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En revanche, je suis allée dans le parc national de la Terra del Fuego... La Terre de Feu! Un archipel en fait et qui a été nommé ainsi par les navigateurs de passage, dont Magellan , parce qu'ils ont vu de la fumée. En fait l'ile était habitée par 4 tribus d'indiens : les Onas, les Haush, les Yamanas et les Alakufs qui faisaient du feu, beaucoup de feu paraît-il pour se chauffer.. Ils ont tous disparu maintenant. Un vrai génocide pour que les société d'élevage de moutons puissent s' établir. Ils étaient là depuis environ 12.000 ans et ce que le climat rigoureux et des conditions de vie très dures n'ont pas réussi à faire à peine 150 ans de colonisation l'a fait!
Ce qui étonne lorsque l'on regarde la carte, c'est de voir la grande île coupée en deux par une frontière tirée à la règle! Comme en Afrique! A l'est l'Argentine et à l'ouest le Chili. Ce petit bout d'Argentine cerné par le Chili, étonnant! Mais ils y tiennent les Argentins à leur petit bout de Terre de Feu. Mieux vaut ne pas s'étonner en leur présence de cette situation!
Donc, dans ce Parc de la Terra del Fuego, la nature est merveilleuse. Rien à voir avec les paysages lunaires que nous avons traversé deux jours auparavant aux Falklands. Ici, beaucoup de verdure. De grands arbres imposants, des fleurs, de l'herbe... Et puis bien sûr de nombreux lacs. Les paysages sont grandioses. Et puis pour peupler tout cela, des quantités d'oiseaux de mer : mouettes (bien sûr), des albatros, des martins pêcheurs mais aussi des cygnes au cou noir, des grèbes, des hérons, des aigrettes... en tout 197 espèces. On rencontre également des renards, des lapins et des castors, mais je n'en ai pas vu bien qu'ils soient trop nombreux et considérés maintenant comme une calamité pour le parc, provoquant des inondations avec leurs barrages.
Nous avons eu un temps absolument magnifique.... avec des températures vraiment élevées : plus de 20°. On nous avait conseillé de bien nous couvrir... et tout le monde était bien trop habillé. J'ai eu beau enlever mon anorak, j'ai eu trop chaud … Je m'étais beaucoup trop habillée et j'ai un peu souffert!!!
Dans le bus, impossible d'ouvrir les fenêtres. Un de ces bus comme on en trouve un peu partout avec des fenêtres fixes. Dieu sait si l'on souffre de cela en Thaïlande... mais je ne pensais pas en souffrir en Patagonie! Encore une conception de ces maudits quarantenaires, qui sont peut-être bardés de diplômes mais qui n'on pas le moindre sens pratique. La température étant montée à plus de 26°, tout le monde ruisselait sous ses pulls et sous-pulls et le chauffeur a été obligé de mettre la climatisation... Economisez l'énergie qu'on nous disent (encore les mêmes).
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