreux. Je n'avais pas l'intention de retourner voir un de leurs "killing fields".. On s'imagine tout quand on est dans la grotte. Les Khmers rouges faisaient monter sur le haut de la colline les gens qu'ils allaient exécuter et les faisaient placer au bord du gouffre. Ils appuyaient sur la gâchette et le corps des gens tombaient dans le gouffre....
Comme ailleurs, ils ont récolté les ossements, les ont regroupé et ont élevé un sanctuaire dans le fond de la grotte... Un petit garçon de 5-6 ans s'amusait à passer ses petits doigts dans le trou fait par les balles...
On se demande quand même ce qui a bien pu passer dans les têtes de ces Khmers Rouges? Est-ce les écoles françaises des années 60 où une grande majorité de profs étaient communistes ou au mieux socialistes qui les ont influencés? C'était la grande époque des auteurs, chanteurs, etc... coco en France? Mais comment en sont-ils arrivés là? On ne le saura sans doute jamais!
Et nous voilà partis.Il me conduit d'abord le long de la rivière qui est bordée de champs de légumes de toutes sortes, choux, courgettes, carottes, etc... et de fruits. Il faut dire que la région est réputée pour ses fruits et légumes!
C'est lui qui fait son programme et il m'emmène dans des petits chemins campagnards pour mon plus grand plaisir. Puis, nous allons voir le Temple Phnom Banan, temple Khmer du XIe siècle même époque qu'Angkor. Bien évidemment, il est en haut d'une colline et il faut escalader 358 marches de pierre, de hauteurs variables pour y accéder. Avec la chaleur... J'y arrive sans trop de peine et je suis récompensée : un temple superbe et très peu de visiteurs!
La redescente est tout aussi difficile, car les marches, comme dans tous ces temples sont très étroites et il faut placer ses pieds carrément de biais... Les Khmers sont tout petits, il faut dire et cette taille de marche leur convenait sans doute.
Et nous reprenons la route, par des petits chemins bordant des rizières, qui sont à sec en ce moment, pour l'autre temple intéressant du coin : Phnom Santeau.
En chemin vers le haut de la colline, nous nous arrêtons pour visiter des grottes avec magnifiques stalactiques et encore des chauve-souris, petites comme celles de Khao Yai..
Comme ailleurs, ils ont récolté les ossements, les ont regroupé et ont élevé un sanctuaire dans le fond de la grotte... Un petit garçon de 5-6 ans s'amusait à passer ses petits doigts dans le trou fait par les balles...
On se demande quand même ce qui a bien pu passer dans les têtes de ces Khmers Rouges? Est-ce les écoles françaises des années 60 où une grande majorité de profs étaient communistes ou au mieux socialistes qui les ont influencés? C'était la grande époque des auteurs, chanteurs, etc... coco en France? Mais comment en sont-ils arrivés là? On ne le saura sans doute jamais!
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