Malheureusement, l'eau est trop basse et ils ont arrêté les bateaux reliant Siem Reap à Phnom Penh. Je regrette car j'aime beaucoup ces voyages bateaux. J'ai donc pris le bus, environ 6 heures de trajet, un paysage de rizières à sec, dans l'attente des pluies qui devraient arriver d'ici un mois environ.
Beaucoup de poussière durant la centaine de kilomètres précédant Phnom Penh à cause des gros travaux routiers. En effet la route, est une route à deux voix, rappelant nos anciennes nationales. D'ailleurs, ce doit être les français qui l'ont construite. Pas tellement de circulation, mais pour la traversée des diverses agglomérations, une quantité de vélos, motos, cyclo-pousses, tuk-tuks, ne roulant pas nécessairement du bon côté de la chaussée... Bref, je suis contente de ne pas être obligée de conduire ici.
J'ai trouvé très facilement une chambre dans un petit hôtel à deux pas du Musée, à trois pas du Palais et à quatre du Tonlé Sap, le quartier qui bouge... Plein de restos, bars, etc... L'ambiance quoi! Mais ma chambre qui donne dans une arrière cour est très calme.
Je n'avais pas l'intention de faire grand'chose à Phnom Penh. De toutes façons, il n'y a pas tellement de choses à voir que je n'aie vues. Je ne veux absolument pas retourner aux "killing fields", ni revoir les chambres de torture... Et les jolies choses sont dans mon quartier.
Je voulais surtout me replonger dans l'ambiance agréable ce cette si jolie ville, me reposer et rencontrer M., une japonaise qui suivait les cours de Thaï à Bangkok avec moi il y a deux ans et qui habite maintenant ici, car son mari a été déplacé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire