lundi 18 avril 2011

Krungtep - Fin mars - début avril 2011

Je suis revenue de Pattaya toute seule car Lily restait quelques jours de plus chez des amis. J'ai pris la navette cette fois-ci, mais rapide malgré tout. J'ai retrouvé Bangkok que je ne reconnais pas! Je crois rêver ou plutôt cauchemarder... Depuis que je suis arrivée, il y a eu un temps plutôt frais et même, le 23 la pluie s'est abattue sur la ville avec une rare violence.... Bien sûr les rues ont été inondées! Mais ces jours-ci, c'est le pompon! Le matin il fait plus que frais : 16° et ils ne nous annoncent que des 20° en maxi! Il y a vraiment un changement climatique. Sûr. Jamais je n'aurais pensé avoir froid en Thaïlande en cette saison. Les chiens ont sorti leurs T. shirts qu'ils réservent en principe pour les mois de décembre et janvier.

Le Bangkok Herald est rempli de ces histoires de froid et d'inondations.... Car dans le sud du pays, ils trinquent! Champs et villages inondés, coulées de boue, routes bloquées.... De nombreux touristes ont été bloqués à Ko Samui et à Ko Thao. C'est la Navy qui est allée les chercher!


Le journal est aussi rempli des tremblements de terre dans la région de Chang Maï. Il y en a eu un juste à la frontière Birmane de 7 sur l'échelle de Richter qui a fait 70 morts en Birmanie mais qui a également fait quelques dégâts dans les villages thaïs aux alentours de Mae Sai. D'après le Bangkok Post il y en aurait d'autres dans les jours suivants qui ne seraient en fait pas des répliques.... Avec ce qui vient de se passer au Japon, tout le monde pense au TSUNAMI de 2004. Quelle Année!


Du coup, comme d'habitude lorsqu'il fait froid, je n'ai envie de rien faire... et je ne déambule pas dans la ville comme d'habitude! Je suis tout de même allée à MBK et ensuite j'ai assisté à une partie du concert donné pour le Japon, mais je ne suis pas restée jusqu'au bout car j'avais froid!

Pattaya - Fin mars 2011







Je n'aurais jamais pensé retourner un jour à Pattaya, que je n'aime pas du tout! Mais L. a gagné une nuit pour deux personnes au Hilton avec American Express! Et elle a eu la gentillesse de m'inviter. Donc, à peine trois jours après mon arrivée, je suis allée la retrouver chez elle et nous voilà parties pour Pattaya! Elle avait commandé un taxi et nous avons donc voyagé avec tous le confort.


Nous avons mis environ 2 heures pour faire les 150 kms. Le Hilton est très moderne. Mais, c'est vraiment très bien. Nous avons notre chambre au 28eme étage et bien sur une vue extraordinaire sur la baie et la ville. Nous allons nous balader sur la plage Pattaya sud, où il y a un monde fou, puis nous revenons à l'hotel et allons profiter de la piscine qui se trouve au 16ème . Super, l'effet de nager et de voir la plage en même temps seize étages plus bas.


Le soir elle avait invité des amis et nous avons mangé à l'hôtel qui offrait ce soir-là, le buffet de mer. Vraiment génial, les popinées grillées, les gambas, les sushis, sashimis et le foie gras frais poêlé.... Et j'en passe. Excellent. En plus, il y avait à côté de nous un groupe d'anglais très sympas!



Donc, Pattaya vue du Hilton, ça vaut la peine!!!!!

Sabbathi Kha Krungtep





Et voilà, j'ai retrouvé Bangkok et Baan Sabbaï, presque un an plus tard. En effet, je m'étais envolée vers Kunming le 8 avril. Bangkok étouffait alors avec quelques 41-42° et les « rouges » occupaient Ratchadaomen et les environs. Ils commençaient tout juste à s'étaler vers Pratunam!!!! Drôle d'époque. Pas de bus et les taxis qui refusaient bien sûr de venir dans le quartier! Et cette chaleur! Cela ne fraîchissait même pas durant la nuit et le matin, j'avais déjà 39° dans la chambre!



Bien différent cette année, il fait tout juste 28° tout le monde me dit que la semaine dernière ils se sont gelés.



Je ne suis guère sortie du quartier ces trois premiers jours, « reprenant mes marques » et allant saluer tous les gens que je connais. Et puis surtout, reprenant goût aux massages de Somjit.... Qui hélas part pour Dubaï très bientôt. Elle va me manquer!

Bye bye Sydney

Et voilà... Un départ de plus! Nous avons fait un bon repas à notre Indien avec tous les amis qui étaient disponibles.... Et le lendemain, je partais pour Bangkok. J'avais un peu pinaillé pour mon billet, mais finalement j'avais pris un billet-prime sur British Airways. J'aurais préféré Qantas, mais il me fallait attendre 3 jours de plus.... et il était temps que je m'en aille.



Il ne faisait pas beau à Sydney depuis quelques jours et il n'était plus question d'aller se baigner à Balmoral, ni même de faire de longues balades car la pluie arrivait inopinément. Donc, lorsque nous sommes parties pour l'aéroport, le ciel était bien chargé, mais rien de plus!



Une fois rentrés dans le dédales des couloirs des aéroports et des formalités, on ne se rend compte de rien... Mais une fois à bord, je vois bien que le ciel est plus que noir, qu'il pleut, qu'il y a de nombreux éclairs..... Et on a décollé! Rarement, pour ne pas dire jamais, je n'avais connu un décollage pareil! Dès que l'appareil a été en l'air, ça c'est mis à bouger de droite à gauche, d'avant en arrière.... On était secoués comme de la salade. Tous les enfants pleuraient, certains hurlaient... Des adultes criaient!!!! Et cela a duré une bonne demie heure, quand tout à coup nous avons vu comme un feu sur l'aile droite (justement là où j'étais assise) et l'appareil a été illuminé!!! De nouveaux cris dans l'avion! Évidemment, pas moyen de lire mon livre, que j'ai dû refermer!



Bien sûr pendant tout ce temps le personnel de bord était attaché! Et on ne donnait aucunes informations! Et je pense que le pilote n'avait pas le temps de parler à ses passagers.



Enfin, nous sommes sortis de ces nuages... et le calme est revenu! Le personnel nous distribuait des apéros fort bienvenus... quand, une dame dans la rangée à côté de la mienne a été prise de malaises et est tombée dans les pommes!! Et à nouveau, l'affolement.. Les stewards et hôtesses qui accourent, déroulent les masques à oxygènes... Prennent la tension et le pouls de la passagère... etc... Les passagers de sa rangée, debout, attendant patiemment que l'on leur trouve un autre siège. Une perfusion qui arrive!!! Enfin, au bout d'une bonne heure tout rentre dans l'ordre et nous pouvons dîner!



Et puis, quelques 8 heures plus tard, nous sommes arrivés à Bangkok... Nous étions peu à descendre là. La grande majorité continuait sur Londres... Et là, on nous a annoncé que l'avion avait été touché par la foudre au décollage à Sydney et qu'il devait subir des réparations avant de repartir car le système électrique ne marchait plus!!!! Et ils avaient bien gardé ça pour eux! Je n'ai bien sûr pas su la suite. Combien d'heures ont-ils dû attendre avant de repartir????

dimanche 17 avril 2011

Sydney - The gum tree - mars 2011



Ce superbe gum tree qui faisait la joie des lorikets et des laughing minyas est mort. C'est tellement triste! On voit les oiseaux qui se posent encore sur ses branches mortes... Mais aucunes fleurs pleines de nectar à sucer! Il était encore normal le vendredi de mon retour... et le dimanche, il était mort.

vendredi 15 avril 2011

Sydney - Mars 2011



Me voilà donc de retour à Sydney! Le kookaburra, toujours fidèle au poste vient passer de longues heures dans le jacaranda ou dans le gum tree!


J'ai repris mes balades à George Heights, Balmoral, etc.. Plus quelques bains de mer. Mais, l'ambiance n'était plus la même... Les couleurs et les lumières avaient changé. On sentait venir l'automne.


A la maison, pas tellement d'euphorie avec tous ces problèmes d'opérations et de radiothérapie! Nous avons tout de même fait une belle sortie en voilier, justement un dimanche où il faisait un temps splendide et nous nous sommes baignés autour du bateau!!! Super!


J. était à la recherche d'un appartement ou d'une maison à acheter... et cela lui prenait beaucoup de temps. Nous sommes tout de même arrivées à faire une sortie à Manley Dam, où je n'étais encore jamais allée. Bonne petite marche de quelques heures. Plein d'oiseaux! Très tranquille car un jour de semaine.


Je suis aussi allée à l'Orpheum à Neutral Bay assister à une retransmission de « Iphigénie en Tauride » du Metropolitan Opera de New York avec Placido Domingo et Susan Graham. L'idée est excellente , car l'on voit l'opéra en temps réel et l'on a les mêmes entractes qu'à New York. Evidemment, les heures sont un peu bizarres à cause du décalage horaire. Pour moi, c'était à 11.00 h du matin.... une heure pas vraiment pratique pour les gens qui travaillent.



C'était excellent, la mise en scène, les chanteurs tout était bien sauf, comme d'habitude, les preneurs d'image américains qui se sont acharnés pendant une bonne partie du spectacle à nous montrer les amygdales de monsieur Domingo et la denture de madame Graham. Je me demande quand ces américains apprendront à filmer des opéras. Ils filment ces pauvres sopranos et ténors qui doivent tellement déformer leurs visages pour chanter certaines notes comme ils filmeraient des chanteurs pop!

Au revoir Chili

Voilà, il est temps de partir. J'ai bien aimé cette première rencontre avec ce continent sud-américain! Les gens sont en général sympas et pas de mendiants ou autres personnes qui vous ennuient dans la rue. C'est sans doute très différent au Brésil ou Pérou. J'ai bien aimé l'espagnol qu'ils parlent qui est bien plus doux que celui de la Métropole. Ils ont laissé tomber les S en fin de mots et surtout, ils ont transformé la prononciation gutturale du « J » ce qui est nettement plus joli. Cette prononciation qui vient de l'occupation arabe est loin d'être agréable à l'oreille.

Je suis donc partie avec Lan Chile.... C'est eux qui assurent les vols Qantas au départ de Santiago. Et le vol n'était pas aussi bien que le Sydney-Buenos-Aires! Loin de là. D'abord, il n'y a aucun vol direct sur Sydney. Ils passent tous par Auckland. On se demande pourquoi quand on se rend compte que la très grande majorité des voyageurs va en Australie! Surtout ne pas chercher des raisons raisonnables dans le programme des compagnies aériennes. Elles sont finalement toutes aussi mauvaises! Donc au lieu des 12 heures de vol pour l'Argentine, nous allions en avoir 16!!!! Et lorsque je suis montée dans l'avion.... des sièges petits et entassés comme dans un low-cost!

Ah ce n'était pas confortable! Heureusement que mon voisin était un jeune australien aux dimensions normales et gentil par-dessus le marché! Donc, le voyage ne s'est pas trop mal passé, mais je suis arrivée un peu "cassée" malgré tout!!!

jeudi 14 avril 2011

Santiago - Mars 2011




J'avais donc sacrifié Santiago au profit de San Pedro... Deux petites journées pour découvrir cette grande capitale puisque un chilien sur trois y vit! Donc plus de 7 millions d'habitants!


Je n'ai donc pas fait grand chose. D'abord le choix de mon hôtel n'avait pas été très judicieux cette fois-ci.... J'avais choisi le centre ville et malheureusement, ce centre qui est si animé toute la journée devient aussi sinistre que le centre d'une ville nord-américaine dès 6.00 h du soir.... Heureusement, il y avait un petit resto italien pas loin qui était ouvert le soir, sinon... rien à faire! Rien à manger!


Bien sûr, j'aurais pu prendre un taxi et aller dans les quartiers animés la nuit... mais après toutes ces semaines de voyage et surtout de changement continuels de températures, altitudes, et autres, sans oublier les longs trajets en bus, j'étais un peu fatiguée et manquait un peu de ressort! Bref, tout cela pour dire que je n'ai pas eu de longues nuits passionnantes à Santiago comme à Buenos Aires! Un australien, que j'ai rencontré dans le vol du retour m'a dit que de toutes façons, les nuits chiliennes n'avaient rien à voir avec celles des proches voisins, comme le Brésil ou l'Argentine!


En revanche mes deux journées ont été bien remplies! J'ai bien sûr pas mal déambulé dans le centre de Santiago, de belles avenues bordées de palmiers et un centre piétonnier très important. Plein de magasins et les rues très animées. Petits vendeurs, cireurs de chaussures (et ils n'ont pas l'air de manquer de clients).


Puis j'ai passé beaucoup de temps dans deux musées. Le premier, « Museo Chileno de Arte Precolombino » a une collection fabuleuse de poteries et de textiles provenant de presque toutes les civilisations antérieures à l'arrivée des envahisseurs européens. Et il y en a eu des civilisations. Je connaissais bien les principales, mais j'en ai découvert bien d'autres dont je n'avais jamais entendu parler. Bien sûr ces civilisations ne viennent pas toutes du Chili, mais du Pérou, de l'Ecuador , du Brésil, etc. Ils disent d'ailleurs que c'est un des musées au monde le plus riche dans l'Art Précolombien.


Le « Museo Nacional des Bellas Artes » dont le plan a été réalisé par un architecte chilien mais qui reproduit le Petti Palais de Paris, avec une coupole de verre en plus m'a également bien plu. Magnifique bâtiment et belles collections


Bien sûr, je n'ai pas échappé au funiculaire de Santiago qui nous amène sur les hauteurs de la ville dans le Cerro San Cristobal! Belle vue sur la ville, si l'on peut qualifier de beau un amoncellement de gratte-ciels!

mercredi 13 avril 2011

En route pour Santiago (2) - Les douanes




Et patatrac! Tout allait trop bien! La police nous arrête à l'entrée d'une autoroute. Personne ne s’affole! C'est courant ici! La police contrôle pas mal! Les gens continuent à regarder le film ou à lire... quand un Labrador entre à tout allure dans le bus... Et le voilà qui s'intéresse aux bagages.... C'est donc la douane!!! Une douanière passe avec un policier contrôler nos tickets de bagages, puis toutes nos valises sont sorties du bus et étalées sur la route!!!! Puis, on nous fait sortir un par un avec notre ticket à la main, puis nous devons aller identifier notre valise, puis lorsque tout le monde a fini... nous devons tous aller chercher notre valise... Je suis en train de me demander si la feuille de coca que m'avait donnée le brésilien pour lutter contre les effets de l'altitude et qui est toute mâchonnée au fond de ma poche va me créer des problèmes????


Et lorsque tout le monde a fini.... hé bien, il reste pas mal de paquets sur la route!!!! On ramène le Labrador qui avait été attaché sous un arbre et s'ennuyait ferme et essayait d'attirer l'attention des passagers (Je m'étais d'ailleurs approchée – hé oui, je ne peux pas résister à de telles avances – et il m'avait sauté dessus et fait une fête comme si nous nous étions toujours connus. Bref, le voilà qui maintenant s'intéresse à certains paquets que les douaniers ouvrent... Ils emmènent certains passagers, puis on nous fait remonter dans le bus..... Nous y avons passé plus de deux heures. Personne ne dit rien, ils ne sont pas contents, mais ils ne le manifestent pas. Le bus n'est donc pas arrivé à l'heure à Santiago.

En route pour Santiago




Je me suis un peu reposée avant de reprendre le lendemain matin la route pour Santiago. J'avais réservé ma place au premier rang à l'étage du bus, c'est dire que l'on ne pouvait rêver mieux pour le paysage qui s'offrait devant moi. Heureusement, car il y va y avoir 22 heures de route!


Du paysage, j'en bien profité... Nous sommes partis à 12.30 h précises. Pour cela aussi, les bus sont biens : ils sont à l'heure! Et nous avons pris la route d'Antifagosta... Où nous sommes arrêtés une bonne demie heure, le temps de manger quelque chose à la station et de me dégourdir les jambes. A partir de là, nous avons pris la direction du Sud. Et toujours Le Désert!!! Les couleurs changent, mais toujours pas la moindre végétation sauf en traversant les oasis, qui sont rares! Et une ville abandonnée : c'est fantasmagorique!Les routes sont bonnes et ne sont pas trop encombrées par ici, sauf aux alentours des villes : nous roulons donc bien. Heureusement, car nous avons environ 1.300 kms à faire!!!! Ils nous passent des films, mais là aussi, si l'on ne veut pas suivre, ce n'est pas gênant, on a des écouteurs individuels comme dans les avions!


Bref, la nuit se passe, tout le monde dort plus ou moins. Nous nous arrêtons je ne sais plus trop où au lever du jour pour prendre un café.... Puis, nous reprenons la route! Tout va bien, le bus est à l'heure et dans 2 heures à peine nous serons à Santiago!!!! Tout le monde rêve d'une bonne douche, de se dégroudir les jambes!!!

mardi 12 avril 2011

San Pedro de Atacama (4)






J'ai fait deux autres sorties : une à la Valle de la Luna et l'autre aux fameux geysers El Tatio!


La Valle de la Luna et juste avant la Valle de la Muerte ne sont pas très loin de San Pedro. Une quinzaine de kilomètres. A nouveau, paysages hallucinants, dans les tons d'ocre cette fois-ci et de blanc lorsque le sel affleure! La Valle de la Muerte est impressionnante : pas un chant d'oiseau, pas la moindre fourmi.... Rien, c'est bien une vallée de la mort!


La Valle de la Luna est un peu plus animée, si l'on peut dire. Encore des concrétions rocheuses et des paysages à couper le souffle. Le seul ennui, c'est que l'on nous y a emmenés pour le coucher de soleil! Je n'ai jamais compris cet enthousiasme pour les couchers de soleil, mais apparemment beaucoup de gens s'en régalent! En conclusion, je pense que tous les touristes de San Pedro étaient là! Beaucoup trop de monde pour un endroit aussi superbe. Cela aura été la seule fausse note du séjour! Si j'y retourne un jour, j'irai m'y promener dans la journée!


En revanche la visite aux geysers aura été un vrai régal. Là aussi, il y avait du monde, mais cela restait correct. Cette fois-là nous sommes partis à 4.00 h du matin.... On est arrivés, il faisait encore sombre et un froid. Il faut dire que nous étions presque à 5.000 m! Mais là, le lever du soleil a été un vrai régal! Toutes ces « fumées » qui émergeaint de la nuit, une ambiance mystérieuse. Plus le jour se levait et plus on apercevait au loin la cordillère des Andes avec ses volcans enneigés qui culminent à plus de 6.000 m, des paysages extraordinaires!


Et puis après être passés aux piscines d'eau chaude, où je ne me suis pas trempée... Il faisait tellement froid dehors que j'ai craint d'attraper quelque chose! Nous avons repris la piste : des lacs turquoises entourés de végétation, où paissent des vicunas, des lacs de sel qui donnent cette apparence lunaire à ce désert, des dunes.... et au loin encore de nouveaux volcans enneigés! Inoubliable!

samedi 9 avril 2011

San Pedro de Atacama (3)




Je ne sais pas exactement cela va sortir lorsque cela sera publié, mais à gauche, le lama et à droite la petite vigogne de couleur marron clair!


Nous avons tout de même vus pas mal d'animaux... qui sont adaptés à des conditions de vie très hostiles... Les flamand roses, les andins et les chiliens, les vigognes... que j'ai découvertes! Ils parlaient de Vicuna, et évidemment je ne savais pas ce que c'était! J'ai cherché sur Internet... Traduction : vigogne, une animal camélidé qui vit à partir de 4.000 m d'altitude. On se demande de quoi elle peuvent bien se nourrier en dehors des oasis. On a parfois l'impression qu'elles mangent les graviers! Hé bien, à certains endroits, si l'on regarde bien le sol, l'on voit des plantes minuscules qui poussent entre les gravillons... Et voilà de quoi elles se nourrissent! Ce sont des animaux placides que l'on pouvait observer d'assez près.


D'ailleurs, autre chose étonnante, le désert est habité... et cela depuis 11.000 ans. Ils ont d'ailleurs retrouvé des momies dans les environs de San Pedro! C'était apparemment une civilisation avancée. Ensuite sont venus les Incas et puis les espagnols à partir du XVI e silècle.


Les lamas que je croyais des animaux « normaux » sont en fait des guacanos qui ont été domestiqués il y a environ 6.000 ans. Ce sont également des camélidés!

San Pedro de Atacama (2)




Avant de venir au Chili, je n'avais aucune idée de ce désert. En fait, je n'avais qu'une idée approximative du pays. Donc, j'ai vraiment découvert ce désert, le plus sec du monde. On dit qu'il y pleut environ quatre fois par siècle! Il s'étend sur plus de 1.000 kms jusqu'au Pérou et Bolivie. Il paraît d'ailleurs qu'il y a des sites exceptionnels en Bolivie. Que je n'ai pas vus bien évidemment.


J'ai donc pris des tours dans le désert. Ces tours sont très sympathiques. On est en petit groupe : 6 au maximum avec un chauffeur et un guide, qui parle un peu anglais, mais cela ne me gêne pas beaucoup car bien que parlant mal espagnol, je comprends 90% de ce qu'ils disent! Nous partions donc en principe de très bonne heure le matin en 4X4, bien entendu et nous rentrons le soir, éreintés par les changements d'altitude, de température, et des kilomètres parcourus en cross country, mais toujours enchantés!


C'était magnifique. La première sortie que j'avais choisie était pour le Salar de Pujsar... Nous sommes partis au lever du jour, deux chiliens, deux brésiliens et moi et bien sûr le chauffeur et le guide. Le site est assez loin de San Pedro (environ 130 kms) et après les premiers 60 kms, il n'y a plus de route.... Il vaut mieux avoir un guide. Nous nous sommes d'abord arrêtés à un endroit où l'eau affleurait - une oasis donc - et où l'on pouvait voir des flamands roses. Ils nous ont organisé un superbe petit déjeuner dans cet endroit idyllique! Nous étions déjà à 4.000 m et j'avais l'impression d'avoir du coton dans les jambes. Le guide nous disait de ne surtout pas faire d'efforts. Il soufflait un vent glacé et comme nous ne pouvions pas faire beaucoup de mouvements, nous étions transis... mais le spectacle de cette oasis avec en arrière plan les volcans couverts de neige nous ravissait tellement que nous ne songions pas à nous plaindre!


Nous avons continué à travers le désert jusqu'à ces concrétions rocheuses qu'ils appellent la cathédrale.... Il y en a sur des kilomètres. Voir ces énormes "rochers" se dresser soudain au milieu des dunes.... Encore un spectacle étonnant!


Au retour, nous avons eu une tempête de neige et une tempête de sable!!!

San Pedro de Atacama




Il m'a fallu une bonne vingtaine d'heures pour arriver à San Pedro. Mais comme je l'ai déjà dit les bus ici sont hyper confortables. Ils ne mettent la clim que lorsqu'il fait trop chaud, sinon ils mettent seulement un système de ventilation et ils conduisent sans à-coups. En plus, le gars à la station m'avait mise en première, donc c'était presque une couchette que j'avais! Un petit repas du soir et un petit déjeuner compris!



Je suis donc arrivée à San Pedro vers 9 heures du matin, cela avait une allure de bout du monde et j'ai tout de suite A DO RE!!!! Du coup j'y suis restée presque une semaine.... et j'ai fait l'impasse sur Santiago! Tout m'a plu et je suis prête à y retourner. Pourtant c'est hyper touristique... mais ce n'est pas gênant car le désert est grand!



Ce village-oasis est à 2.400 m d'altitude et il est dominé par deux volcans : le Licacanbour et le Sairecabur qui culminent à plus de 5.000 m. Le spectacle de leurs sommets éternellement enneigés est superbe. J'avais une vue superbe de la rue de ma guest house. Il fait donc très sec... une trentaine de degrés dans la journée, mais les nuits plus que fraîches, dans les 14°. Le fils de la maison m'a dit que la température était presque la même toute l'année. Seulement l'hiver, la température descend jusqu'à 0°la nuit.



Les maisons du village sont construites en torchis et peintes pardessus. C'est très pittoresque. Il y a de nombreuses guest-houses et des petits restos un peu partout ainsi que des agences de voyages qui proposent des tours dans le désert pour la journée ou pour plusieurs jours.


mercredi 6 avril 2011

Mamalluca - Février 2011



Le lendemain de mon arrivée, j'ai pris un bus qui faisait l'aller-retour pendant la nuit pour aller à l'Observatorio de Mamallucca.... Il nous a bien fallu deux heures pour atteindre l'endroit en question et autant pour revenir, mais quand on aime, on ne compte pas....

Le Chili offre les meilleures occasions d'observer les étoiles, les constallations stellaires et tout particulièrement au Nord du pays. L'atmosphère est très claire, le climat est stable et il y a peu de villes.... donc peu d'interférences lumineuses. On parle même ici, de pollution lumineuse, terme que je n'avais jamais entendu jusqu'à présent... Ou alors, je n'y avais pas pris garde! C'est donc le paradis des astronomes! La grande majorité des observatoires sont pour là pour des raisons scientifiques et ne sont donc pas accessibles au voyageur lambda, en revanche celui de Cerro Mamalluca est prévu pour cela.



Nous avons fait le dernier kilomètre sans phares.... car toutes les lumières électriques sont bannies. En plus, la lune s'est levée très tard! Dire si l'on voyait où l'on mettait les pieds!!!!



Un fois à l'observatoire, il y avaient quelques guide-astronomes qui nous prenaient en charge. Je me suis retrouvée dans le groupe des English speaking et pendant plus de trois heures, ce guide-astronome nous a expliqué le ciel.... Nous avons eu des observations à l'oeil nu mais également beaucoup au télescope. J'ai pu voir Saturne... et son anneau, et des quantités de galaxies nommées par des numéros que je me suis empressée d'oublier! Et puis, j'ai vu la lune au télescope et j'ai même pris une photo!



Ce guide connaissait le ciel comme sa poche. Il était passionnant! C'était un vrai régal... Nous sommes partis à contre-coeur à 1 heure passée.



La Serena



La Serena non plus ne m'a pas particulièrment intéressée... Une autre ville balnéaire remplie de Chiliens en vacances et difficile de trouver un logement. J'ai finalement dormi dans un dortoir dans un Hostal. C'était très sympa! On avait le petit déjeuner dans une cour intérieure et tout le monde était très sympa avec moi. Et comme c'étaient presque tous des chiliens, je pouvais pratiquer mon espagnol. Le seul ennui c'est que j'étais sur la couchette du dessus et que l'échelle était loin d'être pratique.... et silencieuse.


La nuit où je suis revenue à plus de trois heures du mat de Mamalluca, j'ai sans doute réveillé celle qui dormait en dessous! Quand je montais l'échelle, tout le bâtiment tanguait!!!


La ville était loin d'être déplaisante avec ses nombreuses églises construites avec des pierres venant d'une carrière voisine. C'est une roche sédimentaire consituée de myriades de petits coquillages et cela donne une teinte très chaude. Il y en a beaucoup d'églises et certaines sont vraiment jolies, mais les rues étaient encombrées de touristes et avec tout ce qui va avec....


Je suis venue ici pour deux raison, premièrement pour « couper » le trajet jusqu'à San Pedro et ensuite pour les observatoires. J'ai quand même eu droit à 5 heures de bus pour arriver ici, et je vais encore en avoir une vigtaine pour arriver à San Pedro, mais les bus ici sont vraiment confortables!

Vina del Mar



Je me suis un peu forcée pour aller visiter Vina del Mar. Plusieurs croisièristes avaient choisi d'y séjourner après la croisière, mais c'étaient bien sûr des gens du Canada ou du nord des USA qui rêvaient de mer et de sable chaud! J'avais une petite idée de ce à quoi ressemblerait la ville et je ne m'étais pas trompée. Heureusement, que j'avais choisi Barrio Conception...


Vina des Mar n'est pas mal mais c'est une ville balnéaire comme tant d'autres. dans le genre de Nice, avec de belles allées bordées de Palmiers et quelques "palacios". Evidememnt, il y avait un monde fou.Je crois vraiment qu'il faut éviter la période des vacances scolaires au Chili!


J'ai pris le nouveau "métro" pour y aller, en fait une voie de chemin de fer entre Valparaiso et l'entrée de Vina des Mar. Plus loin, le train entre apparemment sous terre, d'après ce que l'on m'a dit, mais je n'y suis pas allée. Je suis revenue à pieds. Environ 6 kms en longeant le bord de mer. Enormément d'oiseaux


.J'ai visité le musée qui avait une partie consacrée à l'Ile de Pâques, très intéressante. Et sur le chemin du retour, je me suis arrêtée dans un Palacio en bord de mer, qui avait pour originalité d'avoir une grande pièce construite au dessus des rochers et de la mer et le plancher était en verre : on voyait donc à ses pieds la mer s'écraser sur lesdits rochers!

mardi 5 avril 2011

Valparaiso - La ville (2)





Je je me suis beaucoup baladée dans ces labyrinthes. Jamais, je n'avais connu un endroit pareil! Toutes ces ruelles pavées, ces escaliers, ces " ascensores" ... quel charme. Je n'ai pas regretté une seconde de ne pas être allée à Santiago, d'autant plus que je partirai de là-bas dans une quinzaine de jours.



Au cours de mes promenades, je suis tombée sur le Palacio Baburizza qui est maintenant le Musée des Beaux Arts. Ce palais, construit en 1916 pour la famille Zanelli a ensuite été acquis par le fameux Baburizza d'origine croate, qui ayant commencé en vendant du poisson et de la viande... a fait fortune dans les nitrates! C'était vraiment le pays où les gens faisaient fortune!



J'ai été étonnée par le nombre de toiles françaises : Eugène Bourdin, Henri Rousseau, Paul Trouillebert et autres peintres de la fin du 19e et début du 20e siècle. Il y avait également une table étonnante sur laquelle étaient insérées de petites plaques de porcelaine, chacune ayant le portrait d'une dame de l'aristocratie française.



Je suis également allée visiter le Museo a Cielo Abierto. Particulier. Toutes ces peintures directement sur les murs le long des ruelles et des escaliers autour de l'"ascensore" del Spiritu Santo (il était d'ailleurs en panne et j'ai dû tout monter à pieds). Et même les marches étaient peintes!


lundi 4 avril 2011

Valparaiso - la ville




Valparaiso, en fait Valle Paraiso, la vallée du Paradis. Maintenant une grand ville d'environ 900.000 habitants. Ce n'est pas la capitale, mais le Congrès y siège et non à Santiago. Avant l'arrivée des conquistadores, la vallée faisait partie de l'Empire Inca.. Don Diego de Almagro, pionnier de la vallée de l'Aconcagua lui a donné son nom : en fait le nom de son village en Espagne. Santiago a été fondée en 1544 par Don Pedro de Valvidia qui fit de Valparaiso son port. Jamais entendu parler de ces deux mecs auparavant!



La ville a connu une prospérité considérable au XIX siècle, époque où les bateaux ayant franchi le Cap Horn ou le détroit de Magellan faisaient escale.... La construction du Canal de Panama stoppa son essor! Et elle a connu un déclin pendant la 2ème moitié du XXe siècle.... De nos jours elle reprend son souffle grâce, en partie, aux bateaux de croisière.


Etant construite près de la faille Chili-Perou, la ville a connu plusieurs tremblements de terre... Le plus dévastateur étant celui de 1906 qui a tué 3.000 personnes.


Le bas de la ville près du port n'a rien d'extraordinaire. Mais ce qui est vraiment pittoresque ce sont toutes ces collines qui ont été occupées par les divers immigrants : anglais, espagnols, français, croates, etc... Chaque groupe occupant une colline et y recréant un village avec église, école, etc.



Ces collines sont couvertes de petites maisons multicolores qui sont desservies par des ruelles et des escaliers. Il faut partir et se perdre dans ce dédale.... Et puis, ce qui est le plus particulier, ce sont tous ces « ascensores » ou funiculaires qui desservent chaque colline. J'ai souvent emprunté celui de Barrio Conception, qui était le plus ancien et vraiment sympa! Le site a été classé Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO, mais il y en a tant de ces patrimoines maintenant!



dimanche 3 avril 2011

La croisière - Valparaiso - Le débarquement



Nous sommes arrivés à l'heure. Là le capitaine Marco a fait vinaigre.... Et j'avais demandé à sortir dans les derniers puisque je n'avais pas d'avion à prendre. En effet, pas mal de croisièristes vont directement prendre un vol pour les ramener chez eux. Ceux qui n'ont pas la chance d'être retraités.



Evidemment, les 1.400 passagers ne peuvent pas descendre du bateau en même temps. D'autant plus que, bien que nous ayions fait les formalités à Punta Arenas, nous avons un contrôle du passeport par la police des frontières, plus le passage de nos bagages à main au X-Ray. Ils sont terribles les Chiliens, presque autant que les Australiens! Aucuns produits frais.



Comme à Buenos Aires, nos valises sont transportées dans le hall d'arrivée par le personnel de bord. Il fallait mettre sa valise dans la coursive devant sa chambre avant 2.00 du matin avec un étiquetage que l'on nous avait distribué.



J'avais donc demandé à être dans la dernière fournée et espérait faire un peu la grasse matinée... Mais il y avait un tel remue-ménage dans les coursives que même un sourd se serait réveillé! Ha, ils étaient pressés de se débarrasser de nous! Déjà le grand ménage avait commencé.... Il faut dire qu'une nouvelle fournée de croisièristes devait embarquer à 13.00 h pour faire le même voyage que nous mais en sens inverse. Time is Money!



Je suis donc montée sur le Deck 12, en attendant l'heure de mon débarquement. Et voilà, c'est fini.... Tout le monde part de son côté. Se retrouver toute seule sur le port à chercher un énigmatique taxi et discuter les prix en espagnol après avoir été totalement prise en charge pendant 2 semaines... .Wouaw!!! Mais tout se passe bien et je me retrouve dans mon hôtel avant midi.



Me voilà donc au Chili pour de bon! J'avais hésité avant d'entreprendre ce voyage : en arrivant à Valparaiso, valait-il mieux partir à Santiago après avoir fait un petit tour de la ville et résider là-bas ou bien rester à Valparaiso? Qu'est ce qui était le plus intéressant? Bon personne n'a su me dire. Donc, après avoir un peu lu dans le guide j'ai décidé de rester dans ce grand port... Et qu'est-ce que j'ai eu raison!!! Quelle belle ville pittoresque qui s'accroche aux flancs des collines!



J'avais réservé une chambre dans le Cerrio Conception car ils disaient dans le site de réservation que c'était le quartier le plus « bohème »... Et comme à Buenos Aires, j'ai drôlement raison. En fait, c'est le quartier le plus sympa de la ville (d'après moi du moins). Lorsque je suis arrivée, cela m'a plu tout de suite.

La croisière - le garçon de cabine




Et Chaque soir, je retrouvais ma cabine si confortable où le garçon, un indonésien très aimable avait tout mis en ordre et ce qui me plaisait tant, c'est les pliages des serviettes de toilettes qui étaient différents chaque jour. C'était chaque fois une surprise!

vendredi 1 avril 2011

Puerto Montt - cinquième escale (2)




Nous n'avons pas visité Puerto Varas, comme prévu, à cause de notre fameuse heure de retard... Mais le guide nous a promis de nous arrêter ce soir au retour. Nous sommes donc partis en direction du Vincente Perez Rosales National Park, en suivant le bord du lac Llanquihue. Une symphonie de bleus et toujours dans l'arrière plan ce magnifique volcan Osorno et la cordillère des Andes! Mais quand nous sommes arrivés au Park, notre éblouissement s'est encore accru! Ces rapides de la rivière Petrohue... une merveille! Une eau claire, dans les tons de vert, des eaux bouillonnantes.... Et toujours le volcan et la chaine des Andes. Je me répète mais ce volcan nous a tous fascinés.



Nous avons donc commencé à monter en suivant une route en lacets. Là encore des paysages magnifiques. On apercevait le lac en bas, qui nous faisait l'effet d'une petite mer. Nous sommes arrivés à la station, qui ressemble à toutes les stations que je connais, avec un restaurant-café avec une grande terrasse et une boutique de souvenir. Du monde sur la terrasse car il faisait très bon.



Je n'ai pas voulu prendre le télésiège qui allait au sommet du volcan car encore, le guide nous a dit que nous aurions à peine le temps.... Et puis après ces 2-3 heures de bus, j'avais envie de me dérouiller les jambes. J'ai donc commencé à monter sur un sentier tracé dans la lave. Je n'espérait pas arriver au sommet, mais c'était agréable de marcher entourée de paysages superbes.



Et puis nous sommes redescendus.... C'était l'heure du déjeuner. Ha, ici aussi les heures des repas me conviennent! 2.00 – 3.00 pour le déjeuner et 21.00 – 23.00 pour le dîner. Nous nous sommes donc arrêtés dans une auberge au milieu de la campagne où nous avons dégusté un très bon déjeuner. C'était une sorte de musée en même temps... et il y avait des choses incroyables! En fait, cela avait la maison d'un de ces riches colons.. Je n'en ai pas su plus. Sans doute un Suisse, si l'on se réfère à la publicité des chemins de fer, qui avait la nostalgie de ses montagnes à lui. Il faut dire qu'à cette époque, si l'on n'aimait pas l'endroit où on débarquait.... Pas de vol retour possible!


Nous sommes revenus à Puerto Montt et avons ré-embarqué. C'était notre dernière escale. Encore une journée en mer, mais déjà on sent la fin du voyage. Demain, il y aura une grande fête à bord, et voilà! C'est passé drôlement vite!