mercredi 30 mars 2011

Puerto Montt - Cinquième escale



L'arrivée à Puerto Montt a été une surprise.... Je déjeunais de bonne heure, pour être à l'heure pour mon tour, au Lido sur le Deck 11 quand le jour s'est levé.... Et le soleil est apparu et s'est mis à luire de tous ces feux. Cette entrée dans la baie était absolument magnifique : la cordillère des Andes et surtout le volcan Osorno se dessinaient nettement sur le ciel enfin bleu.


Nous sommes bien sûr encore arrivés en retard, ce qui s'est ressenti toute la journée parce que cette fois le capitaine voulait partir à l'heure! Mais le temps a été tellement beau et les paysages tellement idylliques que tout le monde a laissé ses griefs de côté.


J'avais donc pris un tour pour visiter les environs et aller au volcan Osorno. Nous avons eu la chance de tomber sur un guide absolument génial. Il nous a expliqué des quantités de choses sur le pays et ne se contentait pas de nous commenter les sites visités. Il avait beaucoup de culture... Il avait fait 5 ans d'étude de littérature à l'Université de Santiago avant de se rendre compte que cela ne lui servirait à rien pour trouver un emploi!!! Il est donc allé dans un Lcée Professionnel!!! Il n'y a pas que chez nous!


Nous n'avons pas vu grand chose de la ville elle-même, car il fallait économiser une heure sur programme horaire... Mais nous avons tout de même vu en passant, plusieurs églises qui nous auraient fait penser que nous nous trouvions plutôt outre-Rhin qu'outre Atlantique.... Une superbe école allemande est venue confirmer nos doutes!!!


Hé oui, Puerto Monte a été fondée en 1853 par des colons allemands! Et pourquoi des allemands? Hé bien, on les a fait venir. Le gouvernement voulait coloniser cette région où régnaient les Mapuches, mais ils ne désiraient pas de colons "d'une de ces puissances maritimes orgueilleuses ou fantastiques, qui pour chaque colon nous envoie un canon" dit un député (Benjamin Mackennna). Donc, exit les français, les anglais et les espagnols. .... Les allemands sont les colons idéaux, car.... la Grande Allemagne n'existe pas encore. Une quantité de petits duchés, comtés, etc.. avant la réunification. Et toute la journée, nous verrons des signes de cette colonisation allemande!


La ville se trouve au bord d'un grand lac, le lac Llanquilhue et a une allure de ville balnéaire. Il faut dire que les vacances battent leur plein et que d'après ce que j'ai pu voir tout au long de mon séjour, les Chiliens partent beaucoup en vacances en famille. Donc, plein de monde sur les plages le long du lac, petits café, restos, musique, etc....


La ville qui a été détruite par un tremblement de terre en 1960 a été entièrement reconstruite! Le guide nous a dit que le Chili était le champion des tremblements de terre. En effet, lorsque l'on regarde la carte, l'on remarque que la faille traverse le pays du sud au nord sur ses 4.000 kms de longueur.

Punta Arenas - Quatrième escale - Peros


Une photo de mes petits amis... Ils étaient endormis sur le trottoir, comme presque tous les chiens que j'ai vus au Chili, et c'est nous qui devons faire un détour pour ne pas leur marcher dessus. Apparemment en bonne santé et bien nourris, ils ne bronchent pas. Nous sommes passés au moins 3 fois à côté d'eux dans l'après-midi sans qu'ils aient bougé. On se demande comment le noir pouvait respirer!

mardi 29 mars 2011

La croisière - Fjords chiliens





Nous avons quitté Punta Arenas et sommes revenus sur nos pas pour prendre le Détroit de Magellan. Des quantités d'île et d'îlots!!! Enfin, nous sommes dans les fjords chiliens! Hélas, dès le lendemain nous devions déchanter : alors que jusque -là le temps avait été très beau ou du moins acceptable à Punta Arenas, est devenu pluvieux. Un brouillard voile ces petites iles et le paysage est grisâtre, brunâtre.... Ce qui devait être la partie la plus pittoresque de la croisière est malheureusement ratée.



Dans l'après midi, le temps ne s'est pas arrangé, mais nous entrons dans un fjord pour aller vers le glacier Amalia. Le capitaine nous a toutefois prévenus que suivant l'état de la glace, il aviserait jusqu'où nous pourrions aller. Il va mieux le capitaine Marco Carsjens. Et nous allons presque jusqu'au bout du fjord, mais le glacier est caché par la brume et nous ne verrons que des morceaux de glace flottant sur la mer!



En plus, il ne fait pas chaud du tout sur le pont : vent, pluie... On sort quelques minutes et on rentre vite se réchauffer... puis on ressort prendre quelques photos.



Le jour suivant, c'est la même chose : paysages embrumés... Nous passons près de l'île Chiloe où nous ne nous arrêtons pas, mais je garde sa découverte pour une autre escapade en Amérique du sud.C'est une île qui a été isolée pendant 250 ans : à la suite de soulèvements des peuples indiens, à la fin du XVIe siècle, les espagnols ont abandonné l'île et les 200 européens qui y résidaient! Les bateaux n'y faisaient plus escale. Une culture chilote s'est donc développée qui est paraît-il très mystérieuse et intéressante.



Bon rien d'étonnant qu'il pleuve! On nous a annoncé qu'il pleuvait 320 jours par an ici!

Punta Arenas - Quatrième croisière (2)



Après une petite balade dans le centre ville, un petit tour au marché Place de Armas, j'ai visité 2 musées. D'abord Le Museo Noval y Maritima où de nombreuses choses sont expliquées sur les premiers navigateurs. ils ont également une belle collection de machines et d'objet des siècles précédents. Ce qui m'a le plus frappé, c'est la carte de la région où sont pointés tous les naufrages... Incalculables! Pire qu'en Australie!


Ensuite j'ai visité le Museo Regional Salsiano, très intéressant car avec de nombreuses explications sur les indiens... Intéressant! Et aussi sur le rôle de l'Eglise Catholique et sur les missionnaires... Moins intéressant quand on sait le mal qu'ils ont fait aux indigènes (et dont, bien entendu, on ne parle pas).

Enfin, en revenant au bateau, je me suis arrêtée au cimetière qui nous avait été fortement recommandé. En effet, des mausolées pour les riches familles de la ville, mais aussi pour toutes les nationalités qui vivaient là : italiens, espagnols, croates, et... français!

lundi 28 mars 2011

Punta Arenas - Quatrième croisière.



Nous sommes arrivés assez tard à Punta Arenas. Depuis ce retard aux Falklands, nous n'arrivons jamais à l'horaire prévu. Le capitaine dit que nous avons des vents contraires!!! Mais de nombreux passagers disent qu'il ne fait pas d'efforts. Il faut dire à sa décharge qu'il a attrapé une sacrée grippe et n'est pas en forme! Mais il n'est pas seul! Heureusement!


Nous voilà donc au Chili! Nous avons pris le canal Beagle, rejoint le détroit de Magellan, puis nous sommes glissés entre les îles Brunswick et Dawson jusqu'à Punta Arenas. Il nous a fallu tout juste une nuit entre Ushuaïa et Punta Arenas.


Je n'ai pas pris de tours car j'ai assez fait de bus hier! Je suis donc descendue en ville avec cette famille de canadiens que j'ai rencontrée avant-hier. Nousavons pris un taxi collectif pour 3 $ chacun... C'est comme à l'Ile des Pins, les prix pour les croisiéristes sont « adaptés », si l'on peut dire.


Ville de plus de 100.000 habitants, avec de petites maisons de diverses couleurs, mais aussi de superbes maisons cossues construites par les riches éleveurs de moutons. J'en ai visité une et à l''intérieur, on aurait pu se croire à Paris... ou dans n'importe quelle capitale européenne. Ils faisaient venir leurs meubles et leurs divers bibelots d'outre Atlantique! Sûr qu'ils avaient les moyens.



Commentaires

Au fait, je n'ai pas mis la photo de "mon" renard de la Terre de Feu". Vous ne trouvez pas qu'il (elle) ressemble à Bluema? Merci à tous ceux qui m'envoient des commentaires. Je suis en ce moment à Bangkok où nous souffrons du froid! En pleine saison chaude!!! bref, j'ai donc le temps d'écrire sur mon blog malheureusement Chanwitt est parti avec ma clef et je dois me connecter chez les israëliens, et ce n'est pas toujours bon!! En plus il y a une musique à tout casser, surtout le soir!

La croisière - Ushuaïa - Troisième escale (2)



En revanche, je suis allée dans le parc national de la Terra del Fuego... La Terre de Feu! Un archipel en fait et qui a été nommé ainsi par les navigateurs de passage, dont Magellan , parce qu'ils ont vu de la fumée. En fait l'ile était habitée par 4 tribus d'indiens : les Onas, les Haush, les Yamanas et les Alakufs qui faisaient du feu, beaucoup de feu paraît-il pour se chauffer.. Ils ont tous disparu maintenant. Un vrai génocide pour que les société d'élevage de moutons puissent s' établir. Ils étaient là depuis environ 12.000 ans et ce que le climat rigoureux et des conditions de vie très dures n'ont pas réussi à faire à peine 150 ans de colonisation l'a fait!



Ce qui étonne lorsque l'on regarde la carte, c'est de voir la grande île coupée en deux par une frontière tirée à la règle! Comme en Afrique! A l'est l'Argentine et à l'ouest le Chili. Ce petit bout d'Argentine cerné par le Chili, étonnant! Mais ils y tiennent les Argentins à leur petit bout de Terre de Feu. Mieux vaut ne pas s'étonner en leur présence de cette situation!



Donc, dans ce Parc de la Terra del Fuego, la nature est merveilleuse. Rien à voir avec les paysages lunaires que nous avons traversé deux jours auparavant aux Falklands. Ici, beaucoup de verdure. De grands arbres imposants, des fleurs, de l'herbe... Et puis bien sûr de nombreux lacs. Les paysages sont grandioses. Et puis pour peupler tout cela, des quantités d'oiseaux de mer : mouettes (bien sûr), des albatros, des martins pêcheurs mais aussi des cygnes au cou noir, des grèbes, des hérons, des aigrettes... en tout 197 espèces. On rencontre également des renards, des lapins et des castors, mais je n'en ai pas vu bien qu'ils soient trop nombreux et considérés maintenant comme une calamité pour le parc, provoquant des inondations avec leurs barrages.


Nous avons eu un temps absolument magnifique.... avec des températures vraiment élevées : plus de 20°. On nous avait conseillé de bien nous couvrir... et tout le monde était bien trop habillé. J'ai eu beau enlever mon anorak, j'ai eu trop chaud … Je m'étais beaucoup trop habillée et j'ai un peu souffert!!!


Dans le bus, impossible d'ouvrir les fenêtres. Un de ces bus comme on en trouve un peu partout avec des fenêtres fixes. Dieu sait si l'on souffre de cela en Thaïlande... mais je ne pensais pas en souffrir en Patagonie! Encore une conception de ces maudits quarantenaires, qui sont peut-être bardés de diplômes mais qui n'on pas le moindre sens pratique. La température étant montée à plus de 26°, tout le monde ruisselait sous ses pulls et sous-pulls et le chauffeur a été obligé de mettre la climatisation... Economisez l'énergie qu'on nous disent (encore les mêmes).

Ushuaï - Troisième escale




Ushuaïa... La ville la plus australe du monde! Un nom qui a fait rêver des milliers d'aventuriers et qui est bien connu des français... grâce à une émission de télévision. C'est vrai, le site est particulièrement beau, majestueux et la ville sise au fond de la baie ouverte sur le canal de Beagle, vue du bateau, avec ses petites maisons de couleurs pastel est magnifique...mais une fois débarqués, on déchante un peu. Comme tant d'autres, elle a proliféré anarchiquement, la population est maintenant de 56.000 habitants et la circulation automobile est en conséquence. Plein de voitures et des tags sur ces jolies petites maisons, cette lèpre de la décennie.


La ville a été fondée en 1884 et s'est développée autour d'une prison où l'Argentine envoyait ses criminels les plus dangereux. Ceci était aussi un prétexte pour maintenir des militaires sur les lieux... Encore un problème de voisinage avec le Chili!





samedi 26 mars 2011

Le Cap Horn - Février 2011



Nous avons quitté Port Stanley avec plusieurs heures de retard, la sortie de la baie étrait vraiment très pittoresque, de belles plages de sable blanc et une eau très claire, qui donnerait envie de s'y tremper! A cause de ce retard, dont j'ignore la raison, c'est que le capitaine nous a annoncé le lendemain matin que nous ne contournerions pas le cap Horn à 16.00 h comme prévu, mais à 18.00 h.



Nous avons passé la journée à naviguer, la mer était bonne et le temps correct. Sur le pont, évidemment il ne faisait pas chaud, surtout dans le vent et l'anorak était nécessaire.


A 6 heures, toujours rien en vue, et on nous annonce que nous serons au Cap Horn encore plus tard que prévu... Personne n'était bien content, car la nuit bien que n'arrivant qu'aux environs de 9 heures risquait de nous rattraper et donc... pas de vue du Cap Horn. Tout le monde a continué à vaquer à ses occupations car nous longions la côte de l'Argentine et personne n'était bien sûr de reconnaître le fameux cap.


J'étais donc au début de mon dîner, vers 8.30 h quand le capitaine nous a annoncé que le Cap était en vue. Grand branle-bas-de-combat... tout le monde sur le pont! L'archipel était en vue dans le clair-obscur. Rien de très particulier dans le paysage, mais le lieu mythique!


Savez-vous d'où vient le nom de Horn? Hé bien d'un petit village hollandais, Hoorn, dont était originaire Willem Schouten , le navigateur qui a "découvert" l'endroit en 1615. Il recherchait un passage pour Le Maire, un riche marchand qui faisait le commerce des épices avec l'Asie, mais qui ne pouvait pas utiliser les voies alors connues car la"Dutch East India Company" avait le monopole!


Falklands Islands - Deuxième Escale - (2)




Au retour, conducteur du 4X4 était français.... Un lorrain qui a émigré ici et qui se plait bien. Sûr qu'il y a des avantages si l'on supporte des hivers longs et froids.... Il m'a expliqué pas mal de choses, dont l'une qui m'a surprise à premier abord. Ils ont peur du feu.... Quand on ne voit pas un arbre à la ronde, cela peut paraître étrange! L'explication c'est que les tourbières sont nombreuses, en fait les iles sont des tourbières géantes et si le feu prend il peut durer pendant des mois sans qu'ils n'arrivent à l'éteindre! Hé oui, la tourbe. Ils ont même une fête de la tourbe en octobre.



Une autre chose étonnante dans cet archipel, c'est que la population est d'environ 2.000, et ils trouvent encore le moyen de se singulariser de faire 2 groupes bien distincts : les « citadins » qui habitent Port Stanley et les « campers » qui habitent dans le « camp », c'est à dire en dehors de Port Stanley. Tout ce qui n'est pas Port Stanley s'appelle "the camp". Ces "campers" sont des éléveurs de moutons dans leur très grande majorité. Le plus drôle de l'histoire, c'est qu'en hiver Port Stanley change d'heure pour économiser l'énergie, mais les fermiers du « camp » conserve l'heure d'été. Ca doit être d'un pratique!!!



Après la matinée passée avec les pingouins, je suis restée à Port Stanley l'après-midi. C'est un joli petit village aux maisons peintes de couleurs vives. C'est très British! Il y a quelques arbres, mais on voit qu'ils ont dû lutter pour pousser.



J'ai parcouru la Ross Road qui longe le bord de mer sur plusieurs kilomètres. La plupart des "lieux d'intérêt" s'y trouvent d'ailleurs : d'abord la résidence du gouvernement, belle bâtisse élégante; puis le monumment à la guerre des Faklands de 1914, il y a en effet eu une guerre navale entre les allemands et les anglais aux Faklands le 8 décembre 1914. Je ne le savais pas et n'imaginais pas que les allemands étaient allés se battre si loin de chez eux!


Un peu plus loin l'épave du Jelhum qui depuis plus de cent cinquante ans se détériore dans le port. Très abimé pendant son passage du Cap Horn, comme bien d'autres navires... il a trouvé refuge à Port Stanley et a été abandonné là par son équipage qui le trouvait trop dangereux. Et enfin, le monument de la libération, construit par les habitants de l'île à la mémoire des soldats britanniques qui sont morts pour les libérer des argentins en 1982.



Tout au long de ces balades, beaucoup d'oiseaux... et je regrette de rester si peu de temps car il y a tant de choses à voir, surtout dans le monde animal, qui sans doute ce qui m'intéresse le plus, et dont je n'aurais vu qu'une très petite partie.

jeudi 24 mars 2011

La croisière - Faklands Islands - Deuxième escale





Notre deuxième escale a été les Falklands Islands, les Malouines pour les français car autrefois de nombreux marins originaires de Saint-Malo, croisaient dans les parages. Les argentins les appellent Malvinas et réclament la souveraineté sur cet archipel qui est pourtant britannique depuis 1833 et dont la très grande majorité des habitants est d'origine britannique. Les iles étant inhabitées avant la colonisation. Bien les habitants des Falklands ne veulent pas entendre parler des argentins, quant aux argentins, il vaut mieux ne pas aborder le sujet avec eux!


Nous sommes arrivés de bonne heure le matin! J'avais mis mon réveil à 6.30 car j'ai eu la chance d'avoir un tour pour aller voir les pingouins (les rockhoppers, que le français appelle les corfous sauteurs... avec un tel nom on ne devine pas qu'il s'agit de pingouins. Je me demande où les naturalistes vont chercher leur vocabulaire!)je ne connais pas la traduction en français). Lorsque j'avais embarqué, tous les tours pour voir les pingouins avaient été vendus! Mais hier, j'ai eu l'idée d'aller voir si par hasard quelqu'u n n'aurait pas annulé..... et ils m'ont dit avoir eu la possibitlité d'ajouter des places....



Je suis donc allée déjeuner au 11ème étage pendant que nous rentrions dans la baie de Port Stanley. J'ai pris quelques photos et je me suis rendue au lieu de rendez-vous. Comme nous n'avions pas accosté, nous avons pris la (première) navette pour nous rendre sur l'ile. Spectacle étonnant.... Pas un arbre. Des rochers. Lunaire. Il ne fait pas bien chaud, et bien sûr du vent, mais chance, il ne pleut pas, ce qui est une chance.



Arrivés au port après 25 minutes de navigation, nous avons accosté à Port Stanley et là on a été embarqués dans des minibus.... Nous avons fait une bonne dizaine de kilomètres sur une route asphaltée dans un paysage étonnant. De l'herbe, des fougères, des plantes rabougries,.... Pas un arbre à l'horizon. Puis, nous avons abandonné les minibus et pris des 4X4 pour la suite du trajet.... Du cross country. Pas de route.. Nous étions un convoi de 5 véhicules et nous avons roulé environ une demie heure. En fait, nous n'avons pas fait tellement de kilomètres, car j'ai regardé la carte j'ai vu que nous n'étions pas tellement loin de Port Stanley.... Mais évidemment, nous ne faisions pas de la vitesse.



On nous a déposés en haut d'une falaise.... Et ils étaient là. Une bonne centaine, pas du tout impressionnés par tous ces visiteurs. Ils continuaient à mener leur petite vie, construire leurs nids, avoir parfois des conflits de voisinage entre eux et le proclamer haut et fort, si ce n'est se voler dans les plumes... mais la bagarre ne dure pas!

La Croisière - Montevideo - Première escale



Il nous a fallu à peine une nuit pour atteindre Montevideo, qui en fait se trouve de l'autre côté de la baie. Le temps continuait à être aussi magnifique : le ciel d'un bleu que pas l'ombre d'un nuage ne vient altérer et des températures agréables, dans les 3o° avec une légère brise côtière.

On dit que l'Uruguay est la Suisse de l'Amérique. Peut-être! Si l'on compare à Buenos Aires, il y a certes une certaine opulence, mais la propreté n'est pas là. On ne peut pas dire que c'est sale, mais c'est loin de la netteté suisse. Sur le bord de mer, une très belle esplanade avec une route à 4 voies... où la circulation était plus que fluide ce qui faisait que les conducteurs fonçaient ... C'était une samedi, c'est sans doute pourquoi.

Montevideo compte 1.300.000 habitants, environ la moitié de la population du pays. Elle a été fondée en 1726 par les portuguais. Quelques années plus tard les espagnols les ont forcé à partir. Puis il y eu le conflit entre Oribe et Rivera un siècle plus tard, qui a abouti à un siège de la ville qui a duré 8ans, de 1843 à 1851. Pendant ce siège, la ville était approvisionnée par les français et les anglais!!! vrai far west, avec plein d'épisodes confus, la participation des français? des italiens!!! Bref, ça vaut la peine de lire l'histoire!

Je me suis promenée le long de cette belle esplanade avant d'aller déambuler dans la vieille ville. De très belle rues piétonnes pavées, des maisons du XIXe, dont la plupart ne sont pas entretenues. Dommage! Sur la place, il y avait un marché : beaucoup de bijoux en argent et pierres semi-précieuses à un vil prix!

Mais ce qui m'a le plus étonnée... ce sont les barbecues. A côté du port, il y avait une sorte de halle de restaurants et tous avaient un barbecue où il semblait qu'ils avaient mi la moitié d'un boeuf dessus! Il faisait une chaleur d'enfer là-dedans et j'ai admiré les cuisiniers qui s'activaient dans cette atmosphère! Je pense que les uruguayiens n'ont rien à envier aux argentins qui consomment 68 kg de viande par an et par habitant.

mardi 22 mars 2011

La croisière - Février 2011 - MS Vendaam (4)

La croisière faisait en moins de 2 semaines le tour du sud de l'Amérique du Sud। Nous sommes donc partis de Buenos Aires, le lendemain nous faisions notre première escale à Montevideo. Ensuite, nous nous sommes arrêtés aux Iles Falklands, à Ushuaïa, à Punta de Arenas, Puerto Monte pour finalement accoster à Valparaiso.

En principe, nous arrivions de très bonne heure dans les divers ports et repartions en fin de journée, ce qui nous donnait le temps de visiter la ville et même les environs. Mais, je dois dire que j'aurais bien aimé rester plus longtemps, surtout aux Falklands et à Puerto Monte.



Montevideo, très différente de Buenos Aires. Nous sommes arrivée tôt le matin et avons passé la journée. Il faisait toujours aussi beau. Un ciel d'un bleu étonnant!

samedi 19 mars 2011

La Croisière - Février 2011 - MS Vendaam (3)

Le bateau est très bien aménagé et l'on a beaucoup d'espace. Il y a de nombreux salons un peu à tous les étages, plusieurs bars, un casino (où j'ai d'ailleurs gagné $ 1.000), une super bibliothèque où l'on peut trouver de nombreuses cartes du monde et bien entendu énormément de livres que l'on n'a pas le temps de lire.... tant il y a de choses à faire!

Les jours où nous étions en mer, après avoir assisté à une conférence (toutes ces conférences étaient extrêmement intéressantes et portaient sur les lieux que nous allions visiter, tant au niveau géographique, historique, naturaliste, etc), je passais la fin de la matinée à la bibliothèque qui était particulièrement silencieuse, à consulter des livres et surtout des cartes détaillées de la région.

Toutes les conférences, la plupart faites par Spencer étaient bien entendu en anglais. La grande majorité des croisiéristes étant américains, canadiens ou encore britanniques. Il y avaient quelques voyageurs d'Argentine ou Chili, mais ils étaient en minorité. Il y avait peut-être d'autres nationalités mais je n'ai jamais entendu parler d'autres langues que l'anglais ou l'espagnol (rarement). Je sais qu'il y avait un groupe de 12 français qui devaient sans doute voyager avec un guide-traducteur car dans le salon du Pont 6, il y avait un résumé succinct des programmes de la journée. Je pense donc que si l'on ne parle pas couramment anglais, il n'est pas judicieux de faire ce genre de croisières.

Il y avaient 6 restaurants.... Mais mon préféré a été le Rotterdam où j'allais toujours dîner. La nourriture était délicieuse, très variée et les garçons et divers sommeliers vraiment très compétents et gentils. J'avais gardé un mauvais souvenir de mes repas sur le Fair Princess... où je devais être assise à ma table (toujours la même avec les mêmes personnes) à 6.30 h, un horaire qui me convenait à merveille!!!!! Là, pas de problèmes, je pouvais me rendre au restaurant entre 6.30 et 9.00 et choisir le genre de tables où je voulais m'asseoir : seule ou en groupe. Je vous laisse deviner à quelle heure je me rendais au Rotterdam!!!!

Le Lido, qui se trouvait sur le Pont 11 était bien pratique car ouvert à partir de 5.30 du matin jusqu'à 8.00 du soir, puis réouvert de 11.00 jusqu'à minuit pour une en-cas. C'était un self service où la nourriture n'était pas aussi savoureuse qu'au Rotterdam mais pour le petit-déjeuner ou pour ma salade de midi était très satisfaisant!!!

J'ai peu fréquenté les autres : la pizzéria, le grill ainsi que les deux autres italiens.



vendredi 18 mars 2011

La croisière - Février 2011 - MS Vendaam (2)






Ma cabine numéro 399 se trouve sur trouve sur le Pont 6. Il y a bien entendu tout le confort et il y a surtout un grand hublot qui me permet d'admirer le paysage, si je n'ai pas envie d'aller me mettre dans le vent. Le Deck 6 est aussi le pont promenade et je l'arpenterai souvent pendant que nous sommes en mer.

Il y a une télévision et plusieurs chaines sont intérieures au bateau : nous avons donc la retransmission des conférences qui ont lieu tous les matin, des cours et recevons toutes les informations nécessaires à la vie à bord. Il y a une chaîne, qui comme dans les avions nous donne la situation exacte du bateau; longitude, latitude, température, force du vent, direction du vent, etc... Et en plus nous montre en direct le paysage environnant le bateau.






La croisière - Février 2011



Le super petit déjeuner de l'Hostal Ayres, un dernier petit tour dans le quartier de San Telmo, je boucle ma valise et un taxi m'emmène au Port pour embarquer.

Même genre de formalités que dans les aéroports, bagages passés aux rayons X, police des frontières... plus le personnel du bateau pour nous aider à nous repérer sur le MS Vendaam. Evidemment, on nous prenait en photo au fur et à mesure que nous embarquions. Je n'ai pas acheté la photo!!!

Grande agitation dans les coursives, mais beaucoup de personnel, très agréable pour renseigner les égarés.


Il fait un temps toujours aussi splendide et j'en profite pour faire le tour des divers ponts, piscines, restaurants en plein air, etc....

Buenos Aires - Février 2011 (4)


Je suis allée voir le Teatro Colon, qui était toujours en réparation! D'après ce que disait mon guide, je pensais que la réfection était finie depuis longtemps et j'espérais même y voir un spectacle!!!!Hé oui. Mais j'en ai admiré toutes les façades.


Un de mes endroits de promenade favori a cependant été le quartier autour de la Plaza Dorrego et la place elle-même. Jolie petite place ombragée, avec des terrasses où il faisait bon consommer de l'eau gazeuse bien fraîche! Il faut dire que durant tout mon séjour à Buenos Aires, la température n'est pas descendue au-dessous de 34° (pendant la journée du moins). Et puis surtout, ce qui me plaisait c'est qu'il y avait toujours des danseurs de tango et parfois des orchestres. Et jusqu'à tard dans la nuit.
Voilà un court résumé de mon petit séjour à Buenos Aires, mais qui reste incomplet si je ne parle pas des merveilleux steaks argentins! Dans tous les restaurants où je suis allée, j'ai très bien mangé et les steaks étaient vraiment délicieux. Le vin aussi du reste!!! Et le tout pour des prix vraiment raisonnables. Quant au personnel, rien à dire que du bien... Cela change avec d'autres pays!

jeudi 17 mars 2011

Buenos Aires - Février 2011 (3)


Je me suis pas mal promenée dans les environs en faisant bien sûr une petite halte au Café Tortoni... Une petite merveille : des cloisons en bois, des tables en marbre et en bois. Bref, une super atmosphère bien qu'il soit peut-être un peu trop renommé et que les garçons se prennent un peu trop au sérieux.... Mais malgré tou, j'ai beaucoup aimé.


J'ai aussi pas mal "traîné" dans les rues piétonnes du centre : très animées avec des petits marchés un peu partout. Puis je me suis arrêtée à la fameuse Confiteria Ideal... Encore un endroit plein de charme : boiseries, cuivres étincelants... Tout le XIXe siècle. Au rez-de-chaussée, on peut déguster de la pâtisserie ou de petits plats ou bien boire café, vin ou autre et au premier étage, on danse le Tango... Grande piste de danse avec de petites tables autour où l'on peut également consommer.


Il y avait un cours et le soir il y a des milongas, mais je n'y suis pas retournée, et suis allée voir un show de tango... ce que je regrette car j'étais très mal placée et c'était vraiment un attrape-couillon!


dimanche 13 mars 2011

Buenos Aires - Février 2011 (2)


Bon, je me rends compte que mon premier message sur Buenos Aires s'est classé après le dernier de Tasmanie!!!! Comment changer cela? Je l'ignore! C'est sans doute parce que j'ai changé quelques phrases dans le message des pingouins!




Bon, revenons à nos moutons, c'est à dire Buenos Aires! Donc, comme d'habitude lorsque j'arrive dans une ville nouvelle, je prends un plan et pars de bonne heure à pied découvrir ces nouveaux lieux.


Etant à San Telmo, j'ai pris la rue Bolivar pour aller vers la Plaza de Mayo, où les banderoles des mères sont encore en place. Elles viennent d'ailleurs toujours manifester le jeudi après-midi, tant d'années après!


Tasmanie - Janvier 2011 - Bruni Island (9)


Malgré toutes ces marches et balades nous avons tout de même voulu aller voir les "fairy penguins".... Cela a été le clou de notre visite en Tasmanie!

Les petits sont laissés dans les nids, dans les dunes, le long du rivage et les parents passent la journée en mer pour se nourrir. Et ils ne sortent de l'eau qu'à la tombée de la nuit pour retrouver leurs petits.

Donc, suivant les divers conseils que l'on nous avait donné, nous nous sommes rendues dans une de leurs colonies vers 8.00 h, espérant les voir sortir de l'eau!!!! Las, nous avons attendu dans le vent et le froid.... et l'obscurité (pas de pleine lune hélas) pendant bien plus d'une heure. Et tout à coup, ils étaient là, sur la plage. La ranger dirigeait de temps en temps un faisceau rouge sur eux, car ils ne supportent pas la lumière des lampes électriques! Ils étaient tellement drôle. On aurait dit qu'ils obéissaient à un commandement quelconque : car ils restaient là debout, puis tout à coup 6 se mettaient en mouvement en direction des nids.... puis quelques minutes après un autre groupe suivait, etc...

Dans les nid, c'était la grande agitation!!! En plus il y avait encore pas mal de puffins qui sillonnaient le ciel en poussant leurs cris aigus, un peu semblables à ceux des mouettes. Bref, c'était un joli vacarme. Nous sommes restées jusqu'à au moins 11.00 h regardant les dunes où les pingouins ont leurs nids : certains se tenaient à l'extérieur et semblaient être "de garde".

Nous avons regagné nos pénates à toute petite vitesse... Heureusement, car nous avons eu un wallabie au milieu de la route et c'est nous qui avons dû nous arrêter!
Pas de photos des fairy penguins.... Il faisait trop sombre, mais une petite photo de leurs nids dans les dunes!

jeudi 10 mars 2011

Buenos Aires - Février 2011



Le voyage pour Buenos Aires a, en revanche, été bien agréable. Qantas m'a "upgraded" en Premium... Ce qui fait que j'ai eu toute la place que je voulais!!!! Je suis donc arrivée en forme. Je suis partie de Sydney le 31 janvier à 11.00 h, et arrivée à Buenos Aires, le 31 janvier à 10.00 h, Je suis donc arrivée avant d'être partie!! Comme pour Tahiti!
J'avais réservé une chambre dans un Hostel à San Telmo. J'avais choisi ce quartier car on m'avait dit que c'était le quartier le plus "bohème" de Buenos Aires! Et je dois dire que j'ai tout de suite aimé! Des petites rues, plein de petits cafés, de jolies petites boutiques et finalement près de tout ce qui pouvait m'intéresser dans la ville.
L'Hostel vous met tout de suite dans l'ambiance... Décoré de peintures représentant des danseurs de tango... et musique adéquate! Une chambre sympa! Tout bien... Jusqu'à 2.00 du matin, où je me suis rendue compte que ma chambre était juste à côté du bar! Hé oui, ils ont des bars dans les Hostels en Argentine. Et bien sûr les bars ferment à 3.00 h du matin au mieux! Ils m'ont changé de chambre le lendemain! Sympa.

mercredi 9 mars 2011

Tasmanie - janvier 2011 - Bruni Island (8)



Nous avons silloné cette ile si sauvage, en voiture et aussi à pieds. Il y a de nombreux sentiers de randonnée vraiment bien sympathiques. On ne rencontre à peu près personne et on respire l'air pur!

Nous sommes bien évidemment allées visiter le phare, pas tellement pour le phare lui-même mais pour les paysages environnants. Epoustouflant, d'autant qu'il faisait un vent..... Pire que le Mistral!
Nous avons regagné Sydney avec Jetstar... Bon, je ne crois pas voyager une autre fois avec cette compagnie : les sièges sont fixes, ce qui peut être acceptable pour un court voyage d'une heure, à Brisbane, par exemple.... Mais pour nos presque 2 heures de trajet, c'était vraiment inconfortable! En plus, ils avaient plus d'une heure de retard!

Nous sommes allées également à Adventure Bay où tout rappelle Captain Cook, qui est passé par là plusieurs fois et aussi juste (enfin quelques mois ) avant sa fin tragique à Hawaï. J'ai visité cette baie il y a quelques années... Mais on n'y voyait ni stèle, ni rien... Déjà, il fallait trouver l'endroit ce qui n'était pas tellement facile.

Bligh, également, qui a découvert plusieurs endroits de l'île et dont le musée porte le nom, et Furneaux, etc... Mais aussi des baleiniers plus tard. Il reste encore quelques vestiges de leur "village", dans la baie.

La mer est magnifique, l'eau est claire, couleur lagon comme à l'Ile des Pins. Mais ne pas s'y tromper, la température n'est pas du tout la même!




lundi 7 mars 2011

Tasmanie - janvier 2011 - Bruni (7)

On ne peut pas venir en Tasmanie sans évidemment penser aux nombreux navigateurs qui ont jeté l'ancre dans Adventure Bay, aux nombreux bagnards qui ont été envoyés dans cette ile lointaine et pas tellement hospitalière.... et qui ont en partie créé ce peuple... Et surtout aux aborigènes... Tous disparus!

Ils ont rapidement été décimés par les maladies contractées au contact des nouveaux venus, comme les indiens d'Amérique. Et puis, les colons et autres occupants ne désiraient pas tellement avoir ces gens-là avec eux.

On estime qu'ils étaient entre 5.000 et 10.000 à l'arrivée de l'occupant anglais en 1803.... Pour n'être plus que 200 en 1833! Après la "Black War", de sinistre mémoire, qui a vu le massacre de nombreux aborigènes, le lieutenant-governor Arthur laisse le missionnaire Robinson exécuter son plan. Cela partait peut-être d'un bon sentiment, mais le résultt est assez sinistre. Robinson, donc, pendant 3 longues années parcout toute le Tasmanie, et encourage tous les aborigènes survivants à le suivre..... Il réussit à les persuader. Après plusieurs lieux de campement, ils se retrouvent sur Flinders Island... Puis à Oyster Cove. Et ils mourront tous de maladie et de désespoir! Truganini, la dernière, mourra en 1876.

Tous les dialectes aborigenes de Tasmanie sont morts... Mais, évidemment, il y a une descendance : les marins, baleiniers, etc... ont pris les femmes aborigenes comme partenaires et bien sûr, il y a eu des enfants... Qui maintenant réclament réparation!

dimanche 6 mars 2011

Tasmanie - janvier 2011 - Bruny Island (6)


Après avoir admiré les beautés et intérêts de Bothwell, nous avons repris la route, direction Bruny Island. A nouveau, superbes paysages sauvages. Et malheureusement, encore des kangourous et Wallabies écrasés sur la route. Ils se font tuer la nuit car ils sont attirés par les phares et ne savent pas fuir les maudites voitures... Souvent des 4X4, bien sûr! Cela paraît incroyable car il y a si peu de circulation sur ces routes. A peine si nous croisons 3 voitures par heure!





Nous traverson Hobart et prenons le ferry pour atteindre l'ïle. Bruny, nommée d'après Bruni d'Entrecasteaux. On se retrouve en terrain familier, le petit square d'Entrecastaux près de la Base de Voile à Nouméa où nous faisons une petite pause tous les matins avec Bluema!!!



Bruni d'Entrecasteaux, parti à la recherche de l'expédition Lapérouse et qui a sillonné le Pacifique. Encore un qui est passé par là!

L'ile se compose en fait de deux "iles" reliées par un étroit isthme long de 5 km. La partie est nord est très agricole tandis que la partie sud est beaucoup plus sauvage.

Nous avions réservé un appartement à Alonnah : très bien d'ailleurs. Ce qui a été nettement moins bien c'est le repas du soir. Le pub local était fermé le dimanche et il était trop tard pour aller ailleurs. C'est aussi ça la Tasmanie... Après 5 heures du soir, pas beaucoup de chances de trouver à manger! Que l'on dit! En fait, c'est un peu exagéré. A 7.00 h on peut encore trouver quelque chose s'il y a un pub dans le coin!

Bon, il nous restait quelques biscuits et des fruits et un peu de jambon... Un voisine nous a donné du pain et ... nous avions 2 bouteilles de vin, donc, on a pu survivre!

samedi 5 mars 2011

Tasmanie - Janvier 2011 - Bothwell (5)



Bothwell est un autre charmant petit village.Nous avons séjourné au "Bothwell grange", un hôtel qui a été construit en 1836, maintenant un Bed and Breakfast qui a beaucoup de charme. Bothwell est d'ailleurs célèbre, pour ses "monuments historiques", qui datent tous de cette époque puisque le village a été fondé par des Ecossais vers 1820.
Mais, la gloire de Bothwell, c'est son golf... Le premier de Tasmanie! Des Ecossais bien sûr!!!!
Il y a un Musée sur le golf bien intéressant.
Le pub était bien sympa, comme tous les pubs de campagne en Australie et ce jour-là, il y avait, en plus, un rassemblement du "club des Rolls". C'était assez incroyable de voir autant de ces voitures de luxe dans un tel endroit.

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mercredi 2 mars 2011

Tasmanie - Janvier 2011 (4)




De Ross, nous sommes parties à Bothwell par des petites routes vraiment très pittoresques et surtout très peu fréquentées... Nous avons vu beaucoup d'oiseaux, bien sûr... mais aussi un echnidae qui essayait de traverser la route... Nous nous sommes arrêtées pour le faire partir, mais il était déjà loin. Heureusement! Nous avons vu tellement d'animaux tués sur la route que s'en était révoltant.






Beaucoup de champs cultivés, pommes de terre, etc... Mais le plus surprenant ; les champs de pavot. C'est en effet là que les australiens cultivent le pavot pour produire la morphine dont ils ont besoin dans les hôpitaux. Tout cela est bien cloturés et des pancartes en interdisent l'entrée.... Bien sûr!

mardi 1 mars 2011

Tasmanie - Janvier 2011 (3) Ross




Beaucoup de monde (toutes proportions gardées) à Ross. Enfin , je veux dire que le pub est plein et les serveuses couraient de tout côté. C'est bien sûr la pleine saison!!!






Joli petit village pittoresque, bien entendu ancien bagne comme la plupart des villages de Tasmanie. Les bâtiments ont pour la plupart été construits par des bagnards et le pont est célèbre, dessiné par un John Lee Arper, un "highwayman" qui avait quelques culture. Sans doute pas un gars qui avait été envoyé en Tasmanie pour avoir volé un pain!!!


Dans la région, grands élevages de moutons Mérinos. Donc, de superbes lainages dans les boutiques du village et le matin, nous avons pu assister à un rassemblement sur la place du village : des femmes des environs qui filaient la laine.

Tasmanie - janvier 2011 (2)


Nous avons donc quitté Hobart avec le beau temps revenu au milieu de l'après midi. Nous avons fait un petit arrêt dans une petite réserve d'animaux au nord de la ville car je voulais absolument voir un "Tasmanian devil". Et j'en ai vu plusieurs, ainsi bien sûr que des koalas et les inévitables kangourous qui nous poursuivaient dans l'espoir d'avoir quelque nourriture.
Et puis... juste au moment de partir, une ranger est venu nous montrer un bébé koala qu'il portait dans ses bras.... et qui dormait comme tout koala qui se respecte! Mais qu'il était mignon!

Tasmanie - janvier 2011



Petit voyage en Tasmanie où je n'étais jamais allée. Nous avons pris un vol sur Virgin, très bien d'ailleurs. $ 137 pour une heure trois quart de vol : pas mal pour la haute saison!
Nous avons passé une petite semaine dans cette grande ile et n'avons bien entendu pas visité l'ensemble du pays. Arrivées à Hobart, nous y avons passé une nuit mais avons dû partir dès le lendemain car il y avait un match de cricket.... et il n'y avait plus un lit de libre dans la ville et dans les environs.




Après avoir fait un grand tour en ville, nous avons loué une voiture et sommes parties pour Ross où l'office du tourisme (très efficace) nous avait trouvé une chambre.