J'ai donc pris le train à 11.00 heures. Il n'était en retard que de vingt minutes... C'est vrai que je pourrais prendre un bus plus rapide... mais j'aime ces anciens trains où à chaque gares les vendeurs ambulants montent à bord et nous proposent une très grande variété de plats, tous plus alléchants les uns que les autres... Rien à voir avec les sandwiches desséchés de la SNCF.
Tout les voyageurs étaient habillés comme au Pôle Nord... Et il a fait froid toute la journée. En plus, certaines fenêtres ne fonctionnaient plus, donc un petit vent bien rafraîchissant nous soufflait dessus!!
Je suis arrivée presque à l'heure à Surin. Je me plais bien ici, où je reste chez des amis que j'apprécie. Les parents ne parlent pas anglais, je suis donc forcée et pratiquer mon Thaï et je fais des progrès!
Le nom de Surin s'appplique à la fois une province et à la ville. Surin est une ville très particulière, c'est une des capitales des éléphants. Fin novembre, il y a le festival des éléphants, auquel j'ai assisté il y a 5 ans et qui m'avait énormément (c'est le mot) plu. A ce moment-là, des dizaines de cornacs de tout le nord-est du pays affluent et les éléphants sont dans toute la ville, il y en a même qui accueillent les voyageurs à la gare. C'est le moment d'en profiter pour faire une balade sur le dos de ces pachydermes.
En plus, l'industrie artisinale de la soie est très importante dans cette région et l'on peut admirer le tissage de ce merveilleux tissu dans de nombreux villages. Et enfin, ce qui fait le caractère particulier de Surin, c'est que c'est une ancienne ville importante de l'empire Khmer, qui a occupé cette région du VIIe au XIIIe siècle. Il en reste bien entendu des ruines, mais également une minorité Khmer assez conséquente et l'on estime qu'aujourd'hui presque 50% de la population parle Khmer. Ce n'est pourtant pas une langue apparentée au Thaï comme le Lao.
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