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Au retour, conducteur du 4X4 était français.... Un lorrain qui a émigré ici et qui se plait bien. Sûr qu'il y a des avantages si l'on supporte des hivers longs et froids.... Il m'a expliqué pas mal de choses, dont l'une qui m'a surprise à premier abord. Ils ont peur du feu.... Quand on ne voit pas un arbre à la ronde, cela peut paraître étrange! L'explication c'est que les tourbières sont nombreuses, en fait les iles sont des tourbières géantes et si le feu prend il peut durer pendant des mois sans qu'ils n'arrivent à l'éteindre! Hé oui, la tourbe. Ils ont même une fête de la tourbe en octobre.
Une autre chose étonnante dans cet archipel, c'est que la population est d'environ 2.000, et ils trouvent encore le moyen de se singulariser de faire 2 groupes bien distincts : les « citadins » qui habitent Port Stanley et les « campers » qui habitent dans le « camp », c'est à dire en dehors de Port Stanley. Tout ce qui n'est pas Port Stanley s'appelle "the camp". Ces "campers" sont des éléveurs de moutons dans leur très grande majorité. Le plus drôle de l'histoire, c'est qu'en hiver Port Stanley change d'heure pour économiser l'énergie, mais les fermiers du « camp » conserve l'heure d'été. Ca doit être d'un pratique!!!
Après la matinée passée avec les pingouins, je suis restée à Port Stanley l'après-midi. C'est un joli petit village aux maisons peintes de couleurs vives. C'est très British! Il y a quelques arbres, mais on voit qu'ils ont dû lutter pour pousser.
J'ai parcouru la Ross Road qui longe le bord de mer sur plusieurs kilomètres. La plupart des "lieux d'intérêt" s'y trouvent d'ailleurs : d'abord la résidence du gouvernement, belle bâtisse élégante; puis le monumment à la guerre des Faklands de 1914, il y a en effet eu une guerre navale entre les allemands et les anglais aux Faklands le 8 décembre 1914. Je ne le savais pas et n'imaginais pas que les allemands étaient allés se battre si loin de chez eux!
Un peu plus loin l'épave du Jelhum qui depuis plus de cent cinquante ans se détériore dans le port. Très abimé pendant son passage du Cap Horn, comme bien d'autres navires... il a trouvé refuge à Port Stanley et a été abandonné là par son équipage qui le trouvait trop dangereux. Et enfin, le monument de la libération, construit par les habitants de l'île à la mémoire des soldats britanniques qui sont morts pour les libérer des argentins en 1982.
Tout au long de ces balades, beaucoup d'oiseaux... et je regrette de rester si peu de temps car il y a tant de choses à voir, surtout dans le monde animal, qui sans doute ce qui m'intéresse le plus, et dont je n'aurais vu qu'une très petite partie.
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