lundi 19 décembre 2011

Nouméa - La Foa le 14 décembre 2011



Une semaine assez banale à Nouméa! J'ai repris mes petites habitudes et je revois les copains! Je suis allée faire un tour à Saint-Pierre Chanel et j'ai vu quelques anciens collègues. Dire qu'il y a déjà 5 ans que je suis partie à la retraite!





J'ai profité de ma visite au Lycée pour aller faire un tour à la Mairie du Mont Dore. Mon passeport est encore valablre jusqu'en 2015 mais il ne me reste plus qu'une page de libre.... Faire un passeport à Nouméa est devenu un vrai parcours du combattant! Il faut s'y prendre 4 à 5 mois à l'avance.... Toute confiante, suivant les conseils d'un copain, je suis donc allée au Mont Dore..... Hé bien, maintenant, c'est le même système qu'à Nouméa : ils donnent des rendez-vous et la première date proposée était le 20 avril!!!! Non, vous ne rêvez pas... Dans 4 mois et c'est le rendez-vous pour le dépôt de dossier, ensuite, il faut attendre 3 à 4 semaines pour récupérer le passeport! Le préposé me dit que pour tout le Grand Nouméa c'est la même chose... Il me conseille donc de me renseigner à La Foa ou à Yahoué!!!! Je n'en reviens pas!






Une amie me dit d'essayer Boulouparis, c'est un peu moins loin que La Foa. Je téléphone donc, mais le premier rendez-vous est pour le 20 février! J'appelle donc la Mairie de La Foa et très aimables, ils m'annoncent que chez eux il n'y a pas de rendez-vous et que je peux y aller lorsque je le désire! Je décide d'y aller dès le lendemain... et j'embarque mon voisin et nous partons à 7.30 h pour nous rendre à La Foa... et du coup de faire un peu de tourisme. Nous parcourons les 120 kms en moins de deux heures, sans nous presser, profitant de ce beau paysage le long de la Chaîne.






Une fois les formalités terminées, nous partons à la plage de Uano où je ne suis pas retournée depuis des années. Maintenant, il y a un gîte et nous allons donc y déjeuner (très bon) et nous profitons de leur plage et de la piscine. Et puis nous rentrons à Nouméa!






Mais qu'est-ce-que c'est que ce système de rendez-vous pour les passeports? Est-ce que vous avez ça en Métropole ou bien est-ce une invention de ce Territoire, montrant encore l'incompétence des mairies du Grand-Nouméa? Il paraît qu'il y a eu un article dans "Le Chien Bleu" mais je l'ai loupé! Je trouve que c'est un véritable scandale! Je pense que pour les malades évasanés en Australie, il doit y avoir un traitement spécial... mais pour les autres!!!






Ile des Pins le 5 décembre 2011








Hé voilà c'est le départ... mais avant d'embarquer sur le Betico en fin d'après midi, nous avons une super journée à côté de l'Ouré Tera. Une nouvelle plage où je n'étais jamais allée. Evidemment, il n'y a que nous à en profiter tant elle est dissimulée! Ha, le bonheur de ces plages de l'Ile des Pins et celles d'Ouvéa! Elles m'ont complètement pourrie! Jamais plus dans le monde, je ne trouve une plage qui supporte la comparaison!



Il fait un temps magnifique et avant d'attaquer le "pique-nique", terme un peu abusif car nous sommes très bien installés sous un faré, nous profitons de la mer qui est bien agréable. Du sable, donc, je n'ai vu que peu de poissons, quelques-uns tout de même le long des rochers.

Ile des Pins le 3 décembre 2011





Arrivée d'un nouveau bateau de croisière, en même temps que notre Betico qui fait la liaison Nouméa-Ile des Pins trois fois par semaine. On dirait un tout petit bateau à côté du bateau australien, pourtant, c'est un beau catamaran!

Cette fois-ci les propriétaires de la Boutique sont revenus de leur voyage... et A. me donne congé, ce qui fait que je peux profiter des attractions de l'Ile. Mais ce ne sera pas une bonne journée. Je descends vers le petit wharf où les danseurs se préparent ainsi que les mamies qui vont faire le choeur... et je suis reconnue par B., l'ancienne secrétaire du Collège. Avec ses fleurs sur la tête et sa robe mission, je ne l'avais pas reconnue... mais il faut dire que tout cela date d'il y a 19 ans maintenant.

Et nous parlons de choses et d'autres... Et elle m'apprends la mort de Michel, ancien collègue et plus tard directeur du collège... Guère plus âgé que moi... Je suis assez choquée et retourne à la Boutique où je dis à A. ce que je venais d'apprendre.... Mais lui confond et pense à un autre Michel qui s'est suicidé il y a à peine 3 semaines en se jetant dans le port de Nouméa.... Et celui-là aussi, je le connaissais bien aussi, un spécialiste de l'huile de niaouli que j'avais souvent rencontré dans les Loyautés et puis enfin à l'Ile des Pins.... Je dois dire que le choc est de taille... C'est ça quand on ne vit plus dans un pays, on apprend toutes les mauvaises nouvelles en même temps!

Et ça continue!La famille du bungalow voisin arrive.... Ils viennent tout juste de frôler un accident : 2 canaques complètement saouls, comme c'est souvent le cas le week-end ont fait une embardée et leur ont coupé la route à tout juste 1 mètre devant leur véhicule. T. a tout de même eu le réflexe de piler. Heureusement car avec leur vieille Mini Moke, ce n'aurait pas été des égratignures! Les autres sont allés s'encastrer dans un pin colonnaire le long de la plage de Kuto.... T. est allé leur porter secours... Entre les deux, "la bouteille carrée", c'est à dire la bouteille de whisky! Il paraît que ce n'était pas joli à voir... Ambulance, médecin, infirmiers... et bien entendu 2 heures plus tard l'hélicoptère pour en évasaner un vers Nouméa.

Il leur a fallu du temps pour se remettre, surtout S. qui était assise devant et qui a cru sa dernière arrivée!

Le soir, on a tous bu le Champagne pour célébrer leur Chance!

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jeudi 1 décembre 2011

Ile des Pins, le 2 décembre 2011











La semaine s'est écoulée comme par miracle. J'ai eu pas mal de travail à la Boutique et avant-hier, il y a eu un bateau de croisière australien... Ils sont arrivés de très bonne heure! Nous revenions du marché à 7.45 h et nous avons eu la surprise de les voir déjà massés devant les boutiques. Sur la plage de Kuto, les stands commençaient tout juste à s'installer! En principe, ils arrivent plus tard!







J'ai travaillé toute la journée et n'ai pas eu le loisir d'aller me baigner à l'heure du déjeuner à Kuto ou Kanumera, comme je le fais tous les autres jours!







D. et J. ont profité de mon séjour sur l'île pour venir passer 3 jours. La petite Bluema (ainsi que la belle Féline) avaient trouvé une Nounou! Lundi matin, nous sommes allés à Oro (la piscine naturelle). L'endroit est toujours aussi beau, cette mer de sable blanc, ces rochers de corail noir, les araucarias... Mais hélas, maintenant il y a une route (goudronnée) et des pirogues qui amènent les touristes tout près du site. Cela existe depuis quelques temps, mais maintenant, il y a plus de monde!







mercredi 23 novembre 2011

Ile des Pins le 24 novembre 2011





Depuis 3 jours déjà à l'Ile des Pins, que je retrouve toujours avec beaucoup de plaisir. Les paysages sont toujours aussi beaux, paradisiaques comme disent les touristes et en plus, il fait beau. Du vent, bien sûr, mais c'est la saison.





C'est calme, mais il y a du monde toutefois. En nombre très raisonnable! J'ai des clients à la Boutique, mais cela reste tranquille. Pas de bateaux de croisière avant la semaine prochaine.

J'en profite pour soigner ma bronchite... que j'ai attrapée à Sydney. Il faut dire que le temps a brusquement changé : une chute d'une dizaine de degrés, la pluie... Mes bronches n'aiment pas du tout cela!

J'ai donc cessé mes longues marches dans les Parcs Nationaux environnants et me suis cantonnée à Mosman. Jeudi dernier, j'ai réussi à avoir une place pour "The Merry Widow" ou "La Veuve Joyeuse" à l'Opéra de Sydney. Ce n'était pas l'opérette, mais le ballet, c'est à dire qu'ils dansent sur la musique de l'oeuvre mais il n'y a pas de chanteurs. Les costumes étaient superbes et nous avons passé un excellent moment.

Sydney, le 16 novembre 2011


J'ai fait une découverte aujourd'hui. Alors que J. repartais chez elle et se trouvait dans le jardin, elle m'a appelée pour me montrer un "stick insect". Je n'avais jamais entendu parler de cela. Je suis allée chercher mon appareil photos et je l'ai photographié sur toutes les coutures (si l'on peut dire). Il est clair que si l'on ne me l'avait pas montré du doigt, je ne l'aurais jamais remarqué et pensé que c'était une simple brindille.
J'ai cherché sur Internet pour une traduction et n'ai trouvé qu'un terme approchant : "phasme", qui en fait recouvre tous ces "animaux" qui ressemblent à des végétaux. Peut-être quelqu'un d'entre vous peut-il m'éclairer?



lundi 14 novembre 2011

Sydney le 14 novembre 2011

Nous sommes de vrais zombies à la maison... Nos arrivées se sont échelonnées sur une semaine, venant de divers endroits de la planète. Les derniers sont arrivés ce matin. Certains ont froid, d'autres ont chaud. Certains vont à la plage, d'autres se couchent.... Mais tout le monde est au radar.


vendredi 11 novembre 2011

Sydney le 11 novembre 2011























Me voilà donc à Sydney, à Mosman pour être plus précise. Il fait un temps magnifique, moins chaud qu'à Bangkok mais le ciel est d'un bleu transparent! Et surtout, tous les jacarandas sont en fleurs... C'est la pleine saison. Quelle merveille! Cela me rappelle la Rhodésie. C'est un arbre tellement beau et le tapis mauve qui se forme sur le sol donne une couleur d'ambiance. Il y avait bien quelques années que je n'avais pas profité de cette belle saison... mais je me rattrape!

Mon voyage s'est bien passé, alors que je pensais que c'était mal parti. Je n'avais pas réussi à faire mon "check-in" en ligne... J'étais donc à peu près sûre de ne pas avoir de place prés du hublot... Ce que je préfère!

Arrivée à Suvarnabhum, je me précipitai à l'enregistrement en me plaignant que ce que je n'avais pu "check-in"... et que j'étais sûre qu'ils n'avaient plus de places près du hublot... Sur quoi, la préposée me dit qu'en effet on m'avait attribué une place "au milieu"... et j'étais en train de penser que le voyage n'allait pas être confortable du tout... lorsqu'elle a ajouté "l'avion est plein, il a fallu vous mettre en Business..." Et moi : "c'est bon. Laissez tomber la place près du hublot...."

Bon. A nouveau un problème : ils nous ont mis en salle d'embarquement et ils nous annoncent soudain qu'ils n'arrivent pas à ouvrir une porte de l'avion... donc, nous ne partirons pas à l'heure! Et comme d'habitude, nous attendons dans des conditions pas tellement confortables. La salle est bondée et des passagers ne trouvent pas de place pour s'asseoir. Cette maudite porte s'obstine à ne pas s'ouvrir et l'on nous annonce que les ingénieurs de Sydney ont été contactés.... Et nous nous apprêtons à rester là jusqu'au milieu de la nuit!

On nous distribue à manger, à boire... nous prenons notre mal en patience... et tout à coup la maudite s'ouvre.... Et nous embarquons. En fait, nous avons tout juste un peu plus d'une heure de retard.

Évidemment, le voyage a été très confortable... Champagne à peine montés dans l'avion, repas à la carte servi au fur et à mesure, personnel attentionné, etc... Bref tout tellement bien que le dîner terminé, je me suis endormie et ai loupé le super petit déjeuner, car je me ne me suis réveillée que quinze minutes avant l'atterrissage!!

Bangkok, le 9 novembre 2011

C'est sûr que Bangkok ne ressemble pas au Bangkok que nous connaissons! Pas d'embouteillages! C'est surtout cela qui nous surprend. En 10 minutes à peine, j'arrive à ma piscine et en 15 minutes à MBK (grand magasin). Tout cela en bus, bien entendu


A MBK, peu de clients. Des arabes des Emirats, comme d'habitude, mais très peu d'occidentaux et peu de thaïs.


En revanche, les marchés fonctionnent comme si de rien n'était. Il y a quand même moins de monde, c'est sûr!

mercredi 9 novembre 2011

Bangkok, le 9 novembre 2011


















J'ai eu une mauvaise nouvelle hier. Notre "petit" Murphy est parti au paradis des chiens. Les ruelles du Vieux Poët-Laval vont nous sembler bien vides sans lui. Il aurait eu 16 ans dans 2 mois, ce qui est vraiment un âge honorable pour un Labrador, mais nous sommes quand même bien tristes.

dimanche 6 novembre 2011

Bangkok, le 6 novembre 2011

Je suis donc rentrée hier matin à Bangkok. J'ai pris un bus assez tôt dans l'après midi (16.30) car je ne voulais pas arriver en milieu de journée à Bangkok. A la gare routière, ils m'avaient dit que les bus mettaient 3 heures de plus à cause des inondations. Comme d'habitude, ils mettent onze heures, je me suis dit que donc j'arriverai vers 6.30 h et si cela était une ou deux heures plus tard, ce n'était pas grave.


Nous sommes donc partis à l'heure, le bus loin d'être plein. A peine une dizaine de passagers. Et nous avons roulé, roulé, sans incident nobable jusqu'à Yasoton. La nuit était tombée à


18.00 heures, comme d'habitude. Nous avons pris quelques passagers en cours de route, mais le bus n'a jamais été à plus de 50% de sa capacité! Puis, sur la route de Korat, nous avons été arrêtés une bonne heure??? Nous avons découvert plus tard la raison : une collision entre un bus et un 4X4. Les passagers hébétés tous au bord de la route. Et au moins 8 ambulances sur les lieux de l'accident.Toujours très désagréable ce genre de spectacle!


Nous sommes arrêtés un moment à Korat, puis nous avons continué. Vers 3 heures du matin??? Nous voilà dans l'eau jusqu'au haut des roues? Où sommes-nous donc? Hé bien, nous sommes dans les parages de Don Muang... Allons-nous mettre 3 heures pour arriver à Mo Chit (La gare routière du Nord)?


C'est hallucinant toute cette eau : des camions sont à moitié noyés, des gens à moto, sont en panne et poussent leurs engins. Il n'y a pas de voitures, seulement quelques 4X4, des bus et des camions... Et où roulons nous? Il semble que la voie de gauche de l'autoroute soit fermée. Tout le monde est donc sur la voie de droite. On prend des sorties, on re-rentre, on fait des demi-tours à l'instar des autres véhicules... Et surprise, surprise, nous arrivons à Mo Chit à 4.00 heures du matin, soit avec à peine une demie heure de retard!!!! Le chauffeur me dit qu'il est bien fatigué... Il faut dire qu'il a conduit pendant tout le trajet. L'autre n'a jamais pris le volant? Tout le monde l'a remercié car vraiment la dernière heure était loin d'être facile.


Je récupère ma valise qui est complètement détrempée!!! et qui pèse donc une tonne!!! La gare n'est pas ouverte et avec les autres passagers nous marchons donc jusqu'à une route proche dans l'espoir de trouver un taxi. Et j'en trouve un... qui m'emmène à travers les rues désertes de Bangkok! Phitsanulok sans un véhicule!!! Le chauffeur (un petit rigolo, me dit qu'il est perdu... et est désolé!!! Nous rions bien.) Et nous arrivons Soï Rambuttri dans un rien de temps. Les restos sont ouverts ainsi que les débits de boissons... comme dans le bon vieux temps avant Thaksin!

vendredi 4 novembre 2011

Mukdahan, le 4 novembre 2011



Je suis donc arrivée hier dans le milieu de l'après midi à Mukdahan et je repars aujourd'hui même. J'aurais aimé rester plus longtemps car c'est une ville très animée. Le deuxième Pont de l'Amitié a été construit en 2006, qui relie la ville à Savannaketh, au Laos et le défilé des bateaux entre les deux pays a cessé, comme à Nong Khai. En revanche, l'activité "commerciale" n'a pas du tout faibli....

La région et la ville en conséquence, est composée de plusieurs ethnies, au moins huit et parmi elles, une venant du Yunnan, en Chine et une autre de Birmanie. Il y a bien sûr des Lao et également des vietnamiens, ce qui fait que le marché est un vrai bonheur! Et le marché de nuit, avec toutes ses petits échoppes de délices thaï, lao ou vietnamien.... On se régale et pour pas cher. Hé, oui, il y a de la concurrence et c'est au moins deux fois moins cher que Nong Khai.

mercredi 2 novembre 2011

Beung Khan, le 2 novembre 2011







































Le chemin en bois qui fait le tour du rocher



En fait, je me suis arrêtée à Bung Kan surtout parce que je voulais visiter Wat Phuk Tok qui se trouve dans la région. J'avais entendu parler de ce Wat fondé en 1968 parPhra Ajan Juern, un moine célèbre dans le pays, et qui est un lieu de silence et de méditation. Maintenant, une soixantaine de moines y vivent. C'est un lieu recherché pour tous ceux qui veulent faire de la méditation à Isaan. J'aurais bien aimé y rester 3 ou 4 jours, mais ils n'acceptent plus d'occidentaux depuis qu'un couple s'est mal conduit... Rien d'étonnant. Ces maudits touristes font n'importe quoi! Quand je les vois partir visiter le Palais à moitié vêtus!!! A moitié nus devrais-je dire! Evidemment, nous en pâtissons, mais que peut-on faire?





Le Wat se trouve à environ une quarantaine de kilomètres de Bung Kan. Il y a bien un bus qui va à Wat Silai, mais on est encore à une dizaine de kilomètres, mais j'ai pensé que cela prendrait trop de temps et j'ai renoncé à ce moyen de transport.





Levée à 7.00 h, je suis partie sans déjeuner pour "le centre ville", c'est à dire à 300 mètres de ma Guest House au bord de la rivière. Je n'ai eu aucuns problèmes à trouver un tuk-tuk pour m'emmener et me ramener au bout de 3 heures.





Et me voilà partie. Il a fallu plus d'une heure pour arriver au Wat et les derniers kilomètres étaient plutôt laborieux car la route était loin d'être bonne et je me cramponnais pour ne pas sauter avec tous les trous et toutes les bosses! Et nous sommes arrivés. Un silence.... Mais un silence. Et l'endroit est vraiment magnifique. C'est un éperon rocheux qui s'élève au milieu des rizières et des forêts. Des chemins et des escaliers nous amènent au sommet. Il y a 7 étages qui représentent en fait les 7 étapes franchies par Siddharta avant qu'il ne devienne Bouddha. En fait , il y a 6 étages et le dernier est le sommet du rocher.





La montée est facile, mais essoufflante (pour moi). Mais je prends mon temps. A chaque niveau, il y a des statues de Bouddha et autres et au sixième niveau, il y a un chemin de bois qui fait le tour de l'éperon... Au-dessus du vide! Il ne faut pas avoir le vertige... Bien sûr, la vue sur toute la région est magnifique.

Beung Khan, le 1er novembre 2011




J'ai donc quitté Nong Khai ce matin. Il m'a fallu à peine 3 heures pour rejoindre Beung Khan 136 kms plus loin, sur la route de Phanom Khanom. Et cela m'a côuté 100 Baths!




On ne peut pas dire que c'est une ville, plutôt un village. Combien d'habitants, je l'ignore, mais une fois passée la "zone industrielle" à l'entrée de la ville, on se retrouve au bord de la Mae Khong, encore plus somnolente qu'à Nong Khai.





Il y a une belle promenade le long de la rivière et toute la journée des petits restos y offrent de super poissons de la rivière, grillés au feu de bois. Cela s'est surtout pendant la journée. Le soir, ce sont plutôt des sortes de "fondues" ou de petits feux sur la table où l'on fait cuire les morceaux de poissons ou de viande ou les légumes qui sont servis sur de grands plateaux. C'est un vrai délice. Surtout, que le tout est, la plupart du temps, accompagné d'un grand panier de petits légumes frais et odorants.... Les petits jardins au bord de la rivière sont là pour ça!





Justement, les "petits jardins" sont plus grands qu'à Nong Khai ici. La Mae Khong n'est pas aussi large et des îles sablonneuses apparaissent déjà. A la saison sèche, il ne doit pas y avoir beaucoup d'eau.

lundi 31 octobre 2011

Nong Khai le 30 octobre 2011

















Certaines statues du Parc Sala Kaew Ku




Je me suis donc décidée à aller à Sala Kaew Ku. C'est vrai que c'est une trotte... et que j'aurais pu louer une bicyclette, mais j'ai tranquillement fait les 7 kms le long de la Mae Khong, puis à travers la campagne, une école, un temple pour arriver à ce fameux Parc.

Je n'y était jamais allée, la visite du Parc de Bouddah aux environs de Ventiane au Laos m'avait suffi. Il m'avait surtout semblé voir une réalisation de fou!... ou enfin, d'exhalté! Ces énormes statues en béton, je ne leur avais trouvé aucuns charmes à l'époque.

A Sala Kaew Ku, c'est un peu différent. Tout d'abord, l'artiste est plus âgé et bien que l'ensemble soit toujours un "smorgasbord" de déités bouddhistes et hindoues, les sujets sont plus réfléchis. C'est toujours hyper-réaliste : Naga avec ses multiples têtes dont sortent de longues langues n'a rien à voir avec le Naga que l'on trouve dans les temples bouddhistes.

L'exécuteur de ces oeuvres est un artiste laotien du nom de Luang Pu Bunleua Sulilat né en 1932. C'était un mystique tout imprégné de bouddhisme et d'hindouisme. Il a d'abord créé le premier parc au Laos avec une équipe d'adeptes, puis après le coup communiste de 1975, ils sont tous venus de l'autre côté de la rivière fonder Kaew Oku.

Un édifice assez étrange dont il avait fait les plans et qui ressemble plutôt à une église copte qu'à un temple bouddhiste, a été constuit après sa mort en 1996 dans le Parc et c'est au troisième étage que l'on peut voir son corps embaumé sous un socle de verre! Un étrange personnage!

Nong Khai, le 29 octobre 2011


















Jardins au bord de la Mae Khong

Nong Khai est une petite ville vraiment tranquille. Avant la construction du "pont de l'amitié" sur le Mae Khong entre la Thailande et le Laos en 1994, il y avait ici une certaine effervescence car c'était le lieu de passage entre les deux pays et les voyageurs venant du nord ou du sud s'arrêtaient, attendant un bateau pour traverser. De nombreuses Guest Houses s'étaient ouvertes, ainsi que des restos, enfin tout ce qui va avec le voyageur occidental! Maintenant, la plupart des voyageurs traversent le pont sans s'arrêter. Du coup, Nong Khai s'est assoupie. Il y a bien sûr toujours quelques personnes qui s'arrêtent pour jouir de la beauté du paysage, mais rien à voir avec le flot de voyageurs d'il y a 17 ans.

Il y a une longue Promenade le long de la Mae Khong et je l'ai parcourue dans les deux sens... en ayant bien chaud au retour car orientée est-ouest.... il n'y a guère d'ombre. La crue du Mae Khong est terminée et tout le long les gens sont en train de refaire leurs jardins et d'ensemencer cette bonne terre apportée par le fleuve.

Je suis aussi rentrée dans de nombreux temples... et il n'en manque pas à Nong Khai. Mais le plus pittoresque est le Wat Lan Duen avec un grand bouddah assis dans la pose du bouddah affrontant le Mal, sur le toît du temple.

vendredi 28 octobre 2011

Nong Khai, le 28 octobre 2011

Le Mae Khong à Nong Khai


Me voilà donc à Nong Khai. Il fait un temps magnifique et il n'y a pas d'inondations ici. Je suis donc arrivée à midi et demie après 16 heures de train.... au lieu des 12 heures prévues. Je ne sais trop par où nous sommes allés passer mais bien sûr pas la voie normale!!! Enfin, c'était super confortable dans la couchette... et j'ai pu bien dormir, puis bouquiner!

Je me suis donc installée, encore une fois à la Guest House Nut Mee qui surplombe le Mae Khong. La vue est tellement magnifique de la terrasse. C'est un endroit vraiment tranquille où les clients font un effort pour parler doucement et où l'on ne met pas de musique! Ouf! Evidemment, lorsque je parle de musique, je ne parle pas de Verdi ni de Puccini ou d'autres musiciens enchanteurs... mais d'hilibrius qui crient quelques mots en s'accompagnant de quelque instrument de musique et se disent "musiciens". Avant hier, j'étais allée au Café israëlien pour avoir la connection Wifi que je n'arrivais pas à obtenir à Baan Sabbai. Pendant l'heure que j'y suis restée, un individu n'a pas cessé de crier (dans quelle langue???) quelque chose qui ressemblait à "Malongo". Etait-ce une publicité pour le café ou bien une invocation à quelques déités mayas??? Nul ne le saura jamais. Lorsque je suis partie, il était encore en train d'invoquer ledit café ou le dieu amérindien! Et moi, j'avais attrapé mal à la tête.




Bangkok, le 27 octobre 2011

Les maçons sont très demandés!












Un dentiste très prévoyant!!!



Et un bijoutier chinois prenant bien soin de son stock!



On ne reconnaît pas la ville. On dirait que la moitié de la populations est partie. D'ailleurs, c'est en partie le cas. Pas d'embouteillages, des rues tranquilles et l'eau qui continue sa progression... Ce matin, en revenant de la piscine, qui était d'ailleurs fermée, j'ai voulu suivre un trajet différent et suis donc passée par Pitsanulok et Samsen... rue qui se trouve à environ 100 mètres de la Chao Phraya... Hé bien, il m'a fallu patauger avec de l'eau jusqu'à la cheville pendant un bon kilomètre.


Les maçons sont la corporation la plus demandée... On construit à tour de bras de petits murs protégeant la devanture des boutiques et des maisons. A Baan Sabbai, ils ont même construit un mur pour protéger l'accès aux chambres.


La plupart des touristes sont partis pour le Sud ou le Nord. Les marchands ambulants se trouvent donc un peu désoeuvrés. Mais beaucoup de choses commencent à manquer : tout d'abord l'eau en bouteille. Ce qui n'est pas une mauvaise chose, cela fait moins de bouteilles en plastique qui iront polluer le Golfe de Thailande. Ils ont installé encore plus de « fontaines » dans tous les quartiers, et c'est vraiment bien. De l'eau potable à 1 Bath le litre... A toute chose malheur est bon... mais rien n'est gagné : où iront les sacs qui contiennent le sable une fois l'inondation finie... sinon dans le Golfe de Thailande!


Une drôle d'ambiance Tout le monde est là à attendre! Regarde la télé, suit l'évolution de la montée des eaux... Et il fait si beau!

Bangkok, le 26 octobre 2011













Marché près du Wat Pho Depuis la terrasse de l'Oriental, la jonque del'hôtel


J. est donc partie hier. Ici, les gens se préparent à lutter contre les flots. Donc Thonburi est maintenant inondée. J'ai vu dans le journal ce matin (photo à l'appui) que les chiens errants avaient été évacués dans des barques... Ils avaient l'ai tout surpris ces braves toutous!

J'ai décidé de partir dès demain pour Nong Khai. De toutes façons, je voulais y retourner puisque cela fait maintenant plus de 3 ans que je n'y suis pas allée... et je m'y plais tant. Et puis, l'atmosphère à Bangkok n'est pas vraiment réjouissante! J'ai donc pris le fameux 53 pour aller à la gare me réserver une couchette pour demain soir. Je me suis arrêtée à Wat Pho et le marché en face est maintenant pas mal inondé, mais continue à fonctionner comme si de rien n'était. Il faut dire que cela arrive pratiquement tous les ans à cet endroit-là!

Le roi, dont le palais est juste à côté a dit qu'il ne voulait aucun traitement de faveur et qu'il fallait laisser la Nature suivre son cours. Les militaires ont tout de même empilé des sacs de sable aux environs!

Je suis ensuite allée aux marchés chinois et indien et là, rien à signaler. Tout le monde vaque à ses affaires comme à l'accoutumé! Mais j'ai quand même vu que les bijoutiers chinois avaient pris des précautions!

Au Pont Thaksin, on m'a appris le service des bateaux sur la Chao Phraya a été interrompu. J'ai donc pris la Jonque de l'Oriental et ensuite le bus. La vue est toujours belle de la terrasse de l'Oriental, mais là c'était vraiment exceptionnel : aucuns bateaux si ce n'est les jonques des Grands Hotels toujours autant illuminées, spectacle vraiment rare!

Kanchanaburi - Bangkok, le 24 octobre 2011































Voilà, le dernier jour à Kanchanaburi. Nous devons rentrer ce soir pour que J. prenne son avion pour Sydney demain. Elle avait envie de faire un tour en éléphant, ce qui est bien agréable. J'en ai fait de si magnifiques au Laos, et bien sûr à Surin! Mais renseignement pris... Le lieu où se fait la promenade est à 70 kms de Kanchanaburi, ce qui fait que le tour proposé dure presque 3 heures, pour tout juste 45 minutes sur le dos de l'éléphant. Nous décidons donc de ne pas y aller! A la place, nous louons un bateau à longue queue pour nous promener pendant une heure sur les rivières Kwai Yai et Kwai Noi.




Nous avons décidé de regagner la capitale en train car les paysages sont magnifiques à partir de la voie ferrée, alors que de la route, ils manquent plutôt d'attraits. Et puis, les retours par la route les fins de longs week-ends peuvent être vraiment longs!




Nous partons donc à la gare. Notre train doit partir à 3.00 h. Là, le préposé nous annonce tout de suite que le train a une heure de retard et qu'il ne nous vendra les tickets que 20 minutes avant le départ!!! Nous remarquons que la petite gare est pleine de ... militaires??? Nous attendons donc! Puis, de l'autre côté de la gare, nous voyons arriver des camions militaires remplis de sacs de sable... Puis un train d'une longueur incroyable (250 m dit J.) vient se mettre en place sur la voie juste en face des camions. Les militaires se précipitent vers les camions et le chargement commence.... Dès que le chargement des voitures est terminé, le train avance un peu : d'autres wagons sont chargés, les camions vides partent, de nouveaux pleins arrivent.... En environ une demie-heure, tout est terminé et cet étrange train peut partir pour Bangkok où les sacs de sable seront fort utiles pour protéger les rues de l'inondation.




Et notre train n'arrive toujours pas.... On nous annonce maintenant qu'il aura deux heures de retard! Nous continuons à attendre! Il y a tellement de distractions dans cette si jolie petite gare! Enfin, on nous dit que le train va arriver. On se précipite pour acheter les tickets... On attend encore un peu et on nous annonce que le train est annulé! Bon! Entre-temps, est arrivé dans la gare un tout petit train de deux wagons seulement. Là, le préposé nous rembourse nos billets et nous dit que le petit train va nous emmener à Bangkok, mais que les billets sont plus chers (20 Baths de plus, environ 50 cts) et que nous devons les acheter à bord. Et nous embarquons!
Il est maintenant 5.00 h et il nous reste un peu plus d'une heure de clarté! Le paysage est toujours aussi beau : des rizières, des champs de canne à sucre, des cocotiers, des quantités de cigognes, de hérons, d'aigrettes, sans oublier les mouettes!...
Et nous roulons! Et tout à coup, nous nous rendons compte que nous sommes dans le wagon??? J. va voir dans le deuxième et me dit qu'il y a une demie douzaine de voyageurs tout au plus??? La nuit tombe, nous approchons de Thonburi, et nous serons bientôt à Baan Sabbai et prendrons une bonne douche!


Nous nous arrêtons dans une petite gare plongée dans l'obscurité. Nous attendons une dizaine de minutes et les employés des Chemins de Fer viennent me dire que Thonburi est inondée et que la ligne étant sous l'eau, nous n'irions pas plus loin! Tout le monde débarque : employés et passagers. Où sommes-nous? Thalin Chang. Bon, on n'est pas très loin de Bangkok, mais il faut trouver un moyen de transport pour y arriver.... Et ils n'ont pas l'air d'être bien nombreux ici. Et nous attendons....Les Thais sont très inquiets pour nous et m'assurent qu'ils ne nous laisseront pas ici toutes seules, ce dont je suis bien convaincue et ne m'en fais pas une miette, comme d'habitude! Au bout d'une bonne demie heure, un taxi apparaît, suivi d'un deuxième... Nous nous entassons comme nous le pouvons dans les deux véhicules : je me retrouve sur les genoux du contrôleur, qui m'assure que je ne suis pas lourde du tout! Nous sommes au moins 9 dans chaque voiture.... Nous allons jusqu'à la première station de taxis et là, un nouveau véhicule nous emmène à Baan Sabbai!










Kanchanaburi, le 23 octobre 2011

Takashi Nagase





J. a voulu prendre un tour comme elle a si peu de temps. Les agences locales proposent en une journée : la visite des chutes d'eau d'Erawan, une grotte (il y en a plusieurs dans la région), un petit tour sur le Chemin de Fer de la Mort (bien dommage, car le paysage est magnifique entre Kanchanaburi et Nam Tok - l'actuel terminus de la ligne), une balade à dos d'éléphant, etc, etc... Entre chaque lieu de visite, les touristes remontent dans les minibus et, étant donné les distances importantes, foncent à toute allure.... Ces agences thai n'ont pas fait beaucoup de progrès : beaucoup trop de choses au programme, mais ce ne sont sans doute pas les seuls!!!



J. est donc revenue peu contente de sa journée. En plus, la "guide parlant anglais" ne leur expliquait rien du tout, elle se contentait de leur dire de combien de temps ils disposaient quand ils arrivaient quelque part!!!



Je n'avais aucune envie d'aller m'énerver dans un de ces minibus, j'ai donc J. y aller seule. J'avais pensé aller à Erawan passer la journée, escalader les 7 niveaux de la chute d'eau, faire un peu de trek dans les sentiers balisés du Parc,... avec elle, mais seule cela ne me disait rien. Du coup, je suis restée à Kanchanaburi et en ai profité pour me promener dans des quartiers où je n'étais jamais allée. La ville n'est pas très belle, sinon le long de la Mae Khlong et de la Kwai Noi. Il y a malgré tout, trop de ces maisons flottantes (un peu comme les gondoles à Venise) sur lesquelles, ils promènent les touristes, font des Karakoés, etc...



Je me suis arrêtée au musée JEATH (mot formé par les initiales des pays concernés par la ligne de chemin de fer : Japon, England, America, Australia, Thailand and Holland). Je l'avais bien visité à l'époque, mais je n'avais pas remarqué (ou peut-être n'était-elle pas là à l'époque?) la statue de Monsieur Takashi Nagase.



Ce monsieur était étudiant avant de s'engager dans l'armée japonaise. Il avait appris l'anglais et donc, les autorités l'ont nommé traducteur, bien que son anglais ait été imparfait, et l'ont envoyé sur la ligne maudite. C'est lui qui faisait l'interprète pour les prisonniers interrogés et torturés. Il était jeune et cela était insupportable pour lui... Après la guerre, il a passé des semaines avec les équipes Alliées à récupérer les corps le long de la voie ferrée, puis il s'est fait moine bouddhiste une fois rentré au Japon. Ensuite il s'est occupé de diverses organisations oeuvrant pour la paix.



Un des évènements qui l'a hanté pendant des années et des années, dira-t-il plus tard, c'est l'interrogatoire de Eric Lomax, un jeune prisonnier de guerre écossais qui avait été trouvé en possession d'une radio et d'une carte.... Il a été battu, torturé pendant plusieurs jours... et Takashi Nagase participait à cette torture. Cela était insupportable pour lui. Le jeune écossais pleurait et appelait sa mère.... Takashi a dit qu'il en rêvait encore des décennies plus tard! Et puis... Eric Lomax, qui avait incroyablement survécu à ses blessures, 50 ans après les faits, en 1993, a accepté de revoir Takashi sur le Pont de la Rivière Kwai.

jeudi 27 octobre 2011

Kanchanaburi, le 22 octobre 2011 (2)

Le Cimetière Chung Kai le long de la Mae Kwai Noi





Chaque fois que je viens à Kanchanaburi et que je passe par le Cimetière des Forces Alliées qui se trouve en plein au milieu de la ville ou, en me promenant le long de la Mae Kwai Noi, par le Cimetière Chung Kai et que je vois toutes ces plaques innombrables... à perte de vue, avec sur chacune le nom d'un anglais, d'un australien, d'un américain, d'un hollandais... morts si jeunes (la plupart ont une vingtaine d'années et les plus âgés sont trentenaires), j'éprouve une grande émotion. Je me souviens à quel point j'avais été choquée, lorsque j'étais venue à Kanchanaburi la première fois, il y a maintenant 30 ans. A l'époque, je ne connaissais rien de l'histoire de l'acier et du Pacifique..



Cet épisode de la 2ème guerre mondiale est l'un des plus tristes, à mon avis. En 1941, le Japon a envahi une très bonne partie de l'Asie et de l'Océanie : plusieurs provinces chinoises, l'Indochine Française, la Thailande, la Malaysie, l'Indonésie, les Philippines, la Nouvelle Guinée et les Iles Salomon. En 1942, c'est le tour de Singapour et de la Birmanie...



Le territoire occupé est immense, mais l'impérialisme du Japon ne s'arrête pas là et comme le Haut Commandement doit accepter la supériorité navale des Alliés dans le Pacifique, le ligne de chemin de fer entre la Thailande et la Birmanie devient donc une réalisation impérative. Cette ligne leur permettrait la jonction entre leurs deux armées, en Birmanie et en Thailande et ensuite, cette ligne leur permettrait de relier le Pakistan et l'Inde en la reliant aux très bons réseaux ferrés pakistanais et indien construits pas les anglais..



La construction a donc commencé en septembre 1942 avec deux équipes à chaque extrémité comme pour le Tunnel sous la Manche). Elle aurait dû durer 5 ans, mais les japonais étaient pressés et en employant des méthodes de tortionnaires, les prisonniers et les travailleurs asiatiques ont terminé le travail en 16 mois.



On l'appelle « Le Chemin de Fer de la Mort » et je ne vois pas comment on pourrait l'appeler autrement. 68.000 prisonniers de guerre anglais, australiens, américains et hollandais ont participé à la construction de cette ligne, et 15.000 y ont laissé leur vie. 300.000 « travailleurs asiatiques », chinois, malais, thais, birmans, indiens, ont travaillé comme des esclaves et 100.000 ne sont pas revenus... Non seulement les conditions de travail étaient très dures, mais le climat et toutes les maladies tropicales les ont fait mourir comme des mouches.



Pas de français, car la France avait signé « un accord diplomatique » avec le Japon, donc les prisonniers de guerre français de l'Indochine n'ont pas été « sollicités ».



A la libération, les Alliés ont trouvé des quantités de tombes tout le long des 415 kms de ligne. Ils ont transféré tous les corps ou leurs cendres aux Cimetières dont j'ai parlé ci-dessus. On dit que chaque kilomètre de la Ligne de la Mort a coûté la vie à 37 prisonniers de guerre!

mardi 25 octobre 2011

Kanchanaburi, le 22 octobre 2011
















Le Pont de la Rivière Kwai




Nous voilà donc à Kanchanaburi, au fameux Pont de la Rivière Kwai. Nous sommes venues en bus et malgré les habituels embouteillages jusqu'à Non Thaburi, nous sommes arrivées dans les temps au bout de deux heures et demie de route. Après avoir déposé nos affaires dans une Guest House, pas exactement au bord de la rivière, mais au bord de l'un des canaux et avoir profité de la piscine, car il fait plutôt chaud ici, nous sommes parties voir le fameux Pont.


Il est toujours là, immuable après toutes ces années. Ici, pas d'inondations. Juste le haut niveau de la rivière à la saison des pluies.Ce Pont tellement visité, tellement célèbre dans le monde n'a en soi rien de très extraordinaire, sinon l'histoire qui lui est attachée.


Le film bien connu, dont nous avons chantonné si souvent la musique, « hello, le soleil brille, etc... quand nous étions jeunes n'a en fait pas grand chose à voir avec la réalité de l'histoire.


En 1943, le pont ne s'appelait pas le Pont de la Rivière Kwai... il s'appelait le Pont de Tamarkam et a été rebaptisé en 1960, je n'ai jamais vraiment su pourquoi.. D'autre part, ce n'est pas un pont, mais deux que les japonais ont faits construire pas les prisonniers de guerre et des « esclaves » locaux. L'un était en bambou (il n'en reste rien de nos jours) et l'autre, en acier qui nous est parvenu après plusieurs « rénovations ». Ce fameux pont composé de 11 tronçons d'acier vient en fait de Java : les japonais l'avaient repéré et trouvé tout à fait à leur convenance pour enjamber la rivière Kwai. Ils l'ont donc démantelé et transporté morceau par morceau à Kanchanaburi où ils l'ont remonté (ou plutôt fait remonter par les POWs).


Les deux ponts ont été copieusement bombardés par les Alliés et les japonais massaient les prisonniers de guerre sur lesdits ponts lorsqu'ils voyaient approcher les bombardiers en espérant que cela les empêcherait de larguer leurs bombes... Hélas, cela n'a rien empêché!!!

Bangkok, le 20 octobre 2011

Un passage piéton un peu difficile, Thanon Phra Athit




Personne, autant à Rattanbury qu'à Surin même, ne voulais me laisser partir... disant que j'étais plus en sécurité à Isaan qu'à Bangkok! L'eau n'est tout de même pas encore dans les rues de Bangkok.. Mais J. doit arriver cet après-midi.... donc je dois rentrer.








Pendant une semaine, sinon plus, nous avons communiqué tous les jours même deux fois quant à la situation météo et surtout sur l'état des inondations. C'est vrai que maintenant, il fait à nouveau très beau, mais cela n'empêchera pas les inondations, car des volumes d'eau considérables arrivent du Nord. Enfin, pour le moment, on n'y est pas encore, du moins pour le centre.




Le long de la rue Phra Athit (juste derrière chez moi, l'eau monte de plus en plus et le passage piéton n'est plus utilisable... mais c'est presque toujours le cas pendant la saison des pluies!









jeudi 20 octobre 2011

Rattanabury, le 19 octobre 2011













Les novices en train de rédiger leur test!


Le si beau jardin!!









Je me suis donc réveillée pour la deuxième fois dans ce lieu enchanteur... En fait, j'ai été réveillée pas un oiseau qui avait élu domicile sur le toît juste au-dessus de ma chambre et communiquait de nombreux et messages à ses congénères.


Je me suis promenée dans le jardin, puis à 10 heures, comme hier, C. est arrivé, nous apportant notre petit déjeuner : riz, bien sûr, poisson, poulet, légumes sautés, champignons, etc... Le tout bien assaisonné, comme de coutume à Isaan.


En début d'après-midi, je me suis rendue au Wat pour parler anglais avec les novices. Ici, pas besoin de faire de la discipline! Tout le monde est bien tranquille et respectueux. Pas le même style que chez nous! C'est plutôt moi qui ai parlé... Ils étaient bien trop intimidés! Ensuite, ils avaient un test de programmé et on m'a fait participer à la distribution des sujets. J'ai pas perdu la main!


Le frère de C. m'a ramenée à Surin en fin d'après midi, car il habite Surin même et a sa clinique à Rattanbury. Avec sa femme, ils font donc l'aller-retour tous les jours... Il n'y a pas de bouchons ici et la route est belle, mais il y a tout de même 70 kilomètres.


J'ai pris le train de nuit pour rejoindre Bangkok. Il avait bien entendu une heure de retard, ce qui m'a heureusement surprise. Vues les conditions climatiques, je m'attendais à au moins 3 heures... En fait, nous les avions le lendemain en arrivant à Bangkok.
J'adore ces trains-couchettes... Les voitures datent au moins de 50 ans et les couchettes sont particulièrement confortables. Je prends toujours une 2ème classe sans Air Conditionné, ce qui fait qu'il fait super bon et que l'on ne se gèle pas comme dans les wagons climatisés. Il y a un wagon pour les hommes, et un pour les femmes et les contrôleurs veillent au grain toute la nuit. Moi, je dors super-bien dans ces trains, malgré les arrêts dans les gares et les annonces au haut-parleur, dont il vrai on pourrait se passer....

Rattanabury - le 18 octobre (2)












Petit paysan allant à la pêche


L'après-midi, toutefois, j'ai quitté cet environnement de rêve pour aller décrouvir la campagne environnante. Ici, les rizières ne sont pas inondées comme dans le nord de Bangkok. Heureusement! La récolte doit se faire dans un mois environ.


Tout est paisible. Les paysans vont tranquillement pêcher dans les petits cours d'eau qui longent les chemins, les vaches paissent, comme elles paissent dans tous les pays! Et les buffles d'eau se baignent à qui mieux-mieux... faisant des sous-l'eau prolongés comme à leur habitude.


Après avoir marché les long des rizières et des petits ruisseaux pendant quelques heures, je suis retournée dans le Centre du village.... et après avoir été présentée à tous les oncles, tantes, cousins, petits et grands frères, je suis allée au Wat qui se trouve tout près de la maison. C'est également une école. Il y a une centaine d'élèves (ou plus exactement de novices). Bien sûr, le directeur est venu me parler, ainsi que d'autres moines... Je ne suis partie au bout d'une bonne heure en promettant de revenir le lendemain "parler anglais avec les novices".















Les jeunes novices sont tellemnt gentils.

mardi 18 octobre 2011

Rattanabury; Isan, le 18 octobre 2011

La maison de la famille de C.


















On peut dire que hier au soir, j'ai eu une sacrée surprise! S. m'avait amenée à Rattanabury, car c'est bien le canton de Surin (si l'on peut dire) mais c'est à 70.kms de la ville de Surin. Et il n'y a pas de bus en ce moment. Elle m'a donc amenée au magasin de la famille de C. dans le centre de Rattanabury. Nous avons tous dîné là-bas, dans l'arrière boutique, puis nous sommes partis en voiture pour la maison!!!! On peut dire que la surprise a été de taille.... On nous a arrêtés au portail d'entrée et nous avons remonté l'allée, le long du lac jusqu'à la Maison.... Tout était éclairé et c'était magnifique.









Aujourd'hui un soleil radieux! Et j'ai profité toute la matinée de la maison et du magnifique jardin... Quand je pense que je connais C. depuis tant d'années et que je ne soupçonnais pas le moins du monde qu'il vivait dans un endroit comme ça. Je pensais que c'était un gars de la campagne qui était venu gagner quelques sous à Bangkok!!! Comme quoi, tout est trompeur. C'est avec lui que je vais dans les bouibouis de Bangkok manger les meilleurs soupes de nouilles ou somtam (la salade de papaye très pimentée). C'est lui qui m'aide avec mes valises ou m'accompagne quand je dois aller dans des administrations ou dans des banlieues lointaines!








Evidemment, toute la famille est aux petits soins pour moi. Ils ont beaucoup de travail au magasin en ce moment, mais il y en a toujours un qui est auprès de moi... Un gentil gamin d'une douzaine d'année passe la plupart du temps avec moi. Il est ravi : il regarde des dessins animés à la télé au lieu de travailler à la boutique!




lundi 17 octobre 2011

Rattanabury, Isan - 17 octobre 2011

Surin - Devant la maison dimanche soir

Hier un vrai déluge s'est abattu sur Surin. En fin de soirée, il y avait bien 20 cm d'eau dans la rue devant la maison . Mais cela s'est rapidement évacué. Ce matin, tout avait disparu.... et il n'a pas plu de la journée!


Je suis les évènements des inondations car J. qui doit arriver jeudi prochain, stop-over entre Londres et Sydney, se demande si elle va pouvoir venir... Et moi, je me demande si je vais pouvoir regagner Bangkok.



Ce matin, j'ai donc lu dans le journal que Thaksin disait que maintenant il n'était plus intéressé par le politique.... et que dorénavant sa petite soeur prendrait ses décisions toute seule. Maintenant, qu'elle est dans la panade!!! C'est vraiment une pourriture ce type! Il n'en est pas à son coup d'essai d'ailleurs.


Cet après midi, avec S. et sa dernière fille, nous sommes parties pour Rattanabury puisque C. qui a maintenant quitté Bangkok est retourné dans sa province et m'a invitée à venir lui rendre visite.


Tout le long de la route (70 kilomètres), les rizières étaient en bon état, pas comme vers Ayyuthaya. La récolte a lieu dans un mois environ et dans cette région au moins, ils auront leur riz. Il n'en pas de même dans le Centre, où ils ont en principe 2 récoltes par an mais où tous les champs sont inondés et où toute la récolte est perdue. D'ailleurs, le prix du riz a déjà augmenté!

samedi 15 octobre 2011

SURIN, ISAAN - 16 Octobre 2011

Surin - Les orchidées du jardin entre deux averses


Bon, il nepleut pas ce matin... mais il a plu toute la nuit! Nakhon Sawan est complétement inondée. L'eau continue de monter et nous continuons de recevoir les surplus de la Chine et du Viet Nam.




Apparemment Bangkok ne sera pas inondée... Ainsi en a décidé Ms Yingluck Shinawatra, la nouvelle Premier Ministre (et bien sûr son gouvernement) car elle pense qu'il faut protéger la capitale, capitale économique, enfin du moins son coeur, au détriment des campagnes environnantes.... L'eau est donc envoyée vers les champs de riz! Evidemment les fermiers sont furieux! Quand on pense qu' elle a été élue par eux!




Ce qui est le plus drôle dans l'affaire, c'est qu'en avril 2010, lorsque ses troupes de "Rouges" occupaient Bangkok, bloquaient toutes activités économiques et mettaient le centre à feu et sang!!! Ms Shinawatra ne parlait pas à ce moment-là de protéger "le coeur économique". Bouddah sait pourtant combien de millions de Bath ont été perdus à ce moment-là! Allons, à sa décharge, elle est seulement la marionette de son grand frère Thaksin Shinawatra.




En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la tension politique est en train de monter et il y aura sûrement quelques règlements de compte lorsque l'eau s'évacuera. Déjà l'affaire de Plodprasob a, en plus d'affoler les populations, fait monter la tension. Il y a trois jour, ledit Plodprasob, ministre des Sciences, qui est responsable de opérations de secours aux victimes des inondations est allé déclarer à la télé qu'une masse d'eau d'un mètre de hauteur allait arriver à Bangkok et que les populations devaient être évacuées... Pourquoi est-il allé dire ça? Personne ne le sait. C'était tout à fait inexact et cela a affolé tout le monde! Cela a entraîné un sacré branle-bas de combat dans le milieu ministériel. Enfin, le gouverneur de Bangkok, qui n'est pas du parti de Ms. Shinawatra a dit qu'il était le seul responsable pour l'évacuation de la ville et que les Bangkokiens ne devaient écouter que lui!!!







A part ça, j'ai pu voir que les orchidées n'avaient pas l'air de souffrir de ce trop-plein d'eau!

vendredi 14 octobre 2011

Surin, Isaan - 15 octobre 2011

J'ai quitté Bangkok avant-hier.... Sous la pluie. Mais il pleut ici autant, mais heureusement on est en hauteur et pas d'inondations en vue. A Bangkok, c'est un peu différent! Au bord de la Chao Phraya, l'eau est montée sur les quais. Lorsque je me baladais vers Wat Pho, j'avais de l'eau aux chevilles. Mais le centre est OK.


En revanche, il n'en est pas de même pour Ayuttayah et Lopburi, plus tous les muangs du coin... Il faut dire qu'il y a trois rivières... La Chao Phraya, la Lopburi et la Phasak... Et qu'elles sont plus que saturées. En fait la ville est une sorte d'île au milieu de tous ces cours d'eau! On prend de petits ferries pour les traverser.


Actuellement, toute la ville historique est sous 2 mètres d'eau... mais encore pire pour les habitants, c'est la ville industrielle qui a due être évacuée. Car Ayuttayah a énormément de petites usines... Et bien sûr, la situation est dramatique pour les employés. Même le ministre du travail a fondu en larmes en voyant la situation. Il y avait sa photo dans le Bangkok Post.


La photo que j'avais posté en juillet (mais j'étais à Ayuttayah en avril) représente une image du bouddah prise dans les racines des arbres du Wat Mahathat. C' est une des plus appréciée du village historique... Bien sûr elle est sous l'eau en ce moment!

mardi 12 juillet 2011

AYUTHAYA - AVRIL 2011

















Je vois Songkran se préparer et comme je ne peux pas aller à Surin, Suruncha étant partie aux US, je cherche un endroit où aller passer les fêtes. Il est exclu que je reste à Bangkok, surtout dans mon quartier qui est plein de farangs, qui vont fêter Songkran à leurs manières... qui ne me plaisent point! Je voulais retourner à Nong Khaï, mais tous les trains sont complets sauf en 3ème et je ne me sens pas de faire 12 heures de bus debout, pressée de tous côtés! Alors, j'ai opté pour Ayuthaya qui n'est qu'à une grande heure de Bangkok et si je suis debout, cela ira!







J'ai pris un petit hôtel près de la gare à 250 Baths la nuit... C'est super tranquille. En fait, il y a très peu de clients et bien que je n'ai pas de salle de bains privée, je jouis de celle de l'étage en exclusivité!!!







D'ici, Ayuthaya est vraiment différente. En fait, c'est comme si je n'y étais jamais allée... les mille et un visages de la Thaïlande! Je dois prendre le bateau qui traverse le fleuve pour aller dans les temples!










BANGKOK - AVRIL 2011












Le froid a duré au moins une semaine... Je suis allée prendre quelques cours de cuisine à Silom, histoire de faire quelque chose. Pas mal! Bien évidemment, je suis allée très souvent prendre le thé à l'Oriental.... et faire de nombreux massages!






Enfin, cette mauvaise période de froid est partie et nous avons retrouvé nos 30° habituels! Je me sens revivre et j'ai repris mes déambulations dans la ville. Je marche toute la journée. Qu'est-ce que j'aime ça! J'ai d'abord couru à Paling Chan, qui reste un endroit vraiment agréable. C'est sans doute l'un des rares marchés flottants proches de Krungtep qui ait gardé son caractère. On voit bien quelques touristes ici et là, mais le marché ne leur est pas destiné comme celui de Damoen qui n'a plus aucuns intérêts. On n'y trouve plus que des colifichets fabriqués en chine pour les toutous!






En plus, on mange vraiment à Paling Chan et pas pour cher! Les poissons chats de la rivière grillés. Qu'est-ce que ces bon ces petites grillades en Thailande! A pratiquement chaque coin de rue, on trouve on thaï avec son petit grill, un vrai, avec du charbon de bois, pas comme ceux d'Australie qui sont électriques ou au gaz et qui ne donnent aucun goût à ce qui est grillé!







Ce qui est vraiment drôle c'est que les thaïs achètent une sorte de pain de mie, qu'ils ne mangent pas en principe, pour donner aux poissons. Et il faut les voir ces poissons chats attendant les morceaux de pain. Ils se nagent les uns sur les autres.... On peut les toucher tellement ils sont nombreux et groupés!!! Sûr qu'ils acquièrent beaucoup de Mérite..... Mais ensuite, ils sont pêchés et grillés et mangés!






J'ai bien évidemment fait une petite visite à Wat Pho, où je vais régulièrement. Ils sont en réfection, mais le temple est toujours ouvert.







Et puis je suis retournée àu parc Dusit. Un vraie havre de paix dans ce Bangkok avec ses éternels bouchons.... Ai refait la visite de Vimanmek, du musée du trône et celui des éléphants.... Un vraie touriste! En fait, il y a bien quelques années que je n'y étais allée!!!!Ai admiré les tissages imbriqués d'ailes de coccinelles … dans le palais Ananda Samakhon. Une vraie merveille. Il disent que c'est la reine Sirikit qui remet ces coutumes en vigueur! D'habitude je n'ai pas le temps avec mes cours de massage et de thaïs... mais en ce moment, c'est la liberté totale.






lundi 18 avril 2011

Krungtep - Fin mars - début avril 2011

Je suis revenue de Pattaya toute seule car Lily restait quelques jours de plus chez des amis. J'ai pris la navette cette fois-ci, mais rapide malgré tout. J'ai retrouvé Bangkok que je ne reconnais pas! Je crois rêver ou plutôt cauchemarder... Depuis que je suis arrivée, il y a eu un temps plutôt frais et même, le 23 la pluie s'est abattue sur la ville avec une rare violence.... Bien sûr les rues ont été inondées! Mais ces jours-ci, c'est le pompon! Le matin il fait plus que frais : 16° et ils ne nous annoncent que des 20° en maxi! Il y a vraiment un changement climatique. Sûr. Jamais je n'aurais pensé avoir froid en Thaïlande en cette saison. Les chiens ont sorti leurs T. shirts qu'ils réservent en principe pour les mois de décembre et janvier.

Le Bangkok Herald est rempli de ces histoires de froid et d'inondations.... Car dans le sud du pays, ils trinquent! Champs et villages inondés, coulées de boue, routes bloquées.... De nombreux touristes ont été bloqués à Ko Samui et à Ko Thao. C'est la Navy qui est allée les chercher!


Le journal est aussi rempli des tremblements de terre dans la région de Chang Maï. Il y en a eu un juste à la frontière Birmane de 7 sur l'échelle de Richter qui a fait 70 morts en Birmanie mais qui a également fait quelques dégâts dans les villages thaïs aux alentours de Mae Sai. D'après le Bangkok Post il y en aurait d'autres dans les jours suivants qui ne seraient en fait pas des répliques.... Avec ce qui vient de se passer au Japon, tout le monde pense au TSUNAMI de 2004. Quelle Année!


Du coup, comme d'habitude lorsqu'il fait froid, je n'ai envie de rien faire... et je ne déambule pas dans la ville comme d'habitude! Je suis tout de même allée à MBK et ensuite j'ai assisté à une partie du concert donné pour le Japon, mais je ne suis pas restée jusqu'au bout car j'avais froid!

Pattaya - Fin mars 2011







Je n'aurais jamais pensé retourner un jour à Pattaya, que je n'aime pas du tout! Mais L. a gagné une nuit pour deux personnes au Hilton avec American Express! Et elle a eu la gentillesse de m'inviter. Donc, à peine trois jours après mon arrivée, je suis allée la retrouver chez elle et nous voilà parties pour Pattaya! Elle avait commandé un taxi et nous avons donc voyagé avec tous le confort.


Nous avons mis environ 2 heures pour faire les 150 kms. Le Hilton est très moderne. Mais, c'est vraiment très bien. Nous avons notre chambre au 28eme étage et bien sur une vue extraordinaire sur la baie et la ville. Nous allons nous balader sur la plage Pattaya sud, où il y a un monde fou, puis nous revenons à l'hotel et allons profiter de la piscine qui se trouve au 16ème . Super, l'effet de nager et de voir la plage en même temps seize étages plus bas.


Le soir elle avait invité des amis et nous avons mangé à l'hôtel qui offrait ce soir-là, le buffet de mer. Vraiment génial, les popinées grillées, les gambas, les sushis, sashimis et le foie gras frais poêlé.... Et j'en passe. Excellent. En plus, il y avait à côté de nous un groupe d'anglais très sympas!



Donc, Pattaya vue du Hilton, ça vaut la peine!!!!!

Sabbathi Kha Krungtep





Et voilà, j'ai retrouvé Bangkok et Baan Sabbaï, presque un an plus tard. En effet, je m'étais envolée vers Kunming le 8 avril. Bangkok étouffait alors avec quelques 41-42° et les « rouges » occupaient Ratchadaomen et les environs. Ils commençaient tout juste à s'étaler vers Pratunam!!!! Drôle d'époque. Pas de bus et les taxis qui refusaient bien sûr de venir dans le quartier! Et cette chaleur! Cela ne fraîchissait même pas durant la nuit et le matin, j'avais déjà 39° dans la chambre!



Bien différent cette année, il fait tout juste 28° tout le monde me dit que la semaine dernière ils se sont gelés.



Je ne suis guère sortie du quartier ces trois premiers jours, « reprenant mes marques » et allant saluer tous les gens que je connais. Et puis surtout, reprenant goût aux massages de Somjit.... Qui hélas part pour Dubaï très bientôt. Elle va me manquer!